mercredi 8 novembre 2023
Requiem pour six cordes
mardi 4 janvier 2022
Pinard à la coca et belle époque
dimanche 12 décembre 2021
Bobby et Charlie chez François
vendredi 20 août 2021
Gabin en clodo
vendredi 11 juin 2021
Tranche de vie (claustrophobe)
Un hommage des Dubliners
* Académie militaire britannique.
jeudi 25 mars 2021
C'est ma tournée
mercredi 4 novembre 2020
Reprises d'avant la fermeture des bistrots
À ce stade, impossible de faire l'impasse sur "la panthère de Goro", la flamboyante Milva (Maria Ilva Biocalti) qui fit de la version italienne de Milord son premier 45 tour en 1960.
mercredi 15 avril 2020
Berthe Sylva s'arrache à la cambrousse
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Dernière photo connue de Berthie |
Contrairement à ce que nous avions écrit là Berthe Faquet alias Sylva n'a pas commis que des chansons lacrymales. Anticipant de près d'un siècle la grande migration des urbains venus apporter leurs miasmes et autres postillons dans les campagnes, elle a chanté la fuite, loin de la capitale et de ses fêtes.
Même si la délurée ne crache pas sur une dernière tournée pour la route.
Adieu Paris, paroles de Lucien Boyer (1939).
Notre distingué lectorat aura, bien entendu, reconnu l'air de Adios muchachos, un des plus populaires tango du monde, écrit en 1927 par Julio César Sanders (musique) et par le poète argentin César Vedani qui avait improvisé ces quelques paroles sur un coin de table.
Détail piquant, la dictature militaire argentine de 1943 ayant prétendu éradiquer le lunfardo, cet argot des bas-fonds de Buenos Aires qui donnait une mauvaise image du pays, il avait fallu amputer, caviarder, les paroles. Ce qui n'a duré qu'un temps car tout le monde connaissait les originales par cœur.
Originellement enregistré par Agustin Magaldi, cette complainte du gars qui prend congé de ses potes de bringue et, au passage, de la vie fut "mondialisée" par l'inévitable Carlos Gardel.
Quitte à créer un incident diplomatique avec l'Uruguay qui le revendique, le petit Charles Romuald Gardès serait né à Toulouse en 1890. Ne reculant devant aucune attraction touristique, la ville a même posé une plaque sur la maison où sa maman aveyronnaise aurait vécu avant d'émigrer à Buenos Aires deux ans plus tard.
La suite est connue : le petit voyou d'Almagro devint une idole internationale donnant ses lettres de noblesse à cette musique de bouges. Comme on dit couramment là-bas depuis sa mort à Medellin en 1935, il chante de mieux en mieux chaque année.
jeudi 21 novembre 2019
Les bougnats ou la foi des charbonniers
Quand l'Aubrac montait à Paname, ou comment les charbonniers ouvrirent des bistrots et comment se posait quelques questions occitanes en ces temps. Une émission Le monde insolite du 14 juillet 1974 où on retrouve avec joie Jacques Yonnet, Alem Surre-Garcia et Claude Marti qui faisait ses débuts en chanson.
En espagnol, la chanson pour l'Auvergnat, adaptée par Paco Ibañez, est devenue un hommage à l'Aragonais : Canción para un maño.
jeudi 31 octobre 2019
Les bas-fonds de novembre
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Louis Jouvet dans Les bas-fonds de Renoir d'après Gorki (1936)
Il fut un temps, pas si lointain, où les villes n'étaient pas encore colonisées par air bnb, ni truffées de caméras de surveillance, ni réservées à une classe sociale triomphante et néanmoins inquiète, ni traversées de magasins en franchise, où la marine marchande ne se réduisait pas à quelques ilotes trimballant des containers guidés par satellite, où les classes dangereuses hantaient les ruelles.
Ce n'était certes pas plus équitable, juste plus vivant.
Et chacun de ces ports, de ces capitales, de ces centres industriels possédait ces quartiers louches où régnaient des déclassés, où le prolo venait chercher l'oubli ou la conspiration et le bourgeois s'encanailler.
