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vendredi 13 novembre 2020

Nelly Kaplan 1931-2020

 
 
Comme il n'y a rien de plus injuste qu'une épidémie, après avoir successivement raté Johnson, Trump et Bolsonaro, le virus qui court a eu la peau de Nelly Kaplan hier, 12 novembre.
Joie des vocations, cette gamine agitée d'une famille bourgeoise de Buenos Aires fut envoyée très jeune et très régulièrement au cinéma par des parents qui voulaient souffler un peu.
Émigrée en France en 1953, elle y devint l'assistante d'Abel Gance pour sa Tour de Nesle et Austerlitz. C'était le début d'une merveilleuse amitié. Elle s'est également liée à Philippe Soupault et à André Breton. 
Entre romans et essais sur le cinéma, elle à commis une vingtaine de livres, une douzaine de scénarios et tourné six films.
Son coup d'essai fut son coup de maître: l'histoire d'une sorcière qui brûle les inquisiteurs, comme elle aimait à le résumer, magnifiant une Bernadette Lafont impériale, qui connut d'emblée un immense succès un peu aidé par une censure à la ramasse.
On fait, bien entendu, allusion à ce petit bijou de cinéma

 

Qu'on peut retrouver intégralement à ce lien

Et qui restera à jamais lié à cette chanson de Moustaki interprétée par Barbara

 

Même si ses autres œuvres ont été moins réputées, elle a suivi son sillon de joyeuse déconnade au film du temps, à titre d'exemple cet extrait du burlesque  Papa les p'tits bateaux où on retrouve un autre disparu de fraîche date.

 

Au revoir, madame. Que la terre vous soit légère, comme on dit chez nous.

vendredi 4 mars 2016

La maman et la putain en zizique

Ce film (1973) de Jean Eustache qui marqua sa génération tout en continuant à provoquer maintes discussions pour déterminer si il glorifie ou dénonce certaines valeurs en vogue d'après 68, n'est pas seulement une variation sur le désir en errance, truffée de citations de Bernanos. Il est aussi l'occasion d'envoyer à l'écran une bande sonore assez riche, à une époque où les chansons grappillées ici et là n'étaient pas encore une forme de facilité pour les cinéastes. 

Ainsi, au long des aventures amoureuses d'Alexandre on peut entendre en fond ou en intégralité des pièces de Marléne Dietrich, Édith Piaf, Zarah Laender, Deep Purple, Mozart, Offenbach, Damia et, bien entendu, un morceau de choix : La chanson des fortifs' par Fréhel. À laquelle Françoise Lebrun réplique par Tout simplement de Paul Delmet.


La maman et la putain - vieilles chansons par awixumayita
(Si la vidéo n'apparaît pas sur votre bécane, elle est disponible là.)
 
Curiosité : en 1996, Diabologum, le groupe de Michel Cloup, a mis en musique le monologue final de Françoise Lebrun sur l'album #3.

jeudi 25 juillet 2013

BERNADETTE NOUS QUITTE


RIP



LE film de Nelly Kaplan (1969) 
Qu'ajouter ?


Ah oui... ses talents de chanteuse