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Arletty et un coquin (Hôtel du Nord) |
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Arletty et un coquin (Hôtel du Nord) |
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Le grand soir |
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Alain Carbonare, Gilles Kusméruck, Jean-Pierre Robert, Tony Carbonare. |
Une des raisons qu'on a d'avoir quelque affection pour ce groupe tient à leur discrétion, à leur modestie et à cette absence d'envie de construire une renommée.
Voyez donc la bio affichée sur leur propre site :
Autour de 1976, le groupe Les Scandales entre dans l'univers punk
rock. Il est composé de David (actuel batteur des Maximum Kouette) à la
batterie, de Begos au saxo, de Kroll au chant, de Pierrot (clavier du
groupe Les fêlés) à la basse et de Jean-Philippe R. dit Le Tueur à la
guitare.
BSA apparaît dans les années 1980, au milieu de la scène underground
(La Mano Negra, les Bérurier noir ou même Ludwig von 88). Le groupe est
créé plus précisément en 1982 par Kroll. Ce groupe aux tendances rock
alternatif alimente à l'époque les premières parties des concerts du
groupe Les Scandales, mais ce dernier se dissout.
En 1992, un premier album intitulé Je vous salis ma rue sort.
Dix titres, dix huit minutes, on va pas s'en priver :
On se permet de rajouter que cette bande, qui se reforme occasionnellement, est évidemment originaire des Hautes Pyrénées.
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Dernière photo connue de Berthie |
Notre distingué lectorat aura, bien entendu, reconnu l'air de Adios muchachos, un des plus populaires tango du monde, écrit en 1927 par Julio César Sanders (musique) et par le poète argentin César Vedani qui avait improvisé ces quelques paroles sur un coin de table.
Détail piquant, la dictature militaire argentine de 1943 ayant prétendu éradiquer le lunfardo, cet argot des bas-fonds de Buenos Aires qui donnait une mauvaise image du pays, il avait fallu amputer, caviarder, les paroles. Ce qui n'a duré qu'un temps car tout le monde connaissait les originales par cœur.
Originellement enregistré par Agustin Magaldi, cette complainte du gars qui prend congé de ses potes de bringue et, au passage, de la vie fut "mondialisée" par l'inévitable Carlos Gardel.
Quitte à créer un incident diplomatique avec l'Uruguay qui le revendique, le petit Charles Romuald Gardès serait né à Toulouse en 1890. Ne reculant devant aucune attraction touristique, la ville a même posé une plaque sur la maison où sa maman aveyronnaise aurait vécu avant d'émigrer à Buenos Aires deux ans plus tard.
La suite est connue : le petit voyou d'Almagro devint une idole internationale donnant ses lettres de noblesse à cette musique de bouges. Comme on dit couramment là-bas depuis sa mort à Medellin en 1935, il chante de mieux en mieux chaque année.
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Les Neurotics à leur début |
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La marque de moto la plus classe de cette décennie là |
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Pigalle, 1938 |
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