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samedi 25 septembre 2021

Dutronc chez les Helvétes

 
Il est communément admis que c'était le temps où, en France, on ne savait pas jouer de rock 'n roll, pas plus qu'on n'était foutu de sonoriser un concert correctement. En France, je ne sais pas, pour tout dire j'étais pas au Golf Drouot, mais en Confédération Helvétique, il semble qu'on ait su organiser un concert proprement.
La preuve: on tombe par hasard sur cet enregistrement de Jacques Dutronc capté à Yverdon-les-Bains, riante station thermale vaudoise, en 1966. 
Miné par le service militaire obligatoire, le groupe originel, El Toro et les Cyclones, s'est séparé l'année précédente et le beau Jacquot s'est acoquiné avec Jacques Lanzmann pour entamer une carrière solo.
Des Cyclones, il reste ici Hadi Kalafate à la basse (un pote de jeunesse qui accompagnera ensuite Chamfort et Dick Rivers en tâtant du cinoche) et on trouve aussi Jean-Pierre Alarcen à la guitare (futur grand complice de François Béranger) et Alain Chamfort (lui-même) à l'orgue.
Si les gars avaient l'air aussi à l'aise sur scène, c'est que cette année là, ils se sont enquillés la bagatelle de 200 concerts (Little Bob doublé!). 
Outre, les désormais classiques du duo dynamique, ils font ici deux reprises, une de Michel Polnareff et l'autre de... Mireille Mathieu !
Ils envoient donc : 
01 - Mini, mini, mini 02 - Sur une nappe de restaurant 03 - On nous cache tout, On nous dit rien 04 - Les gens sont fous, les gens sont flous 05 - La Compapadé 06 - Qu' elle est belle 07 - L'Amour avec toi 08 - La fille du Père Noël 09 - L'Espace d'une fille 10 - Les cactus 11 - Les playboys 12 - Et moi, et moi, et moi.
Et crac, boum hue !

samedi 18 juillet 2020

Garageux Brits et pop française des années 60



Quand on mets un zeste de nostalgie dans un bouillon d'exotisme kitsch, ça donne parfois quelques bizarreries.
Ainsi, alors que nous-autres, petits frenchies avons été élevés dans le culte des Kinks, des Pretty Things, des Who, de Johnny Kidd et des swinging sixties, voilà-t-il pas qu'une bande de galopins issus de la mouvance de Wild Billy Childish, notre rocker, poète et peintre surproductif chéri de Chatham (Kent) s'amuse à rejouer nos misérables années soixante.
Édités chez le très recommandable label garagiste Damage good, ce combo, tout bêtement nommé Dutronc est composé de Parsley (issu des Bristols, des Solar Flares, de The Adventure of Paisley, etc.) au chant à l'accordéon et à la basse, de Bruce Brand ( Thee Headcoats, the Pop Rivets, the Milkshakes...), guitare et chant de "Bongo" Debbie (Thee Headcotees, pendant féminin des précédents, The Nuns...) batterie et chant et de Rudie, bassiste à géographie variable.
Nos lascars passent donc leurs fins de semaine à reprendre Serge Gainsbourg, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, les Charlots, etc.
À ce jour, ils ont sorti un album et un EP quatre titres.
À noter que les plaisantins jouent parfois aussi sous l’appellation des Baby Birkin en reprenant devinez qui.
On les trouve ici en concert avec Dodécaphonie (des Problèmes )


Une version du Temps de l'amour de la grande Françoise.


vendredi 7 septembre 2018

An Pierlé à Paris


On tombe par hasard sur cette énergique version (en playback ? On s'interroge... ) du tube de 1968 signé par  Jacques Dutronc, Jacques Lanzman et Anne Ségalen envoyé tambour battant par la Belge An Pierlé, née en 1974 et ayant neuf albums à son actif.
Malgré une déplorable qualité d'image, ça donne une idée de l'enthousiasme de la dame.
Par contre, on est prié d'arrêter la projection à la fin du morceau, les commentaires des crétins médiatiques alliant la vulgarité à l'inutilité. 



samedi 31 mars 2018

Archives du scopitone (6) Dutronc classieux.

Allez, une pause nostalgie facile : musique : Jacques Dutronc, paroles : Jacques Lanzmann (qui d'autre ?)
Un goût exquis, si parisien, rehaussé d'une chorégraphie audacieuse. L'histoire n'a pas retenu les patronymes des "boys".
C'était en 1966 à la Radio Télévision Suisse


Pourquoi lui ? Parce que lors de la grève à l'ORTF, en 68, c'est son Il est 5 heures, Paris s'éveille qui passa en boucle... On y revient lundi prochain de 17 à 19h.

