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mercredi 20 avril 2022

La nausée


 All over people change their votes

Along with their overcoats

If Adolf Hitler flew in today,

They'd send a Limousine anyway.

The Clash White man in Hammersmith Palais (1978)

vendredi 19 novembre 2021

Le blues du travailleur : bullshit jobs

 

La photo ci-dessus, trouvée le blog de M. Pop 9, nous a irrésistiblement attiré l’œil. On s'est d'abord demandé quel était le curieux instrument dans lequel soufflait la gaillarde. Heureusement, il y a une légende jointe, en anglais, qui donne à peu près ceci : Mary Pierce, "tambourineuse vers le haut" qui gagnait 6 pences par semaine en tirant des pois secs sur les fenêtres afin de réveiller les gens qui devaient aller bosser (East London, années 1930).
Franchement, connaissiez-vous beaucoup de boulots plus merdiques qu'aller réveiller autrui les bombardant des petits pois ? 
Quoiqu'à notre commentaire en ce sens, l'intéressé répondit : Tu m’étonnes. Mais faut aussi reconnaître qu’à l’époque, y avait des turbins bien pires que d’faire la tournée des popotes avec une sarbacane — et aujourd’hui, quand je regarde les jeunots qui font du vélo avec un sac à dos cubique pleins de sushis industriels et de pizzas lourdingues…
Notre camarade lorrain étant dans le vrai, on avoue qu'il y a eu et existe encore des métiers ô combien plus pénibles. On nage juste avec ce boulot entre l'absurde et le loufoque. 
Ce qui nous a évoqué cette chanson du premier album des Clash reprise sur leur triple disque Sandinista ! (1980).
Après tout, à l'origine, elle avait été écrite pour prévenir les gosses.
 
 
Dans le genre chagrins stupides ou délirants, le petit commerce possède des variantes illimitées. Prenez ces vendeurs d'attrape-mouches.
 
Ou ceux de dentiers d'occasion (devaient être confortables en bouche, tiens).
 

Mais à évoquer ces allumeurs de réverbères et autres marchands d'Arlequins, offices d'un monde lui aussi disparu, on risque de glisser dans une nostalgie à tendance folklorique.
Il est donc temps de réitérer notre position vis à vis du salariat qui pour être théorique (ben oui, nous aussi on est allé gagner notre croûte) n'en est pas moins ferme.
On va l'illustrer par ce tube de Zoufris Maracas, groupe de variétoche des années 2010 à orientation poil à gratter.

lundi 27 juillet 2020

Vie et mort de Bobby Fuller, loser réputé



Il y a beaucoup de Buddy Holly chez le rocker texan Bobby Fuller. À telle enseigne que son titre phare, celui qui restera à jamais, I fought the law, fut écrit par Sonny Curtis, des Crickets, groupe du génial binoclard. LA chanson avec laquelle Bobby est entré dans l'histoire est donc une reprise.
Basé à El Paso, alors bled frontalier de taille moyenne, Robert Gaston Fuller (1942-1966) embauche son frère Randy comme bassiste dans un quatuor qu'on ne nomme pas encore Garage band suite à l'onde de choc créée par Elvis Presley et suit les traces style de son paisano Buddy Holly.
Après s'être nommé Bobby Fuller & The Fanatics, le gars rebaptisera son groupe Bobby Fuller Four. On y a vu défiler pas mal de personnel mais la rythmique la plus stable fut tenue par Jim Reese (guitare) et Dalton Powell.
Boudés par les labels locaux, les petit gars sortent un 45 tour à succès limité :   It’s Love, come what may. Ils sont signés chez Del-Fi, puis Mustang Records, de Los Angeles.



En 1964, ils empruntent donc un autre titre au groupe de feu Buddy Holly, disparu en février 1959 dans un crash aérien, I Fought The Law, génial résumé de la cavale d'un braqueur ayant dû abandonner sa chérie pour finalement se faire  capturer par la loi qui l'envoie casser des cailloux en plein cagnard.
Loin de faire un tube instantané, ce titre va néanmoins devenir petit à petit un refrain de mauvais garçons jusqu'à accéder au top 10 en 1966.


