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mercredi 12 octobre 2016

Simone Bartel à la télévision (1960)



On aime un peu, beaucoup, passionnément, Simone Bartel, aussi est-ce une joie de relayer ce document mis en ligne par Dominique HMG.
C'était à l'émission "Discorama" du 1er juillet 1960, où elle chantait "Le bal de Meudon", paroles et musique de Claude Aubry. Pour l'occasion, elle était accompagnée de l'orchestre de Jacques Lasry.
HMG a inséré les paroles pour permettre aux internautes de suivre le propos de cette chanson qui, dixit Mac Orlan,
"Participe heureusement aux joies de la banlieue. En général, cette jeune chanteuse s'attache moins aux paysages de la rue française qu'aux paysages sentimentaux de la mélancolie. Elle sait obtenir de ce mot connu des confidences que l'amour protège plus qu'il ne détruit.

"Le bal de Meudon" est tiré du troisième 45 tours BAM de Simone Bartel, où figurent également "Comète" de Paul Villaz et une superbe "Porteuse d'eau" d'Anne Sylvestre.
Il est possible d'écouter tout ce disque sur le site consacré à la chanteuse :
http://simone.bartel.free.fr/streamer...

jeudi 14 janvier 2016

Simone Bartel chante Jean Anouilh

Simone au Photomaton
On vous a déjà dit ailleurs sur ce blog tout le bien qu'on pensait de Simone Bartel, chanteuse attachante, trois fois lauréate du prix Charles Cros et sans doute trop intransigeante pour avoir eu une carrière triomphante.
Laissons lui la parole :
Un jour, dans une librairie, je tombe sur les fables d'Anouilh... Je lis le bouquin dans le train et j'ai de suite idée de les interpréter. Je demande à mon mari Gérard Dournel qui répétait une pièce d'Anouilh (Becket ou l'honneur de dieu) et qui le connaissait bien, de lui poser la question...

Et c'est parti pour un 33 tour de textes du bonhomme qui sera intitulé "Chansons-bêtes" (DISQUES ARION, distribution exclusive CBS
AR 30 D 056 A)


Pour le reste, Anouilh raconte :
Pourquoi CHANSONS-BÊTES ? Parce que ce sont là des chansons et qu'il y est beaucoup question de bêtes - et qu’en somme, il fallait bien trouver un titre.
Un été où je n’écrivais pas de pièce - j’ai longtemps fait une pièce tous les étés, en toute naïveté, à la fois pour me faire plaisir (...), à la fois pour gagner ma vie. Un été, donc, où une volée de coups de bâtons, un peu plus sévère que d’habitude des critiques m’avait dégoûté de cette activité sportive, comme ces skieurs qui hésitent une saison ou deux après leur jambe cassée, je me suis mis un beau matin à écrire une fable... Un peu au hasard, parce que j’avais du papier blanc devant moi, qu’il faisait beau et que j’avais envie de chanter. Je crois bien que c’était La Jument, que Simone BARTEL interprète sur l’une des faces de ce disque.
A l’heure du bain, ma fable était faite et, comme cette matinée m’a paru heureuse, j’ai repris la même formule le lendemain matin, une fable avant le bain. Pendant quarante sept jours, durée de mes vacances... Le quarante-huitième jour, des répétitions me rappelant à Paris, je m’arrêtais. C’est comme cela que je suis devenu, je n’ai pas encore très bien compris pourquoi, l’auteur de quarante sept fables... Ces fables parurent d’abord en Suisse, parce que l’une d'elle, de caractère politique, risquait d’être mal interprétée par des gens qui voient des allusions partout, puis en France, au Livre de Poche, où l’édition s’écoula rapidement quoique, je dois le dire, dans l’indifférence générale de la presse et de la critique... C’était sans importance puisque je ne les avais écrites que pour un plaisir estival. Je m’empressais de les oublier comme le soleil, le vent sur les dunes et l’eau tiède de cet été là...

