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lundi 26 avril 2021

Encore et toujours du Brel cafardeux

 
D'une part, c'est pas l'anniversaire du désastre de Tchernobyl qui nous pousse à l'allégresse. D'autre part, quand on se sent du vague à l'âme rien ne vaut une dose de joyeux cynisme.
Comme on l'a plusieurs fois souligné, bien avant Gainsbourg, Jacques Brel fut une belle source d'inspiration pour nombre de chanteurs anglo-saxons. Notre avis sur les raisons en sont explicités au lien précédent et on a beaucoup insisté sur le cas Amsterdam.
Passons au Moribond, sorti en 1961 en 45 tour 3 titres et sur l'album Marieke puis réenregistré en version plus énergique en 1972 sur l'album Ne me quitte pas. Pour mémoire, un agonisant passe en revue ses relations en leur faisant quelques recommandations aussi amères que vachardes. 
En voici une version par Brel lui-même dans un certain brouillard télévisuel (arrêtez de taper sur ce poste, ça sert à rien)

En 1974, le folkeux canadien Terry Jacks en fait une adaptation en anglais sous le titre Seasons in the sun. Ce qui donne une aimable tube à tendance variétoche possédant néanmoins deux défauts majeurs : un arrangement bien en dessous de l'original qui sent son folk grand public et niaiseux et puisqu'on a lâché le mot, des paroles tout à fait contraire au thème sarcastique du grand Jacques. Ici, notre mourant se met paisiblement en règle avec ses êtres chers dans une béatitude plutôt hors propos.
Mais cette version fit un carton outre-Atlantique et nombreux furent ceux qui la mirent à leur répertoire. Il semblait que Brel ait été, comment dire, non pas lissé mais raboté.
Heureusement, Zorro est arrivé.
Qui mieux qu'une bande de grands déprimés pouvaient redonner un peu de relief et de brutalité à cette ritournelle ? 
Évidemment, à l'époque où ils l'ont repris, ces jeunes gens décalés ne connaissaient pas la fin de l'histoire. Quoique... On s'interroge.
Voici donc Seasons in the sun par un Nirvana étonnamment traînant.
Faut dire que pour l'occase, ils avaient tout simplement échangé leurs instruments habituels.

 

On se sent beaucoup mieux, du coup. Bonne rentrée à tous !

mardi 29 janvier 2019

Marcel à Vesoul

On enregistre (2)   

Le bouillant Marcel Azzola, décédé le 21 janvier 2019, raconte ici le déroulement des six minutes fatidiques de cet enregistrement qui rendit immortelle une certaine préfecture de Haut-Saône.
On en avait causé dans le temps.



Accompagné d'un radio-trottoir du 14 décembre 1968 basé sur les réactions des vésuliens et vésuliennes, maire et syndicat d'initiative inclus.
On avouera ne pas avoir effectué le pèlerinage sur la fabuleuse table d'orientation ultra-moderne.

lundi 3 septembre 2018

Scott Walker : la première d'Amsterdam en anglais

Jacques Brel est, peut-être avec Piaf, le chanteur "en français" le plus repris par les artistes pop et rock anglo-saxons. La chose en tient, d'une part à une décennie particulièrement créative mais certainement aussi à ses mélodies accrocheuses, trop souvent desservies par des arrangement affligeants de banalité (malgré la présence, à l'occasion, de virtuoses comme Marcel Azzola) ce qui devait provoquer quelques envies de triturer la chanson pour, sinon l'améliorer, du moins en faire autre chose.
Lectrices, lecteurs de ce fouillis, vous avez éventuellement prêté une oreille aux très réussies versions d'Amsterdam de l'Australien Chris Bailey ou du New-yorkais Dave Van Ronk. Oui, David Bowie aussi, en son temps...
Mais voici, à notre connaissance la première version de la ville-tube dont la traduction fut signée Mort Shuman, en 1967 (deux ans après l'enregistrement originel).