C'est aussi l'année où on retrouve, le 18 juillet, Bobby Fuller tabassé à mort et asphyxié à l'essence dans sa voiture sur le parking de sa résidence californienne. Une légende tenace veut qu'il aurait fricoté avec la copine d'un chef de gang de bikers. Une autre, avec la bonne amie d'un mafieux du cru. On est même aller jusqu'à soupçonner un Charles Manson qui avait pourtant un alibi de taille : il effectuait un séjour en taule.
Toujours est-il qu'avec son habituel sens de la poésie surréaliste, la police locale conclue à un suicide. Même si le gars n'a pas eu une grande carrière, on peut affirmer qu'avec sa sortie il a fait preuve d'un certain savoir-mourir.
Le petit frère, Randy tenta bien de maintenir le groupe mais il était loin d'avoir une voix convenable et n'eut qu'une existence éphémère.
Tout ce petit monde tomba donc dans l'oubli.
Jusqu'à ce qu'en 1978, les Clash Mick Jones et Joe Strummer, de passage à San Francisco pour les overdubs de leur second album, tombent sur le 45 tour chez un collectionneur de juke-box. Scotchés par la puissance évocatrice du titre, les londoniens en route vers la gloire, incluent une énergique version à leur EP The cost of living (mai 1979). Et le transforment immédiatement en classique pour toute une génération de punks et de rockers.
Ici en concert dans le film de Rude Boy de Jack Hazan.


Depuis, la complainte du hors-la-loi malheureux a été reprise par Hank Williams (Junior), les Dead Kennedys, Green Day, la Mano Negra, Schultz, Bruce Springsteen et une infinité d'autres, y compris les forces d'invasion yankees au Panama en 1989 (encore un truc que le père Strummer a dû adorer).
Pas si mal pour un petit gars méconnu qui avait la poisse. 

vendredi 13 mars 2020

Tous mobilisés

Virus Régence
Ah, on pouvait ironiser sur les déclarations martiales des tyranneaux chinois!
Nous voilà tous ravalés au grade de soldats en temps de guerre contre l'ennemi invisible. Et quoi de mieux qu'une bonne guerre pour resserrer les rangs de la Nation ? Uh ?
Par mesure de précaution, on abandonnera les vieux à eux-mêmes et on triera les malades. Sans oublier le passage de contrition de rigueur.
On aimerait tellement écrire quelque chose de pertinent ou d'encourageant. Mais non, on reste bêtement échoué sur la fabuleuse trouvaille du grand George.
La guerre, c'est la paix
La liberté, c'est l'esclavage
L'ignorance, c'est la force



dimanche 9 février 2020

Rachid et Mick


 Joe Strummer a toujours confessé qu'une de ses plus grands hontes remontait à 1991, le jour où le tube dance des Clash a été adopté par une armée américaine qui retapissait l'Irak de ses bombes (ce qui, une fois encore, constitue un superbe contresens vis à vis de paroles dans lesquelles des militaires finissent par désobéir à leurs ordres).
Petit génie de la reprise, Rachid Taha en fit une énergique version, Rock el Casbah, en 2004 (album Tekitoi). Ci-devant guitariste des ex-gloires du punk et d'après, Mick Jones avoua alors préférer la version de notre cher disparu à leur originale.
Il était donc logique que ces deux-là se retrouvent pour faire remuer une fois encore les popotins du public. C'était en 2006. 


