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samedi 18 juillet 2020

Garageux Brits et pop française des années 60



Quand on mets un zeste de nostalgie dans un bouillon d'exotisme kitsch, ça donne parfois quelques bizarreries.
Ainsi, alors que nous-autres, petits frenchies avons été élevés dans le culte des Kinks, des Pretty Things, des Who, de Johnny Kidd et des swinging sixties, voilà-t-il pas qu'une bande de galopins issus de la mouvance de Wild Billy Childish, notre rocker, poète et peintre surproductif chéri de Chatham (Kent) s'amuse à rejouer nos misérables années soixante.
Édités chez le très recommandable label garagiste Damage good, ce combo, tout bêtement nommé Dutronc est composé de Parsley (issu des Bristols, des Solar Flares, de The Adventure of Paisley, etc.) au chant à l'accordéon et à la basse, de Bruce Brand ( Thee Headcoats, the Pop Rivets, the Milkshakes...), guitare et chant de "Bongo" Debbie (Thee Headcotees, pendant féminin des précédents, The Nuns...) batterie et chant et de Rudie, bassiste à géographie variable.
Nos lascars passent donc leurs fins de semaine à reprendre Serge Gainsbourg, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, les Charlots, etc.
À ce jour, ils ont sorti un album et un EP quatre titres.
À noter que les plaisantins jouent parfois aussi sous l’appellation des Baby Birkin en reprenant devinez qui.
On les trouve ici en concert avec Dodécaphonie (des Problèmes )


Une version du Temps de l'amour de la grande Françoise.


dimanche 16 juillet 2017

L'autre Nobel en chansons

L'auteur en jeune homme (merci à Rimbaud)
Maintenant que les querelles inutiles autour de l'attribution du Nobel de littérature au Robert Zim' se sont tues, intéressons-nous au cas du Nobel de littérature millésime 2014.

On a tout d'abord bien rigolé lorsqu'on a appris que le Prix (avec un grand P comme dans la respectueuse) avait été attribué à un zigue qui a toujours détesté s'exprimer en public, victime d'une timidité maladive, bafouillant dès qu'on le regarde qui se voyait donc obligé d'y aller de son petit discours devant le gratin de l'académie suédoise.

Voyez-donc, en illustration,  ce brillant extrait d'Apostrophes (1985) dans lequel la cuistre malpolie de service coupe notre nobelisable plutôt embarrassé.


On ne va pas ici vous résumer la carrière du type aux 29 romans et aux 8 scénarios (dont Lacombe Lucien de Louis Malle) plus quelques pièces de théâtre, il y a d'excellents sites pour ça. Ni revenir sur son lourd passé familial à l'heure où il est du dernier chic, au sein de la république des lettres, d'avoir eu des parents collabos. Quoiqu'un paternel comme celui-là, on comprend que ça vous fournisse le prétexte à une demi-douzaine de bouquins.
Comme de bien entendu, on va plutôt s'arrêter sur l'auteur de chansons.
En 1967, il en écrit une vingtaine mises en musique et interprétées par Hugues de Courson, futur Malicorne. La reconnaissance de l'écrivain donnera à une maison de disque (Ballon noir) l'idée d'en ressortir certaines sur l'album Fonds de tiroir en 1979. Bide incontestable.
Toutefois, en 1968, certains morceaux, à l'accent quelque peu Gainsbouriens, avaient connu un beau succès chantés par François Hardy (Étonnez-moi, Benoît), Régine (L'aspire à cœur) ou Myriam Anissimov (À tout petits petons).
En 1993, le groupe Casse-pipe reprendra deux chansons du couple Modiano / De Courson, sur son premier album Chansons noires Tome 1. Parmi elles, La coco des enfants sages,  ici en version originale tirée de l'album méconnu. Pour l'anecdote, les chœurs sont pris en charge par les filles d'Hugues de Courson Anaïs et Leïto.


Remettons-en une couche avec le duo Radiomatic (Pascal Parisot et Fredda) reprenant le classique de Françoise Hardy en twist énergique.