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dimanche 19 février 2023

Un docu sonore sur Béranger

Béranger et Au Bonheur des Dames, Bourges, 1977

Pour tous ceux qui n'ont pas le loisir d'écouter la radio le samedi après-midi ou de musarder sur les sites, un docu d'Olivier Chaumelle dans Toute une vie du 18 février 2023 autour de notre cher François Béranger;
Où le bougre, à la fin, regrette de n'avoir pas été plus incisif, plus teigneux. On l'a échappé belle !
Avec son complice Jean-Pierre Alarcen, ses enfants Emmanuelle et Stéphane et Sanseverino.
Ça se trouve à ce lien.
Manifeste de Béranger par Sanseverino en registré en janvier 2019.

lundi 6 février 2023

Réforme des retraites, mon œil !

 

Allez gars, plus que 5 ans au taf !

On vous l'avait dit et répété, que le "bon temps" des allocs c'était fini, bande de nazes.   
Mais il faut être singulièrement aveugle pour ne voir que l'infâme réforme des retraites, en cette saison.
Il y a eu une loi réduisant les droits des chômeurs comme peau des chagrins passée dans l'indifférence quasi générale.
Une loi sur l'immigration qui, outre sa démagogie et les drames humains qu'elle implique, créée une catégorie intermédiaire de régularisés provisoires au bon vouloir du patron.
Et une loi sur le logement qui fragilise encore locataires et squatteurs, redonnant du pouvoir aux proprios.
Vu comme ça, c'est beau comme une offensive qui partirait à la fois de Biélorussie et du Donbass. 
Y'a plus qu'à souhaiter que ça finisse tout aussi brillamment. 

Une ode au salariat de Béranger reprise par Sanseverino.

lundi 3 juin 2019

Les Vanneaux en couleurs de juin

La (toujours) jeune garde rouge
Il fallait s'y attendre, ces galopins de Vanneaux ont insisté sur certaines couleurs. On espère avoir été aussi décalés. Sur la palette ce soir :

The Marks                                     Greensleeves
Léo Ferré                                       L'affiche rouge
Banda Bassotti                              Luna rossa
Mark Benes                                   Tyomanaja noch
Judy Collins                                    Bread and roses
Hamish Imlach                               Black is the color
Maurice Chevalier                          Le sous-marin vert
Ken Boothe                                    Black, gold, green
Nick Drake                                     Pink moon
José de Molina                                Salsa...roja
Fluo Royal                                       Gilets jaunes, gilets fluos
François Béranger                          Chanson bleue
A clockwork orange                        Intro
Noir Boy George                             Enfonce-toi dans la ville
Jimi Hendrix                                    Purple haze
The Equals                                       Blackskin, blue eyed boy
Bérurier Noir                                  Noir les horreurs 
Slidin' Clyde Roulette                     Red man blues
Ragga sonic                                    Bleu, blanc, rouge


Comme d'hab, àa se télécharge ou s'écoute en cliquant sur ce lien

Du Rouge et du Bleu pour terminer, entre élucubrations de Sanseverino


et un contrepoint à l'intro de Clockwork Orange, une merveille de début de film : Hard working man de Captain Beefheart (qu'on retrouve dans la scène d'ouverture ici) dans ce chef d’œuvre de Paul Schrader, qu'est Blue collar (Cols bleus, en 1978).


mercredi 16 novembre 2016

Sanseverino a adapté Papillon


Nos quelques lecteurs, lectrices, habitués, habituées, belges, belges, ont bien remarqué qu'il n'est pas dans nos habitudes de faire la pub pour un album récemment sorti.
Disons qu'après un an, ça fera un honorable temps de prescription.
Car, d'un point de vue chanson, l'adaptation par Sanseverino du livre d'Henri Charrière, "Papillon", en bluegrass, hillbilly, blues tout court et avec même un chouïa de musique amérindienne est une belle réussite.
Pour ce faire, Sanseverino s'est adjoint Christophe Cravero au violon alto, Christian Seguret à la mandoline et au violon, Jean-Marc Delon au banjo, Jidé Jouannic à la contrebasse,Lionel Suarez à l’accordéon et Xa Mesa aux percussions.
Dixit le chanteur : « J’ai écrit l’album dans l’ordre du livre et il s’écoute donc dans l’ordre de composition. Au départ, je savais seulement quel son je voulais entendre. C’est un karaoké littéraire » 
Extrait de la présentation du disque :
Ce n’est pas vraiment un truand, ce n’est pas vraiment un militant anarchiste. Mais c’est un sacré bonhomme, Papillon. Chez lui, la liberté compte plus que tout. Et quand on est bagnard, cela conduit à de folles aventures – les longs préparatifs, l’adrénaline de la fuite, l’ivresse d’échapper aux barreaux, la rage d’être repris, l’horreur de la punition, les préparatifs qui reprennent, une autre évasion (...) Car il faut l’avoir connu, le bagne de Cayenne ! La chaleur atroce dans les cellules étroites infestées de vermine, la férocité sadique des matons, la cruauté sans âme de l’administration pénitentiaire, la violence entre détenus, les maladies tropicales et surtout le désespoir, le désespoir des réprouvés qui ne reverront jamais la France qui les a rejetés pour toujours, le désespoir de ces hommes qu’un tribunal a condamnés à une sentence que la rumeur dit pire que la guillotine »
Une bande dessinée suivant le texte des chansons et réalisée par Sylvain Dorange et Cécile Richard est sortie parallèlement.

