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mercredi 22 décembre 2021

Petula et les Kinks

Dans un précédent chapitre de ce foutoir, on a déjà abordé le cas d'une reprises improbable de l'indispensable groupe britannique de Muswell, The Kinks.
En voici une autre, bien plus logique.
Née en 1932, Petula Sally Olwen Clark , jeune fille d'Epsom (Surrey) débarque en France en 1957 et y entreprend une carrière en chanson bilingue en pleine période yé-yé. 
Comme en Angleterre elle est signée sur PYE, le même label qu'eux, on imagine qu'elle a eu toute facilité à reprendre en français cette chanson des frangins Davies. Satire de la classe moyenne conformiste, Well respected man fut enregistrée en 1965, période faste pour nos lascars. La voici filmée à l'émission de la BBC Beat club avec un son rachitique mais de vraies images qui bougent. Nos exigeants auditeurs ont une version plus écoutable .

 
La petite anglaise n'avait plus qu'à faire appel à Frank Gérald pour pondre une version conservant un mode ironique et néanmoins gentillet. On se demande même si les producteurs n'ont pas purement et simplement conservés la piste musicale originale des Kinks.
Elle aussi passait à la télévision mais en play-back.

Terminons le cas de Petula par une très méconnue de ses débuts. 
Comme elle avait été prise en main par Serge Gainsbourg, le premier mentor de celui-ci lui écrivit en écrivit une. J'ai nommé Boris Vian, of course, dans Java pour Petula.



samedi 28 mars 2020

Gamberge isolée


Vous voulez savoir à quoi ressemble la prison ? Prenez, la plus belle, la plus confortable pièce de chez vous et restez-y 23 heures sur 24. Quelqu'un vous livrera de la bouffe et vous ouvrira pour une promenade d'une heure. Même dans ces conditions plutôt luxueuses, on verra combien de temps vous allez tenir avant de craquer.
Abdel Hafed Benotman

En attendant Covid. On aura au moins eu un aperçu de ce qu'ont pu ressentir les gens de Tchernobyl ou Fukushima. En espérant que ce ne soit pas un avant-goût. Un accident est si vite arrivé... Surtout avec un personnel réduit.

Et pendant le lock-out, la chasse continue.
Les flics toulousains se jettent sur la place Arnaud Bernard comme la vérole sur le bas clergé. Tout comme les flics parisiens se jettent sur Château Rouge, les flics lyonnais sur la place du Pont, les flics marseillais sur Belzunce, etc. Triste tropisme.

C'est officiel depuis vendredi, nous sommes punis (lire protégés) jusqu'au 15 avril. Comme c'était spécifié comme date de fermeture depuis le 14 mars sur le portail de la bibliothèque d'à côté. Tu parles d'une surprise ! Évidemment, c'est comme ces contrats de merde renouvelable toutes les deux semaines. Mais bon, un jour à la fois.


Sachant que la première Guerre du Golfe de 1990 fut l'occasion d'en finir définitivement avec la télévision, l'épidémie du Covid 19 verra-t-elle le divorce d'avec la radio ?

Une copine du quartier de la Roseraie raconte que dans son immeuble, une femme a mis l'occase à profit pour monter une chorale. Comme de bien entendu, un voisin a ramené tout le monde à la raison en menaçant de les balancer aux autorités compétentes. Comme ils disent à Radio Paris, cette crise a été marquée par de merveilleux gestes de solidarité.
On vous recommande un peu de lecture à ce sujet

Remarquez, c'est pas mieux ailleurs. Dans l'ensemble la citoyenneté collabore aveuglément et il y en a que ça commence à gonfler. Gestapo vecinal par les Lendakaris Muertos d'Iruña (Pampelune).


On profite de l'occase pour dénoncer un autre scandale.
Des soignants de Bilbao en sont réduits à fabriquer leurs propres masques médicaux. Affligeant, non ? (milesker Pott')




lundi 22 juillet 2019

Le jeu des 7 erreurs

I need you par The Kinks (légende du rock, Londres) en 1966


For you, Thee Milkshakes, 1982 (garage artisanal, Chatham)


Et dans le genre jeu de con de l'été, pourrait-on savoir où est passé Steve Caniço suite à son plongeon du mois dernier à Nantes ?

mardi 6 novembre 2018

Les Vanneaux chez les freaks


 Shrek ? Non, le catcheur et poète Maurice Tillet

Vieilles légendes populaires narrées de générations en générations, contes et fait-divers diffusés par des colporteurs, feuilletonistes en mal de sujets chocs, peintres à sensation, cinéma balbutiant, comic books et industrie du disque visant le marché de la jeunesse, toute une culture faite de personnages étranges et plus ou moins inquiétants, plus ou moins monstrueux, gentils ou vilains "monstres".  
Les Vanneaux plongent dons dans cette culture souterraine, honteuse puis dominante de la société spectaculaire.

