vendredi 30 mai 2025
mardi 18 février 2025
Retour vers le futur (famille)
mardi 14 février 2023
Amour toujours
Après ce petit massacre de la Saint Valentin, un pensée pour Carlos Saura, disparu il y a trois jours. Ici avec son interprète fétiche, Géraldine Chaplin.
samedi 24 décembre 2022
Ce ki peu tarriver
mardi 19 juillet 2022
Hommage à un grand acteur
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Dans Dr Folamour (1964) |
Sur ce, bon 86ème anniversaire de la révolution espagnole.
mardi 4 janvier 2022
Pinard à la coca et belle époque
vendredi 17 décembre 2021
Douglas, autre curiosité belge
vendredi 22 février 2019
Combien de marins imbibés ?
Retrouvons le grand large et les embruns avec un classique des chansons à virer. De celles que les marin entonnaient pour virer le cabestan pour relever l'ancre (Wae, Hey, and up she rises !).
Même à l'âge d'or de la Royal Navy, un des corps les plus répressifs de ce temps, il était permis aux hommes d'équipage de se défouler en chantant n'importe quelle obscénité pourvu qu'elle permette de supporter cette manœuvre de force. Les officiers de bord étaient alors l'objet de tous les quolibets
Il est prouvé de puis belle-lurette que c'est pas tant la mer qui tue l'homme, mais plutôt la gnôle. Encore que de nos jours, la coke et l'héro ont pas mal remplacé la bibine sur les chalutiers.
Ce classique irlandais du chant de marins s'en prend donc à l'état lamentable des camarades encore pris de boisson ou en sévère gueule de bois qui se retrouvent incapables d'aider efficacement leurs collègues à l'appareillage. En leur promettant une vingtaine de châtiments en représailles.
Ce Drunken sailor (Qu'allons-nous faire du marin ivre ?) a été entonné par des dizaines d'ensembles. Même si un des tous premiers enregistrements est celui, uniquement musical, du violonidte John Baltzell on a un faible pour la version des Irish Rovers qui, eux au moins, osent les paroles (Rasez-lui ventre et couilles / Mettez-le au sel et à l'eau / Collez-le dans le lit de la fille du capitaine, etc...)
Noir Désir ne dédaignait pas la reprendre en concert. Pas seulement lors des tournées bretonnes. Là, c'était en 1989. En disque, le titre ne se trouve que sur la compilation En route pour la joie (2000).
lundi 31 décembre 2018
Les Vanneaux à la fête
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Gilets rouges, rond-point de Stalingrad, janvier 1943 |
Le 7 janvier 2019, ils célébreront donc la fête sous toutes ses formes et en chansons. Sur les ondes de Canal Sud à 17h30.
En guise d'apéritif, et en hommage aux tovaritchs de l'illustration ci-dessus, les joyeux bougres du groupe Отава Ё (Otava Yo) venus du far-east : Про Ивана Groove, dans lequel, puisque Ivan a disparu, sa chère et tendre part jouer du violon dans la rue.
Suivi des rudes conséquences de nos excès, ici illustrées par le maître es flamenco burlesque et coupe de jambon noir, Tito el Francès, avec une vidéo artisanale.
lundi 16 avril 2018
Duo JeHan et Nougaro
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JP Audiger et JeHan |
Il en fait deux disques, Paroles de Dimey et Divin Dimey, en 1996 et 1998.
Claude Nougaro commente : La première fois que je l'ai entendu, il interprétait Bernard Dimey et les mains encore chaudes de bravos, je me suis précipité vers sa loge, de la reconnaissance plein les yeux. Dieu merci, la race des grands interprètes, les Montand, les Piaf, les Mouloudji, n'est pas éteinte. JeHaN s'avance sur la scène vivante de l'émotion et si le cœur est le muscle de l'amour, ah ! que voilà un bel athlète !"
Ces deux-là s'offrent donc un duo sur cette jolie version de Si tu me payes un verre, mélancolique ode au bistrot du coin et à ses rencontres.
Que voulez-vous, on a toujours eu un faible pour les bars du lundi soir: on s'y voit entre habitués.
lundi 15 janvier 2018
Exclusif : Jean Ferrat se défonçait.
