On a chanté n'importe qui, en fait |
C'est édité par l'amicale des chansonniers amateurs bénévoles (sic) et ça se trouve en fouinant un peu. 93 pages de poésie pure.
On navigue du Roman de la Rose (en 1275, déjà) à Zone Libre, de Charles Le Page à Caussimon, d'Eugéne Pottier au GAM, des Mazarinades aux graffitis contemporains et moult etc.
On se prend à découvrir des gens que l'on n'attendait pas là, plaisantes surprises, à chercher les absents, souvent en vain, à se bidonner sur le glossaire ou sur la rubrique "la police par elle-même".
Tout ça étant richement pourvu en illustrations.
L'ouvrage indispensable aux ennemis des cognes. Pour ne pas bronzer idiot avant d'aller bronzer rayé.
Citations :
Les bois de lit appellent les gendarmes
Qui ne veulent pas détacher les pendus
Il n'y a pas souvent de pendus mais les gendarmes
On les pend de temps en temps
Et ce n'est pas dommage.
Benjamin Péret (1927)
Lorsque la police avoue son impuissance, je me sens tout ragaillardi : il y a de l'espoir.
Romain Gary (1967)
Un titre du père François qui n'a pas pris une ride. C'était pas mieux en 1979.
Suivi de l'inévitable classique de 1967, joué par les Equals, groupe british rythm' n blues, mods atypiques et métissés menés par Eddy Grant (qui fera son retour avec du reggae poussif dans les années 80)