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vendredi 9 septembre 2016

Série de gigolos

Schöner Gigolo est à l'origine un tango viennois écrit par l'auteur d'opérettes Julius Brammer et le violoniste Leonello Casucci. Selon la contrée, les paroles  racontent l'histoire, soit l'errance d'un officier de hussards après la défaite de l'Autriche en 1918, soit celle d'un officier russe, exilé après la Révolution, qui survit en faisant le taxi-boy ou le gigolo.

 
Sortie en 1929, la chanson est traduite dès cette année là en italien. L'année d'après c'est au tour du français avec des paroles d'André Mauprey sous le titre C'est mon gigolo.
Il laisse tomber l'histoire du militaire pour en faire la complainte d'une femme accrochée à son salaud, thème récurrent de la chanson dite réaliste.
Si la première interprété en France fut Irène Bordoni, on a tout de même un gros faible pour la reprise de Damia.


Irving Caesar signe l'adaptation aux États-Unis en y revenant aux mésaventures d'un officier déchu, ce coup-là, français (déjà !).
Mais la version immortelle restera celle du chanteur de swing de la New Orleans, Louis Prima, enregistrée en 1943 pour le bon moral l'armée. Il va transformer la version originale en y incorporant un blues des années 1930, I ain't got nobody.
On ne résiste pas au plaisir de passer un (faux ?) live d'un Prima qui trouillote quelque peu du goulot. Du moins si on en juge par l'air plutôt surpris de sa choriste et future épouse, Keely Smith