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Portrait de l'artiste en vieil ours de Greenwich Village. |
Après la très belle version de Chris Bailey, en voici une autre du classique de Brel.
Dave Van Ronk (1936-2002) a refait surface ces dernières années.
D'abord, on se souvient de l'avoir vu dans No Direction Home, l'excellent documentaire que Martin Scorcese consacra à Bob Dylan (on repense à ce passage où Van Ronk explique comment Dylan lui subtilisa The house of the rising sun qu'il venait tout juste de tirer de l'oubli ; ce qui ne fut guère profitable au talentueux harmoniciste nasillard...).
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Le chat du film est déjà là... |
Puis en 2013 les frères Coen se basèrent sur son autobiographie pour réaliser le très chouette Inside Llewyn Davis, une satire féroce quoique tendre sur le milieu du revival folk à Greenwich Village au début des années 60.
Les Coen firent de Van Ronk, un folkeux un peu niais et sacrément poissard n'arrivant pas à percer, trimballant son guignon des rues de Manhattan jusqu'à la venteuse Chicago...
On ajoutera pour finir que le vrai Van Ronk fut membre de la libertarian league dont nous ne savons rien de plus que ce que veut bien nous en dire tata wikipedia.
Voici donc sa version d'Amsterdam, tremblée et sauvage, à l'image de celle du grand Jacques.