Voilà l'histoire de Scott Walker, un gars qui possédait une voix d'or qu'il n'aimait pas. Un américain établi en Angleterre qui, après un début de carrière qu'on lui prédisait éblouissante se mit à fuir tout le cirque du show-biz et du rock n roll pour passer d'un trio sucré (les Walker Brothers) à des ballades qu'on qualifiera de "baroque cinématographique", des interprétations de génériques de séries télévisées, pour finir dans une musique franchement avant-gardiste. Entre-temps, il a parsemé ses trois premiers albums solo (1967-1970) de reprises de Brel, dix titres, tous adaptés par Shuman, réunis dans un album Scott Walker sings Jacques Brel en 1981.
Depuis, le gars continue son bonhomme de chemin, composant des musiques de film de temps en temps (le dernier en 2016) . Son dernier album, lui, est sorti en 2014.  
Pour illustrer l'expression baroque cinématographique, sa chanson The seventh seal, hommage au film éponyme d'Ingmar Bergman. C'est tiré de son disque Scott 4 (1969).


lundi 5 février 2018

Février, mois de l'amitié

Des amis de cinquante ans
Ce soir, on a célébré l'empathie, l'accointance, la complicité, l'affection... on en oublie des vertes et des point encore mûres.
Ce qui donne en gros et en chansons
Pigalle                           Rejouer juste une fois
Philippe Léotard            Pauvre Rutebeuf
Rocé                             Amitié et amertume
Yves Desrosiers            Chanson sur l'ami
René Ouvrard               La bonne camaraderie
OTH                              Les révoltés du bloc B
Shuriken                       Les miens
Serge Kerval                Les Tuileries
Isabelle Pierre              Le temps est bon
Dick Annegarn             Jef
Jacques Marchais         Le vélo
Octobre Rouge             Mes potes
Feu! Chatterton            À l'aube
Zonzinc                         La dernière babillarde
Fonky Family                Aux absents
Serge Lama                  Mon ami, mon maître
Nino Ferrer                   Mon copain B.
Nas                               Affirmative action
Graeme Allwright        Il faut que je m'en aille

Vous connaissez forcèment le truc magique pour obtenir l'émission : il suffit de cliquer à ce lien.

Au rayon des vieilles connaissances auxquelles vous avez échappé, du Oberkampf tardif (album Cris sans thèmes, 1985) avec Mes amis sont morts 



et Arno, également assez tardif, reprenant Brel :  Voir un ami pleurer

 



mardi 30 janvier 2018

Encore du Brel : reprises luxueuses

Un Jacques Brel démoralisé écrivit Ne me quitte pas en 1959.
La petite histoire veut que cette chanson fut un message personnel adressé à la chanteuse Suzanne Gabriello,  (dite Zizou, à l'époque membre du trio "Les filles à papa) alors sa maîtresse, qui, le Jacques refusant de quitter sa légitime, Miche, et ses gosses, s'éloigna vers une nouvelle vie.
Hymne à la veulerie amoureuse, elle fut coécrite par son pianiste, Gérard Jouannest et était, à la base, destinée à la chanteuse Simone Langlois avant que Brel ne se décide à la graver lui-même.
Et en faire ainsi, une de ses chansons certainement la plus reprise de par le monde.
Adaptée en anglais par Rod Mc Kuen comme If you go away, elle fut chantée en allemand, italien, portugais, catalan, tchèque, polonais, hébreu, arabe, turc, wolof, kabyle, malgache, etc.
Lapidaire, Édith Piaf commenta : "Un homme ne devrait jamais chanter des trucs comme ça".
Par conséquent, voici une femme, miss Nina Simone herself :


Et au rayon chamallows, monsieur The Voice, himself



Bien plus surprenant et porté à notre connaissance par Joseph Ponthus, ce charmant document qui fait suite à l'enregistrement de Vesoul. Grandeur et déboires de la Haute Saône !
Cerise sur le gâteau : les Belges de Summer Rebellion, chouette groupe relativement influencé par Tom Waits et Loic Lantoine dans une autre immortelle  :

dimanche 5 mars 2017

Brel en forme avec un son approximatif

Juste pour le plaisir d'une chanson légendaire et d'un gars qui devenait beau sur scène. Même s'il gerbait tripes et boyaux avant d'y monter.
Quant au public, z'avaient pas encore pété les fauteuils ?