Outre l'horoscope et les faits-divers, les ressortissants de notre beau pays se sont toujours passionnés pour la rubrique "faits de société".
Ainsi, en 1969, le sujet n'était pas tant le sort du gaullisme agonisant ou la mise en place immédiate des conseils ouvriers mais bien l'arrivée sur le marché de la "drogue".
Voici une contribution au débat par un surprenant Jean Ferrat qui n'hésite pas à se vautrer dans de la sitar indienne sur fond de guitare psychédélique dans un 45 tour quatre titres méconnu (premier titre excepté).
Le moustachu manie l'ironie en s'attaquant à la dope préférée de ses compatriotes : la télévision, alors ORTF, solidement reprise en main par le pouvoir après la crise de mai 68.
On désignait alors par couramment par "intox" le discours journalistique. Que voulez-vous, c'était il y a déjà presque cinquante ans et une drôle d'époque.
Pour mémoire, ne cherchez pas plus loin ce qu'est un CDR, il s'agit d'un nervi de la bande à Charles Pasqua (Comités de défense de la république).
Quoi de neuf depuis ?
L'internet, le smartphone, les jeux vidéos, les réseaux sociaux, les séries interminables, etc.
jeudi 14 septembre 2017
La fausse disparition de Bob
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Monsieur Bob en pleine activité |
Et qu'on ne vienne pas nous sortir que ce genre de râlerie existant depuis Villon ou Louis Chevalier, nous ne serions juste que des ringards passéistes crasseux. D'abord, au vu de la modernité on voit pas où serait le problème, ensuite on ne peut que constater l'expulsion des classes populaires au plus loin des centre-villes, phénomène qui a pris toute son ampleur ces dernières trente ou quarante années.
Amoureux du vieux Paris (comme du vieux Limoges, Toulouse, Nancy, etc.) on reste plongés dans la nostalgie du temps où les classes laborieuses ou dangereuses hantaient le ruban et où la langue verte le disputait aux néologismes locaux.
Côté Paname, outre le Chevalier, cité plus haut, on a toujours aimé traînailler dans les écrits de Jacques Yonnet (Rue des maléfices), Jean-Paul Clébert (Paris insolite) et, bien entendu Robert Giraud (Le vin des rues), monsieur Bob lui-même souvent mentionné dans ce blog.
Débutant sa carrière en résistance limousine, monté à Pantruche en 1944, dilettante forcené, flâneur émérite, érudit d'argot, amateur de jaja et de rencontres (certains de ses amis se nomment Albert Vidalie, les frères Prévert, Maximilien Vox, Fréhel, Alain Jessua ou Morelli) Bob (1921-1997) devint un des plus fins connaisseurs et chroniqueurs de la capitale d'après-guerre. Sans forcer le trait, car malgré une dèche récurrente, le Robert était un fainéant lumineux qui recyclait ses écrits sans la moindre honte. Voilà un homme qui n'a jamais été salarié sans avoir touché la moindre rente ou héritage.
Et un blog, celui d'Olivier Bailly, Le copain de Doisneau, prolonge ces mêmes bouquins en étant un centre d'archive permanent à la portée de touzetoutes.
Or, il y a peu, nous avons d'abord constaté la disparition du lien vers cette œuvre recommandable de la colonne de droite de ce site.
Puis on s'est retrouvés face à l'absence de l'objet des moteurs de recherches, toute tentative menant à une annonce lapidaire : ce site a été archivé ou suspendu.
Alors ? Envolé le blogue ?
Pas tant que ça. Tel est l'objet de cet article destiné aux curieux, il reste un moyen d'accéder à cette mine dédiée au Paris de jadis en allant à ce lien : http://web.archive.org/web/20120505023912/http://robertgiraud.blog.lemonde.fr/
Bonne promenade dans le turbin de Bailly, c'était notre annonce de service public.
Pour arroser ça, on se remet la copine Fréhel dans À la dérive
dimanche 16 juillet 2017
L'autre Nobel en chansons
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L'auteur en jeune homme (merci à Rimbaud) |
On a tout d'abord bien rigolé lorsqu'on a appris que le Prix (avec un grand P comme dans la respectueuse) avait été attribué à un zigue qui a toujours détesté s'exprimer en public, victime d'une timidité maladive, bafouillant dès qu'on le regarde qui se voyait donc obligé d'y aller de son petit discours devant le gratin de l'académie suédoise.