Et puis, un beau jour, Simone BARTEL, qui avait demandé à André GRASSI de mettre certaines d’entre elles en musique, vint m’en chanter quelques unes et c’est comme cela que j’ai appris que j’étais devenu un auteur de chansons, ce qui était la dernière chose que j’aurais imaginée.
André GRASSI avait mis tant de malice et tant d’esprit dans sa musique, Simone BARTEL, - moitié Damia, moitié Yvette Guilbert- tant de force et de talent, que j’ai été, je l’avoue naïvement, le premier auditeur ravi de ce disque.
 Je vous le dis en toute simplicité - d’abord parce que je m’y connais tout de même un peu, quoi qu’on dise, ensuite parce que ces paroles, écrites dans le songe heureux d’un été ne me semblent plus de moi, et surtout, parce que c’est leur très grand talent à tous les deux qui a tout fait.

Pour aujourd'hui, on se contentera d'un cha-cha-cha virtuose, "La mariée trop belle". Il n'a pas pris une ride. Tout le disque est écoutable à la page qui lui est consacrée sur le site dédié à Simone Bartel. C'est là qu'on a emprunté le texte de ce billet.



Si la chanson ne part pas, vous pouvez l'obtenir à cette adresse. 
 
Un gros merci au Lexomaniaque qui nous a fait connaître cette chanson sur ce site. Une mine de sons pas fréquents !
Et comme Tilidom patine et méprise les pauvres, vous pouvez retrouver la merveille (avec texte intégral) sur cette page du site mentionné ci-dessus.

lundi 22 juillet 2013

SIMONE BARTEL chante Mac Orlan

En 1966, Pierre Mac Orlan a fait paraître un second recueil de chansons, intitulé "Mémoires en chansons" (le premier recueil, "Chansons pour accordéon", était paru en 1953). 
Invitée à l'émission "Au rendez-vous de l'accordéon" du 31 mai 1966, Simone Bartel (née en 1932) chante la première chanson extraite du recueil, "A Sainte-Savine", en présence du poète. 
Ce poème qui débute comme un bestiaire de fantaisie, revient vite sur les massacres de 1914-1918 sur lesquels Mac Orlan, blessé lui même en 1916 près de Péronne, fut quelque peu obsessionnel. 



Extrait du site de Simone Bartel :  http://simone.bartel.free.fr/
Simone Bartel a chanté les poètes, l'amour, la dérison et aussi les révolutions... Beaucoup de ses interprétations se sont dispersées aux quatre vents et seuls les disques demeurent...
C'est une artiste engagée et pourrait-on dire libertaire. Elle n'a jamais fait aucun compromis au show-biz, ce qui ne l'a pas empêchée de débuter avec les plus grands noms de la chanson du Paris de St-Germain des Prés, de Montmartre, avec qui elle a partagé les grands moments de leurs errances et de leurs doutes, de leur réussite...
Métier difficile, enfumé et pour lequel le salaire n'était jamais acquis: les charmes du café théâtre, des cabarets, se paraient de relativisme fonctionnel à tous les étages du commerce. On disait vous déclarer, mais trop souvent sur de fausses fiches de paie...
Elle pense souvent aux autres artistes et ouvriers de toutes les disciplines, qui, devenus vieux et moins chanceux, vivent misérables et abandonnés, dans une société qui ne fera plus rien pour eux. Elle espère que les êtres humains les plus jeunes se dresseront enfin debout tous ensembles, plus éclairés et en paix, exigeant justice pour le monde entier afin de reprendre aux banquiers et autres politiciens ce qu'ils nous ont volé par le mensonge et les armes. 
Souvent entendue à la radio, elle est rarement nommée ! Une interprête -trois fois lauréate du prix Charles Cros, tomberait-elle plus facilement dans l'oubli que ses collègues auteurs- compositeurs-interprètes? 


Seul problème : le site en question ne répond plus. 
Dommage ! On y trouve, entre autres, des inédits d'Eugène Pottier ainsi que quelques disques épuisés fort intéressants.
Si quelqu'un a un contact, merci d'avance de nous le faire passer
Post scriptum tr-s tardif
Eureka ! L'adresse valide est :  http://simone.bartel.free.fr/Simone BARTEL - Acceuil.htm