Jacques Brel - La Chanson de Jacky par DexterMurry

Bon, grâce à l'INA, qui bloque on est allé la rechercher sur Dailymotion et on s'excuse pour les pubs.  

vendredi 30 septembre 2016

Brel et quelques suiveurs

Dans des chapitres précédents, nous avons vu à quel point Amsterdam de Brel a fait une belle carrière chez rockers et folkeux anglo-saxons (Bowie, Bailey, Van Ronk, etc.).
Un autre titre du grand Jacques connut et connaît encore un beau destin du côté des screamers et des crooners : Au suivant, écrit en 1964.
Est-ce dû au côté théâtralisé à outrance des paroles de la chanson? À une identification aisée à faire avec ce jeune homme de 20 ans, largué dans une situation incontrôlable ? Broyé qu'il se trouve entre l'institution militaire, misère sexuelle, sa solitude dans la foule et perte de pucelage, tous thèmes assez récurrents dans le rock ? À cette musique de faux tango saccadé assez facilement transposable ? Ou à un peu tout ça en même temps... ?
Pour se faire plaisir, un rappel de l'original.



Nick Cave, talentueux mégalomane (c'est pas très aimable mais qui a vu le film qui lui est consacré comprendra ce qualificatif), en fit une version tout à fait énervée sur scène. Tiens, il est moustachu ?


Où on constate que notre Australien a repompé les arrangements sur les petits gars de Glasgow du Sensational Alex Harvey Band. Mais il s'en cache tellement peu qu'on suppose que Sa Majesté Nick fait là un hommage non dissimulé.
Comparez, c'était en 1973 sur leur deuxième album justement titré "Next". 
Une superbe version du même morceau par des mêmes en live et en studio était déjà disponible à cette page.
On signale aux amateurs de l'écrivain Christopher Brookmyre (il en existe parmi cet honorable lectorat) qu'en s'y rendant,ils pourront aussi apercevoir la tête de Zak, je veux dire Zal Cleminson, le guitariste dont le maquillage inspira les masques des "malfaiteurs" du Petit bréviaire du braqueur.




mercredi 22 juillet 2015

Des vaches et des hommes

Il fut un temps où les vaches regardaient passer les trains.
De nos jours, il faut se transporter dans les zones plutôt montagneuses pour pouvoir apercevoir nos adorables ruminantes s'ébattre dans un tant soit peu d'espace.
Les autres ont été parquées dans des hangars subventionnés par l'Europe du moment qu'on y a collé des panneaux solaires sur le toit.
Ou dans des fermes usines concentrationnaires.
Et puis, voilà t'il pas que les éleveurs, dont les brillants représentants syndicaux ont poussé à la surproduction, à l'endettement, à l'agrochimique généralisé, se retrouvent le bec dans l'eau. Et que je te bloque les périphériques ou les accès aux sites touristiques les plus tartes (Allez les gars ! Encore un effort pour interdire les accès à Lourdes !)
Essayez voir la même méthode si vous z'êtes pas de la FNSEA...

Mais foin de mauvais esprit. En 1966, le bouffeur de bidoche connaissait déjà quelques angoisses au vu d'une inflation bovine causée par la distribution de La Villette.
C'est l'actualité du jour et c'est Jean Poiret qui s'y colle :


On avait eu l'occase de passer cette chanson au cour de notre émission animalière.
Et comme on est pas des bœufs, en guise de supplément, une aimable et brève émission au sujet du louchebem.

jeudi 2 juillet 2015

Et hop ! Un petit tour à la BNF et dans les cabarets


 Chanson Boum, c'est une émission d'Hélène Azéra, tous les dimanches de 23h à minuit, sur France Culture.