Voyez-donc, en illustration, ce brillant extrait d'Apostrophes (1985) dans lequel la cuistre malpolie de service coupe notre nobelisable plutôt embarrassé.
On ne va pas ici vous résumer la carrière du type aux 29 romans et aux 8 scénarios (dont Lacombe Lucien de Louis Malle) plus quelques pièces de théâtre, il y a d'excellents sites pour ça. Ni revenir sur son lourd passé familial à l'heure où il est du dernier chic, au sein de la république des lettres, d'avoir eu des parents collabos. Quoiqu'un paternel comme celui-là, on comprend que ça vous fournisse le prétexte à une demi-douzaine de bouquins.
Comme de bien entendu, on va plutôt s'arrêter sur l'auteur de chansons.
En 1967, il en écrit une vingtaine mises en musique et interprétées par Hugues de Courson, futur Malicorne. La reconnaissance de l'écrivain donnera à une maison de disque (Ballon noir) l'idée d'en ressortir certaines sur l'album Fonds de tiroir en 1979. Bide incontestable.
Toutefois, en 1968, certains morceaux, à l'accent quelque peu Gainsbouriens, avaient connu un beau succès chantés par François Hardy (Étonnez-moi, Benoît), Régine (L'aspire à cœur) ou Myriam Anissimov (À tout petits petons).
En 1993, le groupe Casse-pipe reprendra deux chansons du couple Modiano / De Courson, sur son premier album Chansons noires Tome 1. Parmi elles, La coco des enfants sages, ici en version originale tirée de l'album méconnu. Pour l'anecdote, les chœurs sont pris en charge par les filles d'Hugues de Courson Anaïs et Leïto.
Remettons-en une couche avec le duo Radiomatic (Pascal Parisot et Fredda) reprenant le classique de Françoise Hardy en twist énergique.
dimanche 19 mars 2017
Ginette Garcin se dope. Arno aussi.
Fille de bonne famille marseillaise, Ginette Garcin a commencé par chanter de l'opérette en 1942 et a continué avec l'orchestre de Jacques Hélian puis avec Loulou Gasté.

Mais c'est en interprétant des méconnus comme Bobby Lapointe et Jean Yanne qu'elle se fera un nom dans les années soixante avant de faire une carrière d'actrice au cinéma, au théâtre et à la télévision.
Reconnaissant, Jean Yanne lui écrira une douzaine de chansons. Il la fera tourner dans Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1971) pour un tango d'anthologie ainsi que dans Moi y'en a vouloir des sous. Brocardant les us et coutumes de la France des années soixante, il lui donne, en 1966, Cresoxipropanediol en capsule, qui annonce la consommation massive de produits pharmaceutiques qui touchait et touche encore ce pays.
Curieusement, Jean Yanne, qui proclamait ne pas aimer le rock est allé chercher une inspiration voisine de celle des Rolling Stones qui, avec Mothers little helper
mettaient déjà en évidence l'abus de tranquillisants et d'amphétamines qui dévastaient la classe moyenne britannique. Remarquons au passage, que venant d'eux, on croit rêver.
Arno fit une reprise très réussie du morceau des Stones, la voici jouée en concert à Bruxelles en 2006.
Et quelle galère de vieillir !
ps : 19/03/, Good-bye Charles Edward Anderson "Chuck" Berry (1926-2017)
dimanche 5 mars 2017
Brel en forme avec un son approximatif
Quant au public, z'avaient pas encore pété les fauteuils ?
Jacques Brel - La Chanson de Jacky par DexterMurry
Bon, grâce à l'INA, qui bloque on est allé la rechercher sur Dailymotion et on s'excuse pour les pubs.
jeudi 23 février 2017
Casse-Pipe. Noir à géométrie variable
Tirant leur nom d'un texte de Céline, ils manifestent une prédilection pour la chanson d'entre-deux guerres, le musette, le grand guignol et des thèmes sombres (alcoolisme, meurtre, misère, racisme et années noires) en y conservant un certain humour. "Noir", bien entendu...
Ils se réclament également du cinéma de Pasolini ou de Fellini.