Fascinants ou craints, ces bas-fonds furent abondamment chantés.
Les Vanneaux de novembre feront donc une balade dans ces bouges et rues mal famés du passé et d'aujourd'hui. Le lundi 4 novembre à 17h30 sur le 92.2 de Radio Canal Sud.
En apéritif, Mac Orlan, chantre du fantastique social et un quartier réputé, l'East End et ses docks. Cette version de la Fille de Londres est chantée par Catherine Sauvage.
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lundi 21 octobre 2019
Raoul par la face Nord
Revenons sur un personnage attachant avec par avance nos excuses à nos camarades ch'tis qui connaissent déjà tout ça par cœur.
Car comme Francis Albert Victor Delbarre dit Raoul possède sa représentation en géant à Lille, le truculent personnage tout en masse physique et en voix rocailleuse , qu'il qualifiait lui-même de "laryngite de comptoir" ne provenait point de ce bourg situé entre Boeschepe et Steenvoorde mais bien du quartier populaire de St Sauveur (d'où est également issu un autre musicien Pierre Degeyter qui écrivit la musique de l'Inter).
Photographe de père en fils et chanteur un peu par hasard, le balèze prit le patronyme de Godewarsvelde pour faire comme tous les autres membres du groupe Les Capenoules, bande de francs déconneurs se consacrant aux chansons lestes en picard, dont les rares enregistrements étaient bannis des prudes ondes de ce début des années 60.
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Avec Dimey et Beaugrand |
À la notable exception de l'acteur Maurice Biraud qui passait leurs chansons sur Europe 1, popularisant ainsi le grand à la casquette.
Mis en avant, c'est un Raoul mort de trac qui enregistre, en 1967, une chanson de marin-pêcheur écrite par son pote Jean-Claude Darnal qui se vendra à 150 000 exemplaire devenant aussi sec un classique des kermesses et autres ducasses : Quand la mer monte.
Mais notre chanson du lundi matin sera cette semaine une immortelle : Tu n'es qu'un employé. suivie du Grand Meetingue, de l'Accordéoneu et du P'tit Quinquin sur son premier EP 4 titres de 1966 (Déesse DDP 103).
Raoul s'embarqua donc pour dix ans de carrière, refusant d'en faire son gagne-pain : Mi, j’sus n'in canteux, j’sus photographe se plaisait-il à rappeler.
Il fera tout de même les premières parties d'Enrico Macias, de Mouloudji, de Raymond Devos, d'Annie Cordie, de Joe Dassin, de Nicoletta, des Compagnons de la chanson et même de Claude François à qui, suite à un concert triomphal à Calais il glissera sur un ton narquois On ne saura jamais si le public est venu pour toi ou pour moi !
Devenu pote avec Léo Ferré, Brel, Brassens, Bernard Dimey, Mouloudji, Jean Yanne, Pierre Perret qui sortira ses disques sur son label, il semble qu'il n'aimait rien tant que de prendre la mer face à sa baraque du cap Gris-Nez.
Il se pend le 13 avril 1977. On vous a causé de son enterrement à l'époque.
Un clin d’œil final à une amie qui braillait cette chanson lorsqu'elle était gamine : La femme aux bijoux, valse de Bénech et Dumont écrite en 1912 et gravée par lui en 1967
jeudi 28 février 2019
Kaurismäki, du rock, du tango, du twist...
Une des choses formidables avec le cinéma d'Aki Kaurismäki, c'est que même dans ses films ratés (enfin, y'en a qu'on aime moins) il y a toujours une séquence musicale qui vaut la peine d'être non seulement ouïe mais aussi vue.
On ne sait si notre Finlandais préféré a vraiment pris sa retraite du cinéma, lui qui fut recalé pour cynisme à l'entrée de la FEMIS locale. Mais on conseille aux réalisateurs en herbe d'appliquer sa méthode : soyez ouvriers pour bouffer un peu et allez voir une bonne quantité de films. Au moins, si vous causez du prolétariat, ce sera en connaissance de cause, pour une fois.
