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vendredi 8 novembre 2019

Gilles Bertin 1961-2019


Il aura gagné trois ans de vie publique. Et vingt huit ans de fuite en 1988, suite au très propre braquage de la Brink's de Toulouse.
La longue maladie dont parlent les journaux sans la nommer (comme si le sida était encore une infection  honteuse) aura fini par avoir la peau de Gilles Bertin. Il est mort hier à Barcelone.
Déclaré officiellement "disparu", puis administrativement décédé, privé de papiers d'identité, on n'a pu retenir un sourire en songeant à l’embrouillamini administratif qui va résulter de la disparition de ce sympathique emmerdeur.
Notre ex bassiste et chanteur de Camera Silens avait raconté sa propre version dans un livre plein d'humour et totalement dénué de frime Trente ans de cavale, Ma vie de punk (qui aurait dû s'appeler Pour la gloire mais, que voulez-vous, les éditeurs ont de ces idées de titres à la con...)


À tous les pisse-copies l'ayant qualifié de "repenti", nous nous bornerons à rappeler qu'en termes judiciaire un repenti est une balance et qu'il reste encore deux individus mêlés au bracos de la Brink's qui n'ont jamais été identifiés. Quoi qu'il en soit, tout ça est aujourd'hui prescrit.
Jurant qu'il n'y aurait au grand JAMAIS de reformation de Camera Silens, Bertin avait été approché par l'industrie cinématographique et ça le faisait bien rire.
On a donc une pensée affectueuse pour cet homme attachant et on s'envoie une chanson de circonstance et de rhythm 'n blues, sa passion musicale de ces derniers temps.

 

Concernant son livre, un intéressant entretien de Gilles Bertin avec Tatane et Caroline dans l'émission Dans le désordre insolite. C'était le 19 mars dernier.

vendredi 12 janvier 2018

Otis honteusement pompé

Et c'est parti pour une reprise trèèès limite qui prouve, une fois encore, que les gars de chez nous faisaient ça tellement moins bien que les gars du Tennessee. 
Lamentable et néanmoins divertissante version d'un classique du grand, de l'indispensable Otis Redding par les Jelly Roll (1968) ex Piteuls et Bain Didonc (nom sous lequel ils jouèrent brièvement avec...Charles Trenet !) et (soupir) futurs Il était une fois. En fin des années soixante ils avaient commis un 45 tour relativement écoutable sous le nom des Papyvores.
Serge Koolen (guitare) monta ce combo en 1968 avec Jacques Mercier (guitare, chant) Riquet Serre (chant, basse), Christian Burguiére (orgue) et Richard Dewitte (batterie).
Ce groupe un peu balochard, un peu parodique, passa de temps en temps au Golf Drouot et tourna surtout dans l'Est (Aisnes, Ardennes, Marne...).
Romain Bouteille se laisse voir dans cette séquence en total play back où la peine de cœur laisse place au le dégoût du travail.



Try a little tenderness en concert en 1967, peu de temps avant le fatal accident d'avion, et là, au moins, on vérifie où sont les cuivres. Quant au sieur Otis, il ne perdait pas son temps à régler sa chorégraphie, c'était plutôt un bûcheron ayant atterri sur une scène.



Et pour notre plus grande joie, un des titres les plus sauvages mais pas des plus connu que le petit gars de Dawson (puis de Memphis) ait jamais enregistré. Un coup de pied au cul de l'Alabama profond : Shout Babalama