The Gun Club                    Walking with the beast
Andrex                               Y'a des zazous
Oxmo Puccino                   Cactus de Sibérie
Ivan Mladek                       Jožin z bažin
Chavela Vargas                  La Llorona
Hippocampe Fou                Chasse aux sorcières
Toy Dolls                            Nelly the Elephant
Last World                         Sleepy Hollow
Fu Manchu                         Godzilla
Jefferson Airplane              White rabbit
Maion et Ken                      Bambi
Henri Salvador                   Le Martien
Patrick Abrial                     La vamp rachitique 
2 Balles 2 Négs                   Poètes de la mort
Jerry & Jeff                          Voodoo medecine man
Die Antwoord                     Alien
De Kift                                Brik
The Fleshtones                   Screaming skull


L'émission est à retrouver en cliquant là.

Même cet inclassable qu'est le clown finit par périr. Buvons un coup sur son cercueil : The Kinks, en 1967. C'est chanté par le petit frère du petit génie. 


Car vous fait-il vraiment rire ? (Bruce Davidson)

samedi 16 juin 2018

Point final

RIDEAU !
Après six années de loyaux service, il semble bien que la dernière émission de l'Herbe Tendre de la saison 2017 / 2018 soit... la dernière tout court.
Point de déception ou d'amertume là-dedans, juste, comme dans toute belle histoire d'amour, l'envie d'y mettre un terme avant que l'ennui ne vienne s'imposer.
Nous invitons donc tous et toutes les producteurs, productrices, les ex, ainsi que la chorale le Nez dans le ruisseau à venir ce lundi 2 juillet de 17 à 19h à Canal sud pour un thème qui sera, en toute simplicité Nos Indispensables.

Auditeurs, auditrices, à tout bientôt. Pour l'instant, ce blogue continuera en musardant de ci de là.
En avant goût, la grande Fréhel, un de nos amours de toujours, par laquelle advint cette émission, dans Comme un moineau.



Et puisque nous sommes tous destinés à crever au fond d'une impasse (Dead end street), nos estimés Kinks dans un film sur le destin de la working class qui fit son petit scandale en 1966



lundi 11 janvier 2016

Des kinks à Serge Lama, une reprise improbable

N'en doutez point, les Kinks sont un des groupes les plus intéressants de la décennie 63/73.
En témoignent de superbes albums comme The village green preservation society ainsi que les multiples groupes et interprètes folk, punk, heavy metal, new-wave, blues, country, etc. qui leur ont emprunté un ou quelques morceaux.
Ce qui nous rassure au moins sur l'état du compte compte en banque du sieur Ray Davies qui a l'air de savoir aussi faire swinguer les droits d'auteur.
Même si par ailleurs, il ne rechigne point à faire quelques cadeaux à la dame de ses pensées.
Mais trêve de ragots, il est ici question d'une des reprises les plus stupéfiantes de l'histoire du groupe des frangins ennemis.
En 1970, l'album Lola versus Powerman and Moneygoround part.1 (en voilà du titre qu'il est d'époque !) comporte quelques perles. Dont cet Apeman hilarant dans lequel gentleman Ray clame son dégoût de la société moderne urbaine et polluée n'offrant d'autres perspectives que le salariat à des petits gars qui ne rêvent que de grands espaces.
Premier degré ? Qu'on nous permette d'en douter, surtout lorsque le grand dadais assène sans rire "I'll be your Tarzan, you 'll be my Jane. I'll keep you warm and you'll keep me sane". Encore qu'il ne fait là que rejoindre la cohorte de ces ancêtres romantiques britanniques écœurés par la société industrielle naissante. Et passons sur la piètre controverse due à la manière dont Ray prononce "a foggin'" où beaucoup ont entendu "a fuckin'", ce qui ne se faisait point encore à l'époque.*



Là où on tombe littéralement sur son séant, c'est lorsque Serge Lama, chanteur de cabaret sur le retour qui a su négocier son virage avec succès dans la France pompidolienne puis giscardienne en se construisant un personnage de beauf napoléonien, reprend ledit titre l'année suivante avec des paroles qui n'ont rien, mais alors rien à voir.
Mais qu'on peut trouver drôles. Ou penser qu'elles ne sont qu'un sommet de démagogie, c'est selon.
Le bougre ira jusqu'à se perdre à l'Eurovision avec une autre reprise empruntée à Léonard Cohen en cette même année 1971.



* On peut difficilement ne pas soupçonner les Kinks d'un soupçon de perversité. Surtout à l'écoute de la face B du 45 tour Apeman. En plus d'être un louable rock énergique, ce "Rats" écrit et chanté par le petit frangin, Dave, ressemble furieusement à une métaphore de la vie d'alcoolo.