Deux mots sur le bouquin d'origine, sorti en 1968, vendu à des millions d'exemplaires et estampillé "Récit" par l'éditeur Robert Laffont.
Une adaptation cinématographique, de Franklin Schaffner en a été tirée en 1973, avec Steve Mc Queen et Dustin Hoffman. Gros succès également.
Réfugié au Vénézuela, suite à sa dernière évasion, Charrière a affirmé avoir écrit ce livre à la lecture de "l'Astragale" d'Albertine Sarrazin, livre qui eut lui aussi une renommée certaine. Deux ouvrages sont ensuite parus pour dénoncer les mensonges et la mythomanie de l'auteur. Ces deux livres sont l’œuvre d'un journaleux proche des flics, Georges Ménager, et d'un, tout autant, grand ami des flics et des barbouzes, Gérard de Villiers, ce qui rend a priori plus que méfiant quant à leurs intentions.
Ceci dit, l'éditeur qui avait dépêché un enquêteur à Cayenne, était parfaitement au courant des inexactitudes (pour le dire gentiment) contenues dans l'ouvrage. De plus, les connaisseurs de l'histoire du bagne ont reconnu que Charrière s'est attribué sans complexes quelques mésaventures parvenues à rien moins que Marius Jacob, René Belbenoît, Pierre Bougrat ou Eugène Dieudonné (celui qu'on embringuât dans la Bande à Bonnot).
Une belle trompette, donc !
C'est pourquoi on est reconnaissant à Sanseverino d'avoir surtitré son adaptation du qualificatif "Roman".

mardi 30 août 2016

La rentrée sera violente

Aiguisons les eustaches, les bourgeois vont morfler
Dans notre pays, l'hiver a été violent, le printemps a été violent, l'été a été violent.
On ne va donc pas en faire des caisses au sujet de l'état d'urgence qui s'est installé pour ne plus s'en aller, du mépris des travailleurs, des étrangers, des pauvres en général, des assassinats qui permettent à certains de se faire une célébrité toute posthume via internet (enfoncés les punks originels !), etc, etc...
Comme disait un certain Thomas More : Que faites-vous donc ? Des voleurs, pour avoir le plaisir de les pendre. (L'Utopie 1516)
Aussi tel notre joyeux indigène de type bordelais, en photo ci-dessus, l'Herbe Tendre sortira ses surins, pouchkas, titines et autres casse-têtes pour débattre en public et à la déloyale du thème de la violence en chanson (et en fanfare si vous êtes sages) le lundi 5 septembre à 18h sur cette bonne vieille Radio Canal Sud. 

Ça va gicler, vingtdiou !


Pour patienter, un blues (ou est-ce un hillbilly countrysant ?) extrait du très chouette album de Sanseverino, variation consacrée au livre "Papillon", ou comment accommoder les mouchards, balances et autres sycophantes. 

mardi 3 mai 2016

Émission de mai : L'Herbe Tendre aime le travail

IWW Lawrence 1912

Une émission qui commence par quelques banalités de base et s'achève sur un air agricole...
Yves Jamait                             Y'en a qui
Fretliner                                  L'usine
Jean Bertola                            16 tonnes
René Binamé                           La vie s'écoule
Boris Vian                               Calypso blues
Marc Ogeret                            Le chant des ouvriers
Eddy Mitchell                          Société anonyme
Petra Pied de biche                 Bonniche
Tribal Moustachol                  À la moutouelle
Les Naufragés                        Moi j'suis parti
Serge Reggiani                       Le souffleur
Chez là                                    L'heure de la sortie
Les Escrocs                            Assedic
Loic Lantoine                         Le jour où les cigares...
La Chiffonie                            Avoine

Cette ode à l'effort se trouve sur le site de Canal Sud

Et en prime, une chouette reprise de Béranger par Sanseverino





Et une comptine dans laquelle sept nains butent un patron

lundi 4 août 2014

Les voleurs de poule



Ce groupe (1992 - 1999) aux sonorités tzigane était composé de la violoniste et chanteuse Sabine Pierron, de Stéphane "l'énervé" (le futur Sanseverino) à la guitare et au chant, de Marc à la basse et aux susurrements et de Nico à la batterie.
Ils ont pas mal tourné, surtout en région parisienne. Une petite notoriété leur a permis, en 1995, de sortir leur album autoproduit, « Tu sens les poivrons ».
A l'écoute du résultat, on regrettera un peu que le guitariste, fatigué de galérer, ait laissé choir le groupe.
En témoigne ce joyeux et irrespectueux "Anatole".