Pour mémoire, la version originale, dont le batteur, Topper Headon a toujours revendiqué le riff de base au piano. S'étant fait virer du groupe quelques temps après pour toxicomanie, le gars sur la vidéo est le premier batteur du groupe, Terry Chimes, qui fut tardivement repris. Des Clash qui n'allaient pas tarder à se séparer, tués par leur propre gloire (LP Combat rock, 1982).


dimanche 1 décembre 2019

Du Wagner et des Clash

Dieu que la guerre est jolie
Il arrive souvent qu'une réplique particulièrement pertinente ou bien sentie passe de l'écran à la rue. Il arrive aussi, mais plus rarement, qu'elle inspire une chanson.
C'est le cas de la sentence d'anthologie proférée par Robert Duvall en colonel "I like the smell of napalm in the morning" Kilgore du septième de cavalerie dans Apocalypse now de Francis Ford Coppola (1979).
Si à l'époque de sa sortie le public et la presse francophone retinrent surtout l'attaque au son de la Chevauchée des Walkiries ( "chaque fois que j'écoute Wagner j'ai envie de rayer un village de la carte" aurait pu commenter un autre réalisateur) la sortie de cet amoureux du surf qui programme son attaque sur l'horaire des marées ponctuée par un Charlie don't surf !* définitif devint une expression populaire chez les anglo-saxons.
Une séquence (raccourcie) du glorieux cabotin. 

 

Et sa reprise par The Clash dans leur disque mal aimé Sandinista ! (1980). Une chanson qui tient finalement bien la distance ne serait-que par ses paroles prémonitoires et le chant de Mick Jones.



lundi 4 février 2019

Les Vanneaux hors-la-loi

André, bandit tragique, guillotiné à 19 ans

On a donc chanté les réprouvés de l'autodéfense sociale, les opportunistes de la situation historique et les guérilleros qu'on nommait brigands.
Ce qui, comme plongée dans le monde du crime, donne :

Bobby Fuller Four                               I fought the law
Daddy Sucks                                        Mandrin
Joan Bez                                               O Cangaceiro
Leon Gieco                                          Bandidos rurales
Johnny Cash                                        Ned Kelly
Ideflawen                                            Arezki Ibacir
Eugenio Bennato                                Brigante se more
Camera Silens                                    Classe criminelle
Ben Rogers Trio                                 Somali pirate song
Adaptat Sia                                        Aldar Kose
Townes Van Zandt                             Pancho and Lefty
Rghiss Abdenour & Chriff ben Abbas    Messaoud Ugzelmad
Mala Fama                                          Juanin y Bedoya
OTH                                                    Le rap des Rapetout
Bruce Springsteen                              Jesse James
Billy Joël                                             The ballad of Billy the Kid
Patrick Denain                                    À la Courtille                                           

Pour semer les sbires, braquer les banquiers ou faire dérailler les trains, il suffit de cliquer là.
 
Tiré du film Rude Boy, une reprise de Bobby Fuller Four par le plus grand groupe de l'époque






Une autre version de la calabraise, cette fois en Banditi si muore par Golaseca, groupe sarde


Et comme le sujet manque de femmes, une brève bio de la reine des bandits de l'Uttar Pradesh : Phoolan Devi


mardi 4 décembre 2018

Les Vanneaux descendent aux enfers

Rien de mieux que Bosch pour avoir une petite idée de la chose
Dans un grand mouvement de solidarité, les Vanneaux ont décidé d'accompagner notre président, notre gouvernement, nos députés faire un petit tour aux enfers.
Hélas ! Lucifer étant plus balèze que nous, divers bugs durant l'enregistrement nous privent de nos judicieuses et joyeuses introductions, du moins pour deux morceaux. Bon, on a recollé les chansons tronquées.
Bonne écoute...

Little Bob Story                        Riot in Toulouse
Thiéfaine                                  1ère descente aux enfers par la face nord
Higelin                                      Ici c'est l'enfer
Zone infinie                              L'éternel retour
The Ruts                                   Babylon's burning
Max Romeo                              Chase the devil
Big Bill Bronzy                         Hell ain't but a mile and a quarter
Roberto Goyeneche                  Yira, yira
I Am                                          L'enfer
Hannes Wader                          Die Moorsoldaten
Theodorakis                              To stageio
Uncle Topedo                            Satan kingdom must come down
The Jam                                     Private hell
Niska                                         Story X
Austin Pitre                               Les flammes d'enfer
La Cliqua                                  Dernier jour sur terre
Willie Dunn                               I pity the country
Sandie Shaw                             Sympathy for the devil

On peut retrouver toute ce fatras en cliquant là

On se quitte avec le Père Joe au meilleur de sa forme nous amène tout droit en enfer (du Vietnam en l'occurrence).

