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dimanche 26 février 2023

Requiem pour un balèze

 

On n'a d'abord pas compris pourquoi France Culture se muait en Radio Nostalgie en nous programmant, la nuit dernière, une nuit entière sur le rock alternatif des années 1980. Émission de bric et de broc, certes mais le sujet s'y prête. Déjà que marchands et universitaires nous ont refourgués, nos blousons, nos bottes, notre zizique au triple du prix d'origine...
Ce n'est qu'aujourd'hui qu'on a appris la mort, à 66 ans de François Hadji-Lazaro ( dit Zarbi à l'origine) à 66 balais. Auteur, compositeur, multi instrumentiste (accordéon, banjo, guitare, cornemuse, vielle à roue, violon, guimbarde, dulcimer etc.), acteur (21 long métrages au compteur) producteur, fondateur du label Boucherie productions, le gars aura eu une carrière bien garnie.  
Voilà sans doute pourquoi il a droit à six chapitre de la dite nuit radiophonique (cliquer sur le lien).
Pour les groupes, il a débuté par le métro avant de monter Pénélope, Pigalle, les Garçons bouchers, Los Carayos et il a plusieurs albums solo à son actif.
Même si on confesse ne pas être grand fan des Garçons bouchers, on ne peut que saluer un type à la démarche cohérente, grand écumeur de bistrots et animateur d'une scène dont le show-biz a fini par avoir la peau.
Salut, gros. 
Los Carayos (avec Schultz, Manu et Antoine Chao et Alain Wampas) avec le professeur Choron
 
 
Et dans Cantique issu de son disque avec Roland Topor (1996).

mardi 14 février 2023

Amour toujours

 

Après ce petit massacre de la Saint Valentin, un pensée pour Carlos Saura, disparu il y a trois jours. Ici avec son interprète fétiche, Géraldine Chaplin.



lundi 8 octobre 2018

Los Carayos par Schultz


 
À cette époque, en 85, je commence à traîner vers Sèvres où il y a un squat qui s’appelle “Issue de secours”. Là-dedans, il y a la bande à cons, Manu Chao et son frangin qui jouent dans un groupe qui s’appelle les Hot Pants, et qui font du Wock’n’woll  ! Moi j’adorais ça, et j’allais régulièrement faire des bœufs avec eux, des petits bouts de concert, deux trois morceaux à la fin… 
À cette époque-là, l’asso Paris Bar Rock se créait. Comme son nom l’indique le but de la manœuvre, était de faire descendre la musique dans les rades, chose qui n’existait plus trop depuis le célèbre maréchal Pétain… Il reste encore un certain nombre de lois de la période vichyste, comme celles régissant le bruit après dix heures… que de Gaulle s’est empressé de ne surtout pas enlever à la fin de la guerre. 
On allait souvent dans un de ces bars, “Chez Jimmy” qui est situé près de “la Flèche d’or” qui à l’époque n’était qu’une gare de marchandises de la petite ceinture. Et un jour, un groupe n’a pas pu venir, et alors, qui est le premier monté sur scène, est-ce que c’est Manu, ou est-ce que c’est moi, mais on se retrouve tous les deux à jouer sur scène. Et on s’est dit  : tiens si on faisait un groupe ? Un truc vachement intellectuel, profond.

 
Manu et moi, on adorait tout ce qui était rock‘n’roll et rythm’n’blues. Alain aussi. Manu aimait bien les “espagnolades”, j’aimais aussi vachement le swing. Antoine, lui, il aimait bien être avec la bande de cons… Quand François arrive, lui c’est les “cajuneries”. Donc on met tout ça dans le truc et chacun amène son petit grain là-dedans… Et on se marre bien… C’est un peu ce que je recherche en faisant de la musique  : me faire plaisir en faisant plaisir aux gens. Ça fait vraiment partie de mon cahier des charges.

Los Carayos, on en avait causé à l'époque.
L'intégralité de l'entretien avec Schultz et Alain (venu des Wampas) se trouve sur ce site.
L'eau de feu, sorti uniquement en 45 tour



Dans l'Escalier chanté par Madame Gina


lundi 28 avril 2014

Un petit détour par le bayou (3)

Madeleine

  
     Le delta du Mississipi passe aussi par Paname. Une version endiablée du classique cajun Madeleine par Los Carayos.
     Le "supergroupe" Los Carayos rassemblait la fine fleur de ce qu'on a pu appeler la scène rock alternatif parisienne. S'y produisait  :
- Schulz de Parabellum.
- Alain Wampas des Wampas, de la Mano Negra et des Happy Drivers.
- Manu Chao - qui a fait la carrière que l'on sait - des Hot Pants, futur de la Mano Negra.
- Antoine Chao, son frère - qui s'abîme désormais dans les délices de l'autogestion joyeuse - des Chihuahua, futur de la Mano.
- Quant au toujours pétulant Hadji-Lazaro,des Garçons Bouchers et Pigalle , ben, il continue son petit bonhomme de chemin ( Pigalle en tournée partout en France...).










Merci à Marie pour le tuyau !