Affichage des articles dont le libellé est Métal Urbain. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Métal Urbain. Afficher tous les articles

mardi 6 septembre 2016

Septembre : Chansons violentes

Mods et rockers en week-end à Brighton
Émission insoutenable qui nous a laissé sidérés.
Comme on dit de nos jours.

Générique surprise
Les Shériffs                À coup de battes de base-ball
Béruriers Noirs          Chromosome Y
Gérard Manset           On ne tue pas son prochain
Germaine Montéro     La complainte du Bon Pasteur
Juliette                         Les tueuses
MM                              La violence
Dick Annegarn            Robert Caillet
Julos Beaucarne          Lettre à Kissinger
Pino Masi                    La violenza
Mise en Demeure        Violence légitime, mon oeil
Eugéne Mora              Bwa Brûlé
Noêl Akchoté              Josquin Baston
Renaud                       C'est mon dernier bal

On peut donc écouter et télécharger à cette adresse.
Une chanson violente par essence : un titre mythique des Métal Urbain, joué la première et dernière fois à la télévision à l'émission "aujourd'hui Madame" en 1978.



En supplément un classique de l'anarcho-punk.
Ce qui est bath chez Conflict, c'est qu'ils ont toujours l'air de déclamer un manifeste.

lundi 13 janvier 2014

MéTAL UrBAIN n'aiment pas la modernité



Devant l'incompréhension, voire la haine, du public parisien notre  joyeuse bande de provos (vous trouverez un article qui résume leur carrière sur ce lien) décida comme beaucoup d'autres à l'époque de tenter sa chance en Angleterre.
Ils eurent là-bas un succès d'estime et enregistrèrent ce titre chez John Peel, le célébre DJ de la BBC qui organisait des sessions live restées légendaires et dont on trouvait une bonne partie en vinyl, car les versions conservées par les techniciens "broadcasteux" étaient souvent supérieures aux enregistrements en studio.
"Ordinateurs dans la tête et caméras dans les rues..." Ce FUTURAMA, y a été gravé le 11 octobre 1978, offrant une vision de l'avenir beaucoup plus sinistre et plausible que les habituelles ritournelles post-apocalyptiques des punks de l'époque omnubilés par la Guerre Froide.


mardi 16 avril 2013

METAL URBAIN

Les hommes morts sont toujours célébrés

 

    Lorsque le rock était encore dangereux, entre bastons de bandes pour deux mètres carrés de trottoir et charges policières terminant les (rares) concerts naquit un groupe qui était destiné à devenir directement légendaire au rayon des freaks teigneux.
    Formés sous le doux nom de SADE (qu'un groupe bien plus propre et maniéré leur piquera quelques années plus tard) en 1976, Eric Debris (Voix, boite à rythme), Zip Zinc (synthé) et Rikky Darling (guitare) vont croiser la route d'un énervé notoire, bientôt connu sous le pseudo de Clode Panik, qui n'aura pas son pareil pour vociférer slogans et dégueuler son écriture automatique dans un micro.
    Métal Urbain naîtra en hommage à l'album bruitiste et insupportable du Lou Reed obscur de l'époque, Metal Machine Music.

    Les premiers concerts de nos quatre cavaliers vont bien sûr mal se passer et virer à l'affrontement mais ils verront la naissance d'un style souvent copié et jamais atteint jusqu'à nos jours.
    Zip Zinc, batteur pour un temps et bidouilleur au balbutiement de l'électronique fabrique ses instruments de percus pour des raisons avant tout économique, vu le prix des synthés en 1976. Même s'ils sont remarqués par un label qui leur propose une semaine de studio, Rikky Darling va rester avec l'autre groupe dont il est guitariste, Asphalt Jungle ( allusion au film de John Huston, en français « Quand la ville dort »)
    Le groupe embauchera donc deux frangins, Nancy Lüger et Hermann Schwartz (admirez la finesse des pseudos de cette époque !) aussi minimalistes que prompts à protéger le matos en cas d'embrouille.
    Le premier 45 tour sera divisé entre « Panik » en face A, long cri de haine où il est question d'éclater la gueule du président de la république et « Lady Coca-Cola » en B, pur exemple de texte décousu représentatif du folklore punk mélangeant sado-maso et misère sexuelle sur fond de tapage supersonique.
    Mais quel fut le programmateur sadique ou situationniste qui leur réserva leur premier et unique passage télé à l'émission « Aujourd'hui Madame » ( programme de 15h élaboré pour les ménagères giscardiennes) ?




    Évidemment, le monde du show-biz prenant peur de ces nihilistes, ils allèrent s'exiler en Angleterre (en chantant en Français ! Gonflés vous dis-je...) où ils n'eurent qu'un succès d'estime tout en alignant des titres impeccables (Futurama, Paris maquis, Clé de contact, Anarchie au Palace, etc.) avant de se séparer une première fois pour cause d'épuisement.
De retenter le coup sous le nom des Métal Boys ou de Dr Mix & the Remix puis de se reformer en....2004 !
    Quelques concerts pour nostalgiques et jeunes plutôt sympas donc.
    Depuis, ils furent cités par Jello Biaffra (ex pape de la côte Ouest et chanteur des Dead Kennedys) imités par les Béruriers Noirs première période ( celle qui va jusqu'à Macadam Massacre) ou Jesus and Mary Chain et reconnus par l'ensemble du cheptel rock extrémiste.

    En bonus on peut aller voir le chouette article de Jello sur le site du groupe : 
dans la partie biographie