Ils ont réalisé sept albums jusqu'en 2003 et quelques tournées en forme de cabaret ou théâtre.
Une biographie détaillée se trouve à cette adresse. Elle détaille les quelques ajouts ou changements de personnel depuis leur origine.
Deux exemples de leur art : une reprise de l'année 1938 créée par Damia "Tout fout l'camp" (album Chansons noires 1993).
lundi 11 avril 2016
Reprise yougo par Bratsch
Šaban Bajramović (1936 / 2008) est une des grandes figure musicale des Balkans.
Chanteur Tzigane Serbe, il fut surnommé "Le roi des Rroms" ou "le Frank Sinatra des Rroms" mais aussi "la Panthère noire" au cours de ses cinq ans d'emprisonnement, pour désertion, dans les années 50.
Précisons que là-bas, comme partout ailleurs, on aime surtout les Rroms de loin, à la broche ou lorsqu'ils jouent de la musique pour noces et banquets.
Outre Djelem, djelem, hymne officieux du peuple sans patrie ni frontières, il a écrit environ 700 chansons avant de finir dans une pauvreté logique.
Un autre classique, Opa Cupa, chanson de fête de perdant et de jeteur de sort dans la grande tradition.
La traduction donne à peu près ceci : Je suis allé faire la fête, tout le monde dansait et s'amusait. Une belle jeune fille dansait et riait tout le temps. Toutes les autres filles ont dansé avec moi, sauf celle-là. S'il te plaît, viens et danse avec moi, sinon je te jette une malédiction.
Cette reprise gouailleuse, jouée avec la Rue Kétanou, se trouve sur leur album Sans Domicile Fixe de 1990 sous le titre Au bar est barré Papa.
mercredi 16 mars 2016
Princes de la cuite ( par Georgius et Louis-Sébastien Mercier)
La bière qu'on boit en Angleterre et en Hollande est une boisson salubre pour le peuple. Ici, rien de plus pernicieux que le vin dont le peuple se gorge. Il n'y a pas pour moi de plus grand objet d'étonnement dans toute la capitale que cette fureur du peuple pour boire un âpre vin dont il est impossible à une bouche un peu délicate de soutenir une cuillerée"
"L'usage du vin noircit la chair d'une nation, lui donne de la pétulance, l'anime hors de propos, la porte à la folie, lui ôte ce flegme, ce sang-froid, ce calme raisonnable que l'on remarque dans tous les pays du Nord."
mardi 8 septembre 2015
Émission de septembre : ça fermente
On a chanté la dive bouteille et les lieux sociaux dans les quels elle atterrit.
Il manque les deux premières minutes pour des raisons de platine fantaisiste.
Comme de coutume, l'émission se trouve sur le site de la radio.
Meulien Après vendange
Anonyme Le vin clairet
Oscar Thiffault La brosse
Pierron La grande orgie
Ferré Le vin de l'assassin
Montéro La complainte du Bon Pasteur
Gilbert Lafaille La java sans modération
Gréco La musique mécanique
Georgius Le soliloque du pochard
Chanson Plus Vive le vin
Charlélie Couture Le loup dans la bergerie
Damien J'essaie d'arrêter
Tonus des hôpitaux Le con et la bouteille
En supplément, un chant de marins bien arrosés par Patrick Denain et Luc Guilloré : Madame l'hôtesse.
dimanche 30 août 2015
Septembre : du pinard à l'assommoir
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Allez, faut reprendre l'émission |
Comme promis dans la dernière émission : chais et rasades dans les gargotes.
Poètes et chanteurs ayant souvent pêché leur inspiration au cul de la bouteille, voilà un riche sujet pour aborder une saison qu'on se souhaite abondante.
Et puis en ces temps de moralisme, de simagrées religieuses, de bars à vins à tabourets éclairés au néon bleu pour cadres dynamiques, de noms de cépages ayant remplacé la provenance du produit sur l'étiquette (crétinisme sans fin de l'époque) un petit verre entre potes s'imposait.
Vous êtes donc conviés à l'apéro le lundi 7 septembre à 18h sur les ondes de radio Canal sud.
Pour se mettre en soif, une archive du 12 juin 1957 dans laquelle on retrouve le gang des moustachus.
À vos commentaires...