À titre d'illustration, André Wilms en prophète et en grande forme dans une séquence de Leningrad Cowboys meet Moses (Les Leningrad Cowboys rencontrent Moïse) 1994.
Un tango en finnois, spécialité du maître qui n'hésite pas à truffer ses films de chansons de Carlos Gardel. Il semble que vu son climat quelque peu pénible, sa condition de satellite déguisé de l'URSS et de parent pauvre et méprisé de la Scandinavie, la Finlande soit assez propice aux chansons nostalgiques. Ça s'appelle Kauas pilvet karkaavat (Au loin vont les nuages) et ça donne le titre de ce film de la dite "trilogie finlandaise " de 1996.
Terminons sur notre scène préférée, celle qui nous fit bondir sur un fauteuil à la sortie du film en gueulant "Merde ! Il est là, celui-là aussi !"
Un extrait de I hired a contract killer, 1990, (J'ai engagé un tueur). Outre Jean-Pierre Léaud frisant la perfection, Serge Reggiani interprétant à merveille le rôle d'un agonisant, on y croise le Kaurismäki lui-même en vendeur de lunettes et accoudé au bar, Nicky Tesco, ex chanteur des légendaires Members, en homme de main d'un truand minable.
Et qui chante dans ce pub ? Un Joe Strummer éblouissant de grâce, de simplicité et d'inspiration.
Promis, on vous en remettra.
lundi 8 octobre 2018
Los Carayos par Schultz
Los Carayos, on en avait causé à l'époque.
L'intégralité de l'entretien avec Schultz et Alain (venu des Wampas) se trouve sur ce site.
L'eau de feu, sorti uniquement en 45 tour
Dans l'Escalier chanté par Madame Gina
jeudi 27 septembre 2018
Gommard, pub rock de Montreuil
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Eddie & the Hot Rods, 1975 |
Des jeunes gens attifés en loubards ou en employés de banque se coupèrent plus ou moins les cheveux, trimballèrent des guitares et des amplis à 20 balles et envahirent les troquets d'Albion pour remettre à jour le rhythm'n blues de leurs ancêtres du british blues, mods ou garagistes, et le débiter à moins de deux mètres des amateurs du genre.
Ce mouvement, aussitôt baptisé Pub Rock, précédait de peu et annonçait le punk rock. Ses représentants les plus brillants avaient pour nom Doctor Feelgood, Eddie and the Hot Rods, the Count Bishops, the 101ers, the Ducks Deluxe... En France, Little Bob ou Bijou entretinrent cette même flamme.
Évidemment méprisés, traités de provinciaux réactionnaires, ces galopins ont redonné à toute une génération le goût des joies primitives ainsi que l'intérêt pour les grands anciens du Delta ou de Chicago.
Et puis, toute musique patinant dans la semoule, chaque sous-préfecture possède désormais au moins un combo s'échinant à marcher dans les pas des ancêtres.
Tout ce long rappel pour rendre un p'tit coup de chapeau aux camarades vétérans de Gommard (Montreuil-sous-bois 93100) puisqu'en musardant sur le blogue de George, on apprend qu'on peut désormais rencontrer ces émérites sur youtube.
On y retrouve Bob (basse), Éric (batterie), Kik (chant et harmo) Max et Pierrot (guitares) ci-dessous à l'Armony, dans un hommage à Dominique Villebrun "Dom", guitariste d'OTH, disparu le 15 janvier 2016.
Ils reprennent y Les révoltés du Bloc B, adaptation signée OTH, d'un classique (et sujet d'un précédent article)
Contrairement à ce que nous affirmions un peu trop légèrement, l'original, Cheque book, ne fut pas écrit par Dr Feelgood mais par un vieux de la vieille des années 60, qui rejoignit ensuite la vague Pub rock et auquel les jeunots rendirent moult hommages, le guitariste, chanteur, compositeur Mickey Jupp qui enregistra cette chanson en janvier 1970.
