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jeudi 5 janvier 2017

Une reprise de Lee Hazlewood par Marie Laforêt


Barton Lee Hazlewood (1929-2007) était un vrai p'tit gars de l'Oklahoma (en local, on dirait plutôt "Okie from Muskogee").
Ce petit génie écrivit des centaines de chansons, pas tout à fait country, pas tout à fait rock, pas tout à fait variétoche, pas tout à fait cabaret dans un style, que faute de mieux, on appela "saccharine underground". Il a aussi lancé des artistes tels Duane Eddy, Nancy Sinatra ou le légendaire producteur Phil Spector.
Par ailleurs, il fut un tel grognon que le fait d'avoir refusé de faire quelques courbettes au monde du show-biz, le condamna, pour survivre, de passer ses années 70 à écrire des génériques pour... la télévision suédoise.
Son plus gros tube est bien entendu "These boots are made for walking" écrit pour sa complice Nancy Sinatra (la fille de The voice) en 1966.
En 1967, le couple (dont l'élément masculin aimait à se donner des faux airs de Groucho) refait un duo sur l'album "Sugar town". Nos deux crooners s'envoient un succès, "Summer wine", créé à l'origine en compagnie de Suzi Jane Hokum. Voilà l'histoire d'un cow-boy attiré par une créature qui, après l'avoir préalablement fait boire, lui pique ses éperons d'argent. D'ailleurs, il donnerait bien le reste de ses deux bottes pour la revoir et l'aimer encore.


Marie Brigitte Doumenach, reine de la chanson qui se lamente et du regard qui tue en fit une reprise, pour le moins curieuse en 1968, sobrement intitulée "Le vin de l'été ". Elle avait recruté Gérard Klein pour les besoins de l'accompagnement.
Z'aurez donc compris qu'aujourd'hui, on est d'humeur rétro et gentiment mélancolique.


samedi 21 février 2015

La vie en noir

"A l'école j'ai appris le verbe être puis le verbe avoir. C'est du verbe obéir que date ma longue fugue loin, très loin des chemins apprivoisés."
Abdel Hafed Benotman

Comment une chanson déprimée sortie par les Stones en 1965 (ici une belle version par les Flamin' Groovies) qui jurait tellement avec l'optimisme béat de l'époque...


...est-elle devenue ce tube variétoche au thème si éloigné de l'apocalypse qui vient ?
Et pourtant. Cette actrice (57 films dont peu d'inoubliables) et chanteuse (qui chantait si bien avec ses yeux, comme dit une copine) a insufflé à cette bluette un certain charme désuet.




Que vient faire Marie Laforêt ici ?
Mon pote Hafed Benotman l'aimait bien.
Il avait ses raisons.
Il nous a quitté cette nuit. Et la vie est dégueulasse.
Adieu l'ami. Rencard tu sais où. Des fois que...