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dimanche 3 janvier 2021

Le monde vu par Tonton Plume


 

L'année écoulée aurait donc battu les records de l'année de marde, comme on dit là-bas. 
Pour la suite, il ne manque au tableau qu'une centrale nucléaire qui... 
Mais bon, comme on n'a rien de très pertinent à exprimer parmi ce chœur qui semble tellement soulagé de tourner la page 2020 pour aller vers une période encore plus merdique qui fleure bon ses lois scélérates et son fascisme* sanitaire, on laissera le dernier mot à notre cher Plume Latraverse qui voit tout en noir. Même les moutons.
 

 

* De suite les grands mots ! (NdR)

lundi 6 janvier 2020

Janvier : Vanneaux chômeurs

1934


Entre désespoir social et répugnance du travail, notre sélection haineuse du jour :

Les Escrocs                           Assedic
Les Olivensteins                    Fier de ne rien faire
Mon éléphant                        Quand j'étais chômeur
Poésie Zéro                            Chômage
Zufgangenhause                    Arbeiloser marsch
DDT                                       Monogorod inache
Macka B                                Unemployment blues
Sexy sushi                             Je refuse de travailler
Les Colocs                             Bon yeu
Femi Kuti                              No work, no job, no money
Richard Desjardin                 Le chant du Bum
Les chômeurs kabyles           Pouvoir assassin
Dupain                                  La complainte du vieux travailleur
Springsteen                           Ghost of Tom Joad
Maldita Vecindad                  Gran circo 
Didier Super                         À bas les gens qui bossent
Neurotics                              Living with unemployment
Tracy Chapman                     About a revolution
M. Eddy                                 Il ne rentre pas ce soir 

Comme de coutûme, ça se retrouve, en écoute ou en téléchargement à ce lien.
Et pour en rajouter une couche du rap antique (de son album Métèque et mat de 1995)



et puis un rappel de l'Onc' Pluplu qui touche enfin son keuch'




vendredi 13 janvier 2017

Les beaux conseils de Mononc' Pluplu


 
 
Puisqu'on est encore dans le mois des bons vœux,  Michel Latraverse, connu comme Plume, dit Mononc' Pluplu, ex membre de la Sainte Trinité (en compagnie de Pierrot le Fou et du docteur Landry) et d'Offenbach, grand amateur de calembours (son premier album ne s'appelle-t-il pas "Plume plou digne" ?), bluesman émérite, chanteur, auteur, compositeur, guitariste, écrivain, jardinier québécois, nous livre aujourd'hui deux de ses compositions qui devraient vous inspirer bien des projets et de bonnes résolutions. 
Prenez-en d'la graine. 
À vous, Plume avec : Moé, j'aime pas ça travailler
 

Ainsi que La journée du chèque, (en l'honneur de ce qu'un sombre politicard nomme la société de l'assistanat et du farniente) qui nous entraîne voguer vers le grand large



Et surtout la santé...

Ps, euh, Sainte alliance : Le dernier numéro de CQFD comporte un dossier musique tout à fait réjouissant malgré la brièveté des articles. On y retrouve avec bonheur quelques-uns de nos complices.

mardi 11 juin 2013

PLUME LATRAVERSE

 
Merci à mon pote Gigi qui me le fit découvrir au sein d'un lycée rural qui n'avait rien trouvé de mieux que d'être jumelé avec le régiment de hussards du coin (et vive l'école publique, laïque et obligatoire qui forma ainsi des générations d'antimilitaristes !)
Allez, trêve de nostalgie :
Plume, né Michel, Latraverse voit le jour le 11 mai 1946 à Montréal. à la fin des années 1960, il forme, en collaboration avec Pierre Léger, dit Pierrot le fou, et Pierre Landry, dit le docteur Landry, le groupe la Sainte-Trinité. Il s'associe ensuite à Steve Faulkner (1972-1975). Le duo se produit pour la dernière fois à la Chant'Août, à Québec. Il entreprend alors une carrière solo (1976) et devient l'un des représentants les plus significatifs de la contre-culture québécoise. Au cours d'une tournée européenne (1979-1980), il présente un spectacle au Festival du printemps de Bourges et reçoit le Prix du premier ministre de France (Prix international de la jeune chanson) et le Prix pop-rock, accordé au meilleur parolier québécois. Il se produit avec Offenbach (1983), association qui donne le microsillon À fond d' train. Après s'être consacré à sa biographie filmée, Ô rage électrique, Plume présente son Show d'à diable (1984), où il fait ses adieux officiels mais non définitifs au monde de la scène. Il se consacre alors à la peinture et à l'écriture.. Il publie la majorité de ses textes de chansons et fait également paraître un recueil de contes.
Tiré de La Chanson québécoise de la Bolduc à aujourd'hui, Roger Chamberland et André Gaulin, Nuit Blanche éditeur, 1994

Sa chanson la plus célèbre :



On trouve une sautillante version de cette chanson dans le disque qui accompagnait les "Ecrits de Marius Jacob" aux éditions l'Insomniaque.



Un excellent et drolatique texte sur le bonhomme ici :
http://www.phaneuf.ca/plume/encyclo.html
Extrait :
La musique de Plume constitue un danger sur la route : parce que le plumeur qui l’écoute peut commettre des fautes d’inattention et parce que le conducteur « emplumé » finit par ressentir de la fatigue, une envie de dormir, des maux de tête.
Est-il possible, en effet, de sortir un disque de Plume, de l’écouter, d’ouvrir le tourne disque sans quitter la route des yeux tout en gardant les mains libres pour toute manœuvre d’urgence à effectuer?
D’autre part, l’habitacle d’un véhicule contient un volume d’air restreint. L’oxyde de carbone dégagé par la musique de Plume s’ajoutant au gaz carbonique de la respiration, atteint rapidement un taux de concentration élevé. Passant dans le sang, il réduit l’oxygénation du cerveau et engendre un état proche de l’ivresse, manifesté par les symptômes suivants : fatigue, somnolence, maux de tête. Il y a alors diminution de l’attention et de la concentration du conducteur, ralentissement de ses réflexes.