Par contre, il n'y a aucun doute : Going back home fut bien l’œuvre de Wilko Johnson cosignée avec son maître ès guitare, Mick Green.
Occasion rêvée de retrouver Dr Feelgood des origines dans une étonnante séquence tirée de "Beau Fixe Sur Pithiviers", émission de FR3 du 14 août 1976 . On se demande comment le manager ou la maison de disque ont réussi à incruster les furieux de Canvey Island dans un programme familial. À l'époque où un passage à la télévision relevait du miracle, Lee chante à s'en faire péter la jugulaire et Wilko se démène dans une cour d'école face à un surprenant parterre de vacanciers, mémés et parents médusés gardant un œil distrait sur leur progéniture.
Quoi qu'il en soit, c'est de l'authentique direct.
mardi 17 juillet 2018
Nos régions ont du talent
ou passer ses vacances au rade
Laisse Béton de Renaud, ex-faux loubard des années 1970, a connu un nombre non négligeable de variantes et parodies.Alors quelle que soit votre destination ou localisation du moment, voici deux aimables versions toutes droites issues de la tradition vernaculaire.
La première nous vient tout droit du nord de l'île d'Amour (2B) et est en charge du duo I Mantini ( Daniel Vincensini et José Oliva) avec participation de la bande d'humoristes locaux, I Kongoni. Ce fut, là-bas, le tube de l'été 2014.
Comment dire... venant, nous aussi, d'un certain Sud, on partage pas mal de leurs sentiments quant au tourisme.
La reprise suivante est du pur causer de Nancy (54).
On regrettera seulement que la personne qui envoya cette version des Amis d'Ta Femme ait cru bon d'y adjoindre les paroles.
C'est tellement plus chouette à déchiffrer à l'oreille.
lundi 11 juin 2018
Paris des maléfices
Amis de la poésie, des villes qui ressemblaient encore à des villes, des bistrots et de la lutte des classes, bonjour.
Aujourd'hui n'est pas coutume, nous allons faire une petite virée ésotérique dans les recoins d'un Paris mystérieux et disparu.
Voici une émission du 4 juin 1964, de la série "la France insolite". Réalisée par Claudes Dagues, on y retrouve Armand Lanoux, Jean-Louis Bernard, Pierre Dérlon et, bien entendu, l'inévitable Jacques Yonnet.
Le Poème d'Apollinaire sur l'île est récité par Jean-Marie Fertey.
Paris serait une ville "à sorcières, une ville à maléfices". C'est ce que prétend démontrer ce documentaire qui remonte au moyen-âge.
Le peintre et mage Baskin s'emploie à le confirmer : il y aurait des lieux maudits comme le pont, la rue de Bièvre, d'autres hauts lieux restés tels quels. C'était le cas du haut de la montagne Sainte-Geneviève ou la rue Clovis.
Pierre Derlon interprète un sort jeté par les gitans à un autre pont. Lui-même se revendique frère des tziganes dotés d'étranges pouvoirs.
Pour Jean-Louis Bernard, Paris serait une pierre philosophale ceinturée de monuments mégalithiques alignés. Analysant des noms des localités françaises, il y trouve des parentés avec Isaurée et Isolde, adorés par les anciens gaulois et leurs prédécesseurs. Les dieux égyptiens étant cousins de ceux de la Gaule, les Égyptiens s'appelaient Rômes c'est à dire des hommes qui avaient le sens de l'inconscient et des pouvoirs magiques. Ben tiens, encore une confusion sur le peuple errant...
Après un détour par la légende de la main de gloire, Armand Lanoux, qui a écrit "Physiologie de Paris", souligne le fait que de nombreuses émotions populaires ont eu lieu au Faubourg Antoine dans le 12ème arrondissement de Paris : forces telluriques, coups de rouge et peuple ouvrier se faisant arnaquer après chaque éclosion barricadière...
Un vrai régal pour l'amateur de vieilleries et de pittoresque social.
