![]() |
De Barcelone à Madrid (note d'espoir œcuménique empruntée au Moine Bleu). |
C'est à son bon cœur qu'on reconnaît le petit commerçant.
Frank & Golo, Ballade pour un voyou.
Le commerce est, par son essence satanique. C'est le prêté-rendu, c'est le prêt avec le sous-entendu : Rends-moi plus que je ne te donne.
Baudelaire, Mon coeur mis à nu.
Le commerce est vieux comme le monde. Du jour où plusieurs individus vivent sous le même voisinage, il s'établit entre eux des échanges. Que l'on nomme cela d'une façon ou d'une autre, peu importe, le fait est là. Les sociétés primitives subirent cette loi, la société des camps de concentration n'y échappa point.
Christian Bernadac, Des jours sans fin (Mauthausen III).
Pas besoin de vous faire un dessin après un tel préambule. Le mois de décembre, son Père Noël, sa grande bouffe, ses illuminations nocturnes nous a semblé le moment idéal pour revenir sur une activité humaine à laquelle la modernité est allée jusqu'à accoler le paradoxe "d'équitable" en certaines occasions.
On vous vendra donc notre temps d'antenne le lundi 4 décembre à 17h30 sur les 92.2fm de Radio Canal Sud.
Pour patienter, un monsieur 100 000 volts très en verve, à l'Olympia en 1970, en compagnie du violoniste monsieur Pointu nous fait l'article de la vente absurde.