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dimanche 21 janvier 2018

Marseille et sa réinvention de la langue d'Oc

Lors d'une semaine consacrée à la ville de Marseille, l'émission La fabrique de l'histoire du 2 janvier a proposé un sujet sur la réapparition de la langue occitane, de sa variante provençale, dans la mouvance musicale marseillaise des années 1990.
Si l'usage courant du provençal a pratiquement disparu, des musiciens s'en sont emparés entre désir de fête, recherche historique ou revendications sociales.
On retrouve là Moussu T et Papet J du Massilia Sound System, Manu Théron du Cor de la plana et de Gacha Empega, Sam Karpenia de Dupain et Gacha Empega, le tout sous l'ombre de l'inévitable Alessi Del Umbria.
Même si, à l'époque, on a assez peu goûté certaines injonctions à la bringue (gens du Midi, exhibez votre joie !) virant parfois au vulgaire folklore, l'émission est passionnante : entre récupération de la mémoire populaire, ouverture sur l'ensemble de la Méditerranée et résistance à une modernité marchande et totalitaire.



Un classique de Dupain. On a pu constater, lors d'un concert dans un bistrot parisien il y a une quinzaine d'année, que même à la capitale, une bonne partie du public connaissait les paroles par cœur.  L'usina en concert en 2011.


dimanche 4 août 2013

Dupain Feniant

DUPAIN FENIANT 

Comme promis en avril, le clip de nos marseillais préférés :

O moun bòn Joan, o moun coulèga m'en arriva una que'm pega. Mas de que paoun de mòun essian? M'an pas dit vai t'en mal, feniant. Veçì la causa: dins l'usina Ount eri desprès quarante ans Lou patroun me fesait la mina. Desièu ren, mis pichouns an fam, Maougar que je sitgi de paouva Aou travailh, el n'ès pas countent, Aou travailh, era pas countent. (Premier couplet)