On conclue en zizique avec une peur bleue.
Et une page de pub pour touristes à Pigalle
lundi 16 avril 2018
Duo JeHan et Nougaro
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JP Audiger et JeHan |
Il en fait deux disques, Paroles de Dimey et Divin Dimey, en 1996 et 1998.
Claude Nougaro commente : La première fois que je l'ai entendu, il interprétait Bernard Dimey et les mains encore chaudes de bravos, je me suis précipité vers sa loge, de la reconnaissance plein les yeux. Dieu merci, la race des grands interprètes, les Montand, les Piaf, les Mouloudji, n'est pas éteinte. JeHaN s'avance sur la scène vivante de l'émotion et si le cœur est le muscle de l'amour, ah ! que voilà un bel athlète !"
Ces deux-là s'offrent donc un duo sur cette jolie version de Si tu me payes un verre, mélancolique ode au bistrot du coin et à ses rencontres.
Que voulez-vous, on a toujours eu un faible pour les bars du lundi soir: on s'y voit entre habitués.
dimanche 31 décembre 2017
Dimey conclue l'année
Pour ne rien vous cacher, on se sent assez en accord avec l'humeur manifestée dans ce Quand on n'a rien à dire.
C'est posé par-dessus l'air de Flambée montalbanaise de Marcel Azzola.
(...) Quand on n'a rien à dire, on parle du Mexique. De l'Amérique du Nord où tous les gens sont fous. Du Pape et du tiercé, des anti-alcooliques. Du cancer des fumeurs ou des machines à sous.
Des soldats, des curés, d' la musique militaire. De la soupe à l'oignon, de l'île de la Cité. Quand on n'a rien à dire et du mal à se taire, on arrive au sommet de l'imbécilité.
vendredi 8 décembre 2017
Mac Orlan nous mène en bâteau
Le 15 décembre 1948 l'émission de Maurice Séveno, "Les quais des brumes" amenait les auditeurs sur les canaux de Paris à Rotterdam et Londres. En outre, il évoquait les chansons de bistrots et de mariniers. Vu le titre du programme, il se voyait obligé de prendre brièvement à son bord et au passage, un Pierre Mac Orlan, bien entendu, bavard à souhait.
C'était le temps ou un reporter "embarqué" ne se traduisait pas stupidement par "embedded". Et où ça beuglait dans les rades.
Ça a été rediffusé le 18 novembre dernier.
En supp', une rengaine de Roda-Gil et Mort Shuman chantée par Marc Robine
vendredi 1 décembre 2017
Le rock n roll? Déjà une musique de vieux ruraux.
Après Colette, Paulette
On a dans ces "pages", cité pas mal cité de rades, cabarets, goguettes, bistroquets ou assommoirs dédiés à la musique.Le côté savoureux est qu'à l'âge de 12 ans, Paulette Melat fut déclarée inapte à tout travail intellectuel en raison d'une "faiblesse générale" par un toubib. Ce qui l'enverra charrier des cageots et fûts au bar paternel.
Ledit paternel décédant en 1969, elle hérite du bistrot et, épaulée par son mari, un jeune amateur de zizique, ouvre son bar aux concerts.
Et c'est parti : Triangle, Martin Circus, Ange, Variations. Et puis après, Little Bob, Alex Chilton, Dr Feelgood, Parabellum, Sepultura (si!) les Wampas... On arrête là. Non sans préciser que le bluesman texan Calvin Russel portait un tatouage à l'effigie de la patronne sur le bras.
Gag final : en 2013 et à 90 berges, la Paulette est décorée "chevalier des arts et des lettres" pour "sa vie, son œuvre".
Le troquet, rebaptisé Paulette pub rock a été successivement repris par sa fille, Claudine, puis son petit-fils, Julien. Ce petit sujet, passé à la télé régionale en 1986, nous donne l'occasion de retrouver les Dogs, groupe mythe de Rouen.
Et, entre nous, 50 balles, c'était tout de même pas donné.