Chouette émission Juke Box d'Amaury Chardeau du 17 janvier dernier intitulée Québec, des révolutions plus ou moins tranquilles.
En 1960 au Québec, les francophones pourtant majoritaires (5 millions
contre 1 million d'anglophones) sont relégués au second plan : emplois
subalternes, rémunérations inférieures, moindre accès à l'éducation.
Profitant de la disparition du très conservateur Maurice Duplessis, les baby-boomers portent au pouvoir le gouvernement libéral de Jean Lesage.
Celui-ci conduit, à un train soutenu, de nombreuses réformes
économiques, politiques et sociétales qu'on désigne sous l'expression de la "Révolution tranquille". (...)
Poètes, musiciens et chansonniers s'engagent afin que la langue employée
dans les médias et la culture reflète celle utilisée tous les jours
dans les rues : un français trempé d’accent, d’expressions populaires et
mâtiné de mots anglais, le joual. En 68, la création de la pièce Les Belles-soeurs de Michel Tremblay et du spectacle L'Osstidcho suscitent d'intenses polémiques.
Sur fonds de campagnes d'attentats conduits par le Front de Libération du Québec, les souverainistes gagnent en influence...
Le gars a eu, en plus le bon goût de ne passer qu'un tube de l'époque, celui de Charlebois et Louise Forestier en plein trip.
On ne résiste pas à vous passer le communiqué du FLQ lu à la télévision le 8 octobre 1970 par Gaétan Montreuil par souci humanitaire pendant la prise d'otage du diplomate britannique James Cross.
On avoue quelque nostalgie pour cette époque.
Et on repasse le 45 tour d'Alexandre Zelkine L'otage (1974)