Ce 6 avril 2014, on y causait de la BNF, du million et quelques disques qui y sont conservés et des 200 000 qui sont en cours de numérisation (ceux d'avant 1962 pour cause de droits d'auteur).
L'invité, le conservateur Lionel Michaux avait amené quelques joyaux jamais parues en cd. On entendra donc Marthe Chenal, Patachou, Dora Stroeva, Laura Betti, Dany Dauberson, Maréchal, Mary Marquet.
Au passage, on en apprendra quelques petites chose sur le support et la conservation de nos chansonnettes ainsi que sur leur mise à disposition publique...sous forme payante ! ( vous z'attendiez à quoi d'autre ?) 


Et comme on est pas chiens, un extrait de l'excellent documentaire d'Yves Jeuland consacré aux cabarets d'après-guerre : Il est minuit, Paris s'éveille. 

vendredi 16 janvier 2015

Les aventures de Titine

On y fit une allusion appuyée dans l'émission de janvier 2015.
Voici donc les aventures d'une rengaine que tout le monde sait au moins fredonner.

Inutile d'essayer de compter les versions ou les interprètes de cette scie : il y en trop.

Cette fameuse Titine, ancêtre de la non moins célèbre Mirza, a beau n'être qu'un clébard, elle aura mis bas à une portée de parodies, de suites et surtout à une des séquences les plus fameuses de l'histoire du cinéma des années trente.

Comme on vous l'a dit à la radio, ils se sont mis à trois pour créer ces merveilleuses paroles : M. Bertal, B. Maubon et E. Ronn, la joyeuse musique est de L. Daniderf qui avait, entre autre, travaillé avec Gaston Couté. 
Hasard de l'histoire, la chanson date de 1917, soit l'année où les bidasses du corps expéditionnaire des Etats-Unis débarquent dans les tranchées du Nord-Est.   
Voici une version de 1924 par Léonce (Léo Daniderff)


 
Or, ceux que l'on n'appelle pas encore G.I.s mais plutôt "sammies" sont infoutus de retenir les paroles de "La Madelon", peut-être trop sophistiquées à leur goût. A moins que son côté "bourrée auvergnate" (binaire) ne soit trouvée trop vulgaire pour des oreilles américaines.
Plus facile à chanter, à siffloter, à reprendre à l'harmonica, au saxo ou au violon, elle sera adoptée par les soldats qui la ramèneront outre-Atlantique.
La chanson deviendra même un symbole de la France des années vingt. 

Et Charlie Chaplin s'empara du succès français pour son premier film sonorisé, "Les temps modernes" (1936) 
Mis au chômage d'une usine monstrueuse, après moult aventures, Charlot doit faire un numéro chantant dans un restaurant.
Ayant égaré son aide-mémoire, il doit improviser son numéro en yaourt.


Fait remarquable , ce fabuleux film de Chaplin est entièrement muet, exception faite de cette séquence, pour laquelle le monde entier s'est précipité au cinéma. On allait enfin connaître la voix du vagabond le plus populaire de la planète !
La Titine entamera sa deuxième existence à partir de là.
Elle en deviendra même sujet à moquerie dont voici une des plus connues, en 1964.


 Merci au site du temps des cerises aux feuilles mortes pour leurs tuyaux.

lundi 10 novembre 2014

Dave Van Ronk - Port of Amsterdam



Portrait de l'artiste en vieil ours de Greenwich Village.

    Après la très belle version de Chris Bailey, en voici une autre du classique de Brel.
    Dave Van Ronk (1936-2002) a refait surface ces dernières années.
    D'abord, on se souvient de l'avoir vu dans No Direction Home, l'excellent documentaire que Martin Scorcese consacra à Bob Dylan (on repense à ce passage où Van Ronk explique comment Dylan lui subtilisa The house of the rising sun qu'il venait tout juste de tirer de l'oubli ; ce qui ne fut guère profitable au talentueux harmoniciste nasillard...).
Le chat du film est déjà là...






