Favre, Garnier,Trochu, Ferry et Thiers livrant Paris à Bismarck |
Le passage entre parenthèse n'est pas repris ici.
Au vu des cinq premiers couplets, elle conserve quelque actualité.
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V
Car la police n'est plus abordable,
elle a le droit mêm' de vous insulter.
Si vous lui dites des choses désagréables,
Elle se dépêch' vite de vous coffrer.
VI
Parlons aussi de ces hommes politiques,
Ces mannequins qui changent de parti,
Qui pour de l'or trahissent la République,
Ces gredins-là vendraient bien leur pays
(VII
Des maréchaux tels que monsieur Bazaine*,
Des généraux tels le Breton Trochu**,
Et d'autres noms dont je me rappelle
Qui pour de l'or à l'enn'mi se sont vendus.)
Cette chanson, en l'honneur des malfaiteurs qui l'interprétaient quand ils se réjouissaient, aurait été chantée pour la première fois au bal Colbus par les vidangeurs de la Vilette. D'après ceux-ci, c'est un des leurs collègues déporté à Cayenne en 1848 qui en serait l'auteur, lequel composa par la suite les deux dernières strophes suscitées par les événements de la guerre de 1870***.
La musique et les paroles de l'Or furent recueillies et arrangées par Gaston Blondelon et M. Marcel Labbé, l'affable éditeur bien connu, fit paraître cette chanson il y a moult années, avec six couplets au lieu de sept, le deuxième étant inédit.
Émile Chautard Goualantes de la Villette et d'ailleurs (l'insomniaque)
* Racaille militaire, maréchal d'empire. Rendit Metz aux Prussiens sans combattre en 1870 (Plutôt Guillaume que la République!).
** Racaille militaire, général très catholique. Livra Paris aux Prussiens en 1871 (Plutôt Bismarck que la Commune!)
*** Dont le dernier couplet "blanquiste" à la gloire de Raspail et Blanqui.
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