L'ami Grobubar a attiré notre attention sur cette séquence de la Radio Télévision Suisse (Romande).
Les Helvètes confédérés étant réputés pour leur art du camouflage, admirez au passage l'art de planquer le microphone, au cours de cet entretien où notre blues-woman très énervée fait preuve d'une gentillesse et d'une modestie sans faille.
Pour le reste, même si en 1972 le couscous semblait encore exotique et qu'on prêtait encore attention à l'opinion du parti communiste, le fond du problème n'a guère changé.
Les curieux pourront retrouver les archives de la RTS à cette adresse.
Le Grenier de la mémoire est une émission d'archive et de Karine la Bail, tous les dimanches à 15h, sur France Culture.
Le 10 mai dernier, elle fouinait du côté de Jean-Roger Caussimon avec des archives des émissions d'Émile Nöel (1970), de Moussa Abadi (1971) et de Jean-Paul Papot (1972). Sans oublier un entretien avec Pierre Barouh datant de 1989.
Et un grand merci à George pour le lien.
Mac Orlan avec Juliette Gréco et Gilbert Roussel, chez lui, en 1964
Pierre Mac Orlan (né Pierre Dumarchey, 1882-1970) s'est d'abord lié d'amitié avec Gaston Couté au lycée d'Orléans. Adolescent, il a envoyé ses premiers textes à Aristide Bruant.
Celui-ci, avec son amabilité coutumière, lui conseillera d'acquérir d'abord un peu de bouteille.
Dès son arrivée à Paris, en 1899, il a gagné quatre sous en écrivant des couplets pour quelques interprètes de second ordre.
Sa fréquentation assidue du Lapin agileà Montmartre l'a poussé à persister dans l'écriture de chansons, généralement laissées telles qu'elles, sans musique, dans ses romans.
Extraits d'une entretien avec Max Croce en 1963 On remarquera à quel point l'anecdote sur "Le temps des cerises" et la Commune est fantaisiste. Tradition orale montmartroise ?
C'est à la fin des années quarante que, poussée par le succès des chansons de Prévert, la Radio Télévision Française a appelé divers poètes (Queneau, Soupault) pour écrire ses programmes.
Mac Orlan fut sollicité pour mener l'émission "La chanson de mes villes" puis "Souvenir de la nuit."
Ne trouvant pas suffisamment d’œuvres à son goût, il a donc décidé d'écrire la matière première du programme.
Présentation, en compagnie de Françis Carco, de ses chansons de soldats (1950). Ces six là sont chantée par Laure Diana, première à enregistrer du Mac Orlan sur 78 tours.
Cette nuit de France Culture du 18 novembre, ils ont repassé l'émission "Qu'avez-vous fait de votre vie ?" de Pierre Loiselet, programme de 1960.
Voilà qui n'échappa point à l'oreille de Moscou, notre lexomaniaque préféré, qui s'est empressé de nous la signaler
La Dame se raconte...
Le ton est quelque peu cul-cul la praline (Ah ! Le passage sur la trousse de toilette à Barcelone en 1936 !) et la sélection des chansons parfois plus ou moins bien vue mais on est dans le rétro, n'est ce pas ?
Une émission sur le Paris en ruine après la Commune
Avec le passionnant Eric Fournier* et Daryl Lee
La place du Château d'eau à l'heure du coup de feu
Et en rab, une version de "La Semaine sanglante" (JB Clément, P Dupont) par les Lorrains Les Amis d'ta Femme sur leur disque Noir et rouge aussi un peu...
"Il faut des gens pour récolter ça. Je vais aux mots comme je vais aux champignons ou à la pêche."
Sur les docks, l'émission de France Culture, consacrait le 28 Février dernier, une émission à Allain Leprest (et non Lepré pauvres cons de France cul, le plus grand auteur de chansons de ces temps d'ignorance, quand même merdre ! Et pourquoi pas Brassan, Breul ou Ferre ?) avec quelques uns de ses amis : entre autres, Loic Lantoine, Francesca Solleville, Romain Didier, Jehan (merci au lexomaniaque d'avoir relayé l'info).
Pour écouter l'émission, c'est ici.
Sinon, à voir ci-dessous, un long interview du bon bougre réalisé en 2003.
Et puis, tiens, la "valse pour rien" qu'on entend pendant l'émission, à retrouver sur le site de l'ina, ici.
Nous vous avons déjà fait particidu texte que consacra Robert Giraud dans son Vin desrues au retour sur scène improbable de la môme Fréhel (que Giraud organisa lui même avec un autre zigue) dans un baloche de la Contrescarpe.
Les traces de Fréhel ne se perdent pas encore tout à fait après ce dernier tour de chant... Ultime enregistrement de la grande chanteuse au micro de Radio-Lausanne en 1950.
Elle s'éteindra une année plus tard, seule, dans un hôtel de passe minable de la rue Pigalle. Comme un moineau ?
Merci à M. Berrot d'avoir mis en ligne cet enregistrement très rare et cette belle galerie de photos sur le tube.