  Puis en 2013 les frères Coen se basèrent sur son autobiographie pour réaliser le très chouette Inside Llewyn Davis, une satire féroce quoique tendre sur le milieu du revival folk à Greenwich Village au début des années 60.
 Les Coen firent de Van Ronk, un folkeux un peu niais et sacrément poissard n'arrivant pas à percer, trimballant son guignon des rues de Manhattan jusqu'à la venteuse Chicago...
On ajoutera pour finir que le vrai Van Ronk fut membre de la libertarian league dont nous ne savons rien de plus que ce que veut bien nous en dire tata wikipedia.




    Voici donc sa version d'Amsterdam, tremblée et sauvage, à l'image de celle du grand Jacques.





samedi 29 mars 2014

AMSTERDAM par Chris Bailey


Chris Bailey est le merveilleux et attachant chanteur du groupe punk THE SAINTS, qui a débuté à Brisbane (Australie*) en 1976. Après une carrière cahotique en Europe et trois disque qu'on peut sans éxagérer qualifier de chef d'oeuvres il sera largué par son groupe (dont il persistera à conserver le nom**) en 1981 pour se réfugier en France et sortir les excellents "Paralytic tonight.." (qui sera l'acte fondateurdu légendaire label parisien New Rose) "Monkey Puzzle" et "Out in the jungle".
C'est vers 1986 que notre poète, déjà bouffi par l'alcool mais à la voix intacte, débute ses tours de chants au fond des bars, seul avec sa gratte, pour réinterpréter ses chansons ou nous en pondre des toujours plus joliment cafardeuses.
La version anglaise d'Amsterdam a certes été créée par David Bowie mais chantée ici par un Bailey presqu'à jeun, elle perd enfin son côté pompier pour devenir un petit bijou d'émotion. En sus, une énième version de "Let's pretend" par son auteur qui ne peut s'empêcher de la modifier à tous les coups.



* Bailey est natif de Belfast (Ulster) d'où sa vanne sur l'accent australien en préambule d'Amsterdam.
** Du coup Ed Kuepper, l'ex guitariste, montera The Aints, rien que pour l'emmerder !


mercredi 15 janvier 2014

A vos calepins...

    L'herbe -version radio- est repartie pour un tour.

     Ce sera désormais le premier lundi du mois à 18H en direct, toujours sur les 92.2 de Canalsud (le direct se chope aussi pour les gens d'outre-Garonne ici-même).
    Un peu à la bourre (le fameux quart-d'heure toulousain la fameuse quinzaine toulousaine), on vous donne RDV le lundi qui vient, à 18h donc.
Au programme : 1H de reprises.

    Un petit aperçu avec une version endiablée de Brel (une autre dans l'émission) par les Scots du Sensational Alex Harvey band.






Au suivant !..
    Et pour les Toulousains...
    Ne manquez pas non plus le désormais rituel loto de l'infokiosque avec, en guise de mise en bouche, et en exclu, le troisième tour de chant des Lauren Bacalao (chanson dégagée).
    Un groupe à suivre...



mardi 24 septembre 2013

On enregistre ! (1)  Vesoul

    Récemment on pouvait voir dans la version online du journal fondé par Jean-Paul Sartre Libération, un étonnant personnage,  gentiment fêlé, ouvrant une énorme valise contenant les 133 versions qu'il a pu compiler de Vesoul *.
    On apprenait alors que Vesoul n'était qu'un bouche-trou permettant à Brel de boucler un disque (au temps du vinyl...) et qu'il ne l'a jamais chanté sur scène.
    Brel aurait séjourné dans cette bonne ville de Vesoul en 1960 et elle aurait laissée en lui un souvenir tel qu'il s'en souvint huit ans plus tard...

    Voici donc l'enregistrement du morceau :



    Et une version télé où l'on appréciera le talent comique du Jacques et la virtuosité de Marcel Azzola évidemment!