 

Et une surprenante reprise de l'australien (et ex Saints) Ed Kueper



mercredi 12 septembre 2018

Rachid Taha 1958 - 2018


On ne peut pas dire qu'il se soit économisé.
Né dans l'Oranais, arrivé en Alsace avec ses parents à l'âge de dix ans, ouvrier à l'usine Thermix à Lyon, puis fondateur du groupe Carte de séjour en 1981, personnage des pentes de la Croix-Rousse (il y tenait la boite de nuit Le refoulé) et de la Guillotière, Rachid Taha a entamé sa carrière solo en 1991 avec le renfort de l'ex Gong, Steve Hillage.
Il est mort dans la nuit du 11 au 12 septembre.
Avec lui, c'est encore une partie de notre jeunesse qui fout le camp.


Un petit extrait de journal de FR3 en 1982

mardi 28 février 2017

L'Herbe Tendre outre-Channel

Parfois, on ne peut s'empêcher d'aimer les Brits
 

De la bande à Robin Hood à celle des Monty Python, des luddites aux skinheads, de Michael Caine à Johnny Rotten, de Jonathan Swift à George Orwell, les sujets de sa gracieuse majesté nous ont toujours quelque peu esbaudis.
Et ces derniers temps, on ne peut pas nier que le Royaume-Uni (jusqu'à quand, au fait ?) soit l'objet d'une riche actualité.

Fascination, amusement ou haine, les rapports entre les deux nations impérialistes situées de chaque côté de la Manche ont été historiquement aussi riches que variés.
Bien évidemment, ça c'est pas mal reflété dans le domaine de la chanson.

L'Herbe Tendre fêtera (ou déplorera ?) donc le Brexit à sa manière le lundi 6 mars à 18h sur les 92.2 fm pour les amis de la violette et du cassoulet, sur canal sud.net pour le reste du monde. Thanks, mates !

Guerres sociales et mondiales, racisme, colonialisme, nucléaire : soixante-dix années de l'histoire britannique brillamment résumées par The Clash dans Something about England (1981)




De les aimer, un peu, beaucoup, passionnément...

lundi 28 novembre 2016

En décembre, tout le monde kiffe la police

Flics d'antan

(...) Demain après-demain dans huit jours peut-être
les bruits des plaques d'égout sautant sur la gueule des flics
tailleront dans le ciel autant de bleu qu'il en faut pour
la tête de la plus jolie femme du monde. 
Benjamin Péret "Rendre l'âme" (1934)

En Espagne on les appelle "chiens", aux États-Unis "gorets" après les avoir nommés "bœufs", en France "poulets", "vaches", "bourriques" ou "perdreaux" et il y a longtemps "hirondelles". Prolongation de notre émission animale ? Nullement.
Le bras armé de l'État a toujours usé de méthodes qui ont fait sa renommée et, de ce fait, entretenu avec la populace des rapports aussi riches que variés.
Qui se reflètent évidemment dans la chanson populaire. On rappelle qu'une très recommandable anthologie sur le sujet est sortie l'an dernier.
Et c'était avant la "loi travail" et les manifs de policiers qui veulent qu'en plus on les aime (et il nous resterait quoi à nous?) Nous nous inspirerons donc de cet ouvrage salutaire pour faire un tour chez nos policiers et peut-être ceux des autres.

Ce sera le lundi 5 décembre à 18h sur le 92.2 de Radio Canal Sud.

En apéro, un extrait du film de Ray Gange "Rude boy" où l'on constate que la seule évocation des bourres met le regretté Joe Strummer en transe.


