Joan Pau Verdier est mort le 21 juin dernier.
Il se revendiquait anarchiste et Occitan et avait même participé à l'éphémère FACO (Fédération Anarchiste Communiste Occitane) en 1969.
C'était l'époque où il avait ajouté une pointe (oh, pas trop tout de même) de rock et de blues dans un folk trop académique. D'ailleurs ils envoyait volontiers chier les "occitanistes" et autres fondamentalistes de la cabrette.
Il a adapté Ferré et Brassens dans sa langue limousine.
Et n'a jamais vu d'inconvénient à chanter et écrire dans les deux langues.
Bien que n'ayant jamais eu de grand succès, il a continué sans jamais se renier ni céder à la moindre mode du moment. Sa mort n'aura fait des gros titres qu'à France Bleue Dordogne et ça l'aurait sans doute fait marrer.
Rien que pour ça, on l'aimait bien. Et pas uniquement parce que c'est encore un honnête homme d'une certaine époque qui a disparu. Et qui nous laisse quelques souvenirs de jeunesse.
Adishatz !