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dimanche 12 août 2018

Le groupe Octobre

On en reconnaît quelques-uns
« On a souvent parlé du groupe Octobre, mais rarement avec justesse » confiait l'excellent Raymond Bussières.
L'histoire du Groupe Octobre et de sa relation compliquée, conflictuelle, avec le Parti Communiste, n'a duré que quatre années.
Car cette compagnie va se saborder, comme la Fédération du théâtre ouvrier de France, après la victoire du Front populaire, sur fond d'engueulades de ses membres quant à la nécessité de s'engager dans les Brigades internationales (ce qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler La Belle équipe).
Alors, pour se remettre une tranche de cette troupe mythique et déguster quelques extraits, une émission du 21 février 1974 "Remettez-nous ça : Le Groupe Octobre", de Gérard Descotils et Jean-Jacques Vierne.
Avec Raymond Bussières, Jean-Paul Le Chanois, Pascal Ory, Pierre Prévert, Maurice Baquet, Roger Blin, Jacques Prévert et Paul Grimault.



Dans la même ligne, un sketch télévisé du 30 décembre 1957 dans lequel Raymond Bussières, Claude Pieplu, Cora Vaucaire et Robert Destain improvisent une trame en déclamant uniquement le mot "Ah".


vendredi 18 septembre 2015

Comptine joyeuse (l'assassin habite au 21)



On ne révélera pas ici ce qui pousse l'impayable Raymond Bussières à provoquer le gros pandore qui passe par hasard (mais en est-ce vraiment un ?) sous son réverbère.
Sachez juste que le bougre a ses raisons.
Ce film de Henri-Georges Clouzot (d'après un roman de Steeman) date de 1942 et fut, comme de bien entendu, produit par la très officielle et vert-de-grise "Continental".

Nul doute que le cinéaste enrobe les rapports entre populace et flicaille mais essayez-donc un peu d'imiter notre Raymond perché de nos jours, voir si la chanson se termine avec ou sans violon ou simplement au taser.
Reste que, comme il a été souvent dit l'occupation fut une riche période pour le cinéma français.

Ces quelques minutes en témoignent.

mardi 13 janvier 2015

Brassens au cinéma



Notre Sétois moustachu ne fit qu'une apparition au cinéma, c'était dans Porte des Lilas, en 1957.
Et il jura qu'on ne l'y reprendrait plus !
Le grand timide a dû très modérément apprécier de se retrouver en haut de l'affiche là où son rôle, celui de "l'artiste," est assez artificiel et convenu.
Toute la musique du film est de Brassens, soit avec nouvelle orchestration, soit interprétée par le bourru en personne.

Ce film de René Clair* fut plutôt décrié et méprisé par le public du chanteur.
On y trouve pourtant du beau monde : Pierre Brasseur, impérial à contre-emploi en oisif fasciné par un pègre et par un amour impossible, Bubu (Raymond Bussières) en loufiat, Danny Carrel, sa fille, en fleur de la zone qui rêve d'ailleurs, Henri Vidal, truand minable et baraqué, ...
Un portrait du populo autour des puces, celui que Brassens a tant chanté.

Même si la représentation des fortifs et de leurs alentours fait déjà carte postale de ce qui fut et n'est plus, pour ne pas dire que c'est carrément du carton pâte, on ne peut s'empêcher de déguster quelques bons moments dans ce mélo qui commence en conte anarchisant avant de prendre un tour quelque peu moraliste.

Les vidéos ayant été supprimées, on vous envoie le film
Encore raté ! Les ayant droits étant délicieux, on envoie une autre séquence :



Accompagnée d'une photo gentiment empruntée à Pop 9
*Adapté du roman La grande ceinture de René Fallet