The Clash (Live) Police And Thieves (Rude Boy) par caro-ole07

Et d'aujourd'hui

jeudi 12 mai 2016

Terroristes et casseurs (2) : Anarchy in the UK (Angry Brigade)

Les Huit de Stoke Newington
Oyez, oyez cette histoire édifiante : le 12 janvier 1971, le ministre du travail britannique, James Carr, maître d’œuvre d'une loi sur les relations industrielles (Loi travail, quoi) qui a provoqué une vague de grèves et de manifestations, a vu sa luxueuse baraque soufflée par deux bombes.
Selon une revue underground :" Les aménagements de la cuisine de Robert Carr ont été réalisés par une entreprise de démolition bien connue : la Angry Brigade (Brigade de la colère)".
Extrait du communiqué numéro 5 de ladite petite entreprise :
" Nous nous attaquons à la propriété, pas à la population.
Robert Carr serait mort si nous l'avions voulu.(...) Seuls les fascistes ou les membres du gouvernement s'en prennent aux gens (...) La démocratie britannique s'est édifiée sur plus de sang et de terreur qu'aucun autre empire* (...) Sa police est brutale (...) Et voilà que son gouvernement déclare une guerre de classe. Le projet d'Industrial Relations Act de Carr en est partie prenante, il est censé déséquilibrer le rapport de force. Nous avons lancé la contre-attaque : la guerre sera gagnée par les prolétaires armés de bombes."
En trois ans, ce groupe, jusqu'ici inconnu des services de police, revendiquera plus ou moins 25 sabotages, principalement à Londres et publiera une cascade de communiqués énervés, ironiques, menaçants, poétiques, un peu situationnistes sur les bords et tous plus réjouissants les uns que les autres.

 La Brigade,  précisera bien que ce nom est utilisable par tout un chacun : "La Angry Brigade se trouve partout où deux ou trois révolutionnaires attaquent la société de classe" (extrait du communiqué n°6)
Ses objectifs sont aussi variés que compréhensibles par tous : ambassades d'Espagne franquiste ou d'Afrique du Sud, centres de recrutement de l'armée, commissariats, casernes, concours de Miss Univers, domiciles de patrons, ou de ministres, ou de juges, centre commercial de "mode hippie", ordinateurs de Scotland Yard, pubs ayant refusé de servir des grévistes et même... deux étages de la Post Office Tower (Tour des communications).
Bilan humain : une blessée légère, une domestique du ministre Carr envoyée en avant par son patron pour évaluer les dégâts au moment de l'explosion de la deuxième bombe.
Bilan de la répression : une meute de flics complètement largués lancée aux trousses des saboteurs. Ils vont patauger pendant trois ans, faire fermer des journaux, rafler des Irlandais, puis des anarchistes, infiltrer les milieux subversifs et, finalement, arrêter huit personnes, quatre femmes ( Angela Weir, Kate Mc Lean, Anna Mendelson et Hilary Creek) et quatre hommes ( Chris Bott, Stuart Christie*, Jim Greenfield et John Barker). Jugées à Stoke Newington, quatre seront acquittées et quatre lourdement condamnées.
Ironie de l'affaire, ces huit là étaient déjà prisonniers lorsque se sont produits trois des attentats les plus bruyants de la Angry Brigade.

Disparue peu après le procès, la Brigade reviendra en 1983 / 1984, sous Thatcher, pour quelques sabotage et pieds de nez, notamment durant la grève des mineurs.

Évidemment, en cette période 1968 / 1972, les actions du groupe ont été relayées, discutées, soutenues, critiquées, décriées par les journaux de la contre-culture, les fanzines, les militants et agitateurs habituels ou occasionnels et même chantés par divers groupes.
Et ils sont toujours une légende, la preuve :



Jusqu'à notre cher culpabilisé et maladroit Joe Strummer qui s'en inspira, avec sa bande, en 1978 :

* Ça se discute ! (ndc)
** L'anarchiste écossais Stuart Christie avait déjà connu les geôles franquistes pendant trois ans pour avoir rendu quelques services à des camarades Espagnols.

Ps : Ceci est un résumé à la louche. En français, on trouve Angry Brigade : Contre-culture et luttes explosives en Angleterre (1968-1972), de Servando Rocha (L'Échappée, 2013 ) et Angry Brigade : Éléments de la critique anarchiste armée en Angleterre, (Ravage Editions, 2012).