lundi 21 novembre 2016

Bijou et Bijou SVP


C'est en 1976 que Philippe Dauga, bassiste et chanteur, Vincent Palmer, guitares, chant et lunettes noires, et Dynamite Yann à la batterie, sortent de leur cave avec l'ambition de changer la face du rock hexagonal.
À cause de leurs costards et de leur rhythm'n blues nerveux, on les a d'abord pris pour des mods à la française alors qu'ils s'apparentaient à merveille à la vague de groupes de pub rock (rock de bistrot, quoi) qui secouaient les cocotiers (sic) d'outre-manche : Dr Feelgood, Eddie & the Hot Rods, Count Bishop, Sean Tyla Gang, etc.
Et d'ailleurs, tout ce petit monde du tchacapoum de comptoir et du punk naissant va se retrouver aux deux premier et uniques festivals punk en France, ceux de 1976 et 1977 à Mont-de-Marsan. Bijou y a fait des apparitions remarquées.
Contrairement à la plupart des rockers de l'époque, Bijou n'a jamais renié ses grands ancêtres, ici par exemple : 
 
C'est en reprenant les "Papillons noirs", de Gainsbourg qu'ils s'acoquinent avec l'auteur au creux de la vague et le font regrimper sur scène pour leurs rappels. Reconnaissant, il leur écrira Betty Jane Rose en 1978.
Les voici ici réunis. Et puisqu'on citait, Dr Feelgood, nos petits gars de Juvisy ont carrément emprunté le riff de "Watch your step" au maître Wilko Johnson. On la passe en hommage aux nouveaux maîtres des USA.


Mais le parolier attitré du groupe était essentiellement Jean-William Thoury, manager du groupe. 
Malgré un succès d'estime et quelques semblant de tubes comme "Rock à la radio", "Danse avec moi" ou " Ok Carole", ils se sont retrouvés victimes de la vague anti-rock des lamentables années 80. Et ils sombrèrent dans la tourmente.
Mais dans les années 2000, Dauga a remonté les Bijou SVP (lire Sans Vincent Palmer).
Il tourne encore avec Frantz Grimm (gtre) et Jo Mathis (Batt.) et ça continue (presque) comme avant. Quoi ? Le rock, une musique de vieux ?
On les retrouve avec le gars Didier Wampa en invité.


dimanche 22 mai 2016

King Khan fils de Dutronc !


 
Arish Ahmad Khan, alias King Khan, est certainement un des rockers les plus loufoque de la planète. Canadien bilingue (et même largement plus) d'origine indienne, ce furieux s'est établi à Berlin depuis une dizaine d'années.Vieil habitué des garage band, il a joué avec les Spacehits, les Kukamungas, BBQ, King Khan and the Shrines, les Almighty Defenders, le rappeur GZA...

Et voilà-t-il pas qu'à l'instar de son collègue british Billy Childish, celui qui avait monté un groupe sobrement appelé "Dutronc", notre sympathique rocker en tongs s'est pris de passion pour le dandy fumeur de cigares, celui qui relevait quelque peu le niveau des yé-yé, le grand ancêtre du swinging Paris.
Ça va au point d'aller se revendiquer comme son seul, son unique, héritier !

Émerveillé par sa découverte, l'escogriffe le braille à qui veut bien l'entendre en faisant un sacré raffut se terminant en punk hystérique.
Ceci en est témoin : une vidéo désargentée tournée sur un toit de Brooklyn lors de sa tournée de 2008. Sauvage.


mercredi 1 avril 2015

Avril : un anniversaire tout en méchanceté

Notre équipe va-telle enfin s'atteler à préparer une émission ?
Qui l'eut cru ? 
Suite à une discussion nocturne, correctement arrosée sur une terrasse arabo-andalouse, voici trois années que l'Herbe Tendre s'est mise à hanter les ondes puis le ouèbe via ce blog. 
On a manqué s'appeler "La balade des pendus". 
Suivant les avis du grand Villon, certains sont allé se faire pendre ailleurs. D'autres sont arrivés. Mais l'un dans l'autre, voici notre trente sixième émission. 
Et comme on avait de la matière, on a décidé de refaire un tour dans notre quart d'heure de la haine, comme il y a déjà deux ans, on va se vautrer dans la méchanceté. 

Illustration : du Dutronc en grande forme, faut dire qu'il était alors acoquiné avec un célèbre marcheur.


 


On vous attend donc le lundi 6 avril à 18h à Canal Sud pour boire un verre en zizique
Après réflexion, l'équipe a convenu d'un choix judicieux

mardi 1 octobre 2013

Et Dutronc lui aussi se convertit


Non sans avoir loué comme disciples quelques Forts des Halles rhabillés pour l'occase.
Encore un de ces coups de mode dont la pop française était coutumière.
Mais comme Jacquot a la classe et se fout de tout (de tous ?) c'est délicieux.
Malheureusement ces rapiats de l'Ina ne nous le laissent qu'en lien. 
Mais ça vaut le coup d'oeil juste là


mardi 13 août 2013

ARCHIVES DU SCOPITONE (1)

Notre cher Jacquot en 1966 et en grande forme.
Au passage, admirez la chorégraphie ainsi que le cadrage (Boire ou filmer...Il faut choisir)