vendredi 30 août 2013

Un soir au Gerpil



 plaque en hommage à Dimey rue Germain Pilon

Document.
   Au fil de nos bifurcations sur le tube, nous avons glané cette émouvante vidéo (datant  de 1979) montrant le père Dimey, pour ainsi dire, à domicile... Il n'avait qu' à traverser la rue pour aller s'abreuver au Gerpil.
   Entre Pigalle et la place des Abbesses, rue Germain Pilon donc, on pouvait croiser le visage léonin de Dimey éclusant plus souvent qu'à son tour en son antre.
    On verra ici Dimey en habitué, plaisantant Michou,et "récitant" quelques uns de ses poèmes-chansons :  Moi qu'écris des chansons, Les folles, et, bien sûr, Un soir au Gerpil.


    Et la superbe version de ce beau texte par son ami Marcel Mouloudji.




Merci au joueur de flutiau d'avoir mis ce document en ligne.

jeudi 29 août 2013

L'énergie est un trésor 

(slogan publicitaire EDF)

Golfech (en occitan Golfuèg), est une commune, située dans le département du Tarn et Garonne.
Ses habitants sont appelés les Golféchois (Population en 2010 : 912 habitants)
Ce site est connu pour sa centrale nucléaire, de 2 tranches de 1300 MW. Elle possède les tours de réfrigération les plus hautes d'Europe (178,5 m) en raison de la configuration de la vallée de la Garonne.
Merci Wikipedia. 
Revenons à nos moutons.


En sortant d'un de ces immeubles à l'architecture mussolinienne ( ou ceaucesquienne, d'ailleurs, je suis aussi nul en architecture qu'un architecte) qui fleurissent dans nos villes, je tombe sur cette affiche. 
Lamborghini, All Blacks, Daft Punk, évidemment j'enrage en pensant au prix que paient EDF, Areva et consorts pour permettre aux ploucs locaux (j'en suis !) de vivre à l'ombre de ces usines de mort.
Mais ça fait tout de même un peu gros. Et si c'était un faux ? Si les antinucléaires avaient eu un solide sens de l'humour ce coup-là ? 
Hélas ! Tout n'est pas parfait : l'entreprise "Greenpeace" n'a pu s'empêcher de mettre son logo (en bas à droite) sur l'affiche. 
Dommage ça aurait pu peut-être provoquer un beau bordel...

Pour mémoire : une photo des fêtes de Golfech en 1981


Et une aimable chanson de Sarcloret


mardi 27 août 2013

GERMAINE MONTERO, la grande interprète (2)


Notre chère Germaine Heygel (Voir là article du 28 novembre) reprend ici une chouette chanson de ce géant que fut Pierre-Jean de Béranger (1780- 1857) sur lequel nous reviendrons plus en détail prochainement.
Ce Béranger là, bouffeur à bien des rateliers et loué par Goethe, Eugène Sue, Chateaubriand, entre autres,  semble avoir composé cette ode vers 1828.


Et ça reste tout à fait pertinent (même si personnellement aucun de mes potes n'a si mal tourné).



vendredi 23 août 2013

A NOUS LA LIBERTE

 "A nous la liberté" est un film de  René Clair sorti en 1931.
C'est l'histoire de deux compères qui s'évadent de prison pour devenir... A vous de découvrir la suite. 
Mais ce film se situe quelque part entre "Metropolis" et "Les temps modernes".
Comme on n'est pas des vaches, voyez les deux premières minutes : 


La chanson qui revient au long du film a été fredonné par toute une génération et en est devenue comme un manifeste d'avant le Front Pop.
Problème : pas moyen de dégotter ce petit chef d'oeuvre  qui n'apparaît d'ailleurs que par couplets indépendants les uns des autres selon les scènes. A part une version avec un orchestre trop "pompier" pour nos sens délicats.


Qu'à celà ne tienne, puisque tous les djeuns de l'époque la connaissaient, il suffisait d'aller la demander à un ex djeun de l'interpréter pour l'enregistrer.
Ce qui fut fait et sert depuis neuf ans de générique à l'émission anti-carcérale "Bruits de Tôles", le jeudi à 19h sur Radio Canal Sud. 

Mesdames et Messieurs, voici donc :

lundi 19 août 2013

TC MATIC

TC MATIC et l'hymne européen


TC MATIC, groupe de rock Belge prolongement du duo Tjens-Couter, plus précisèment Arno Hintjens (chant) et Paul Decouters (guitare) en 1980. 
Ce dernier a été vite remplacé par Jean-Marie Haerts, qui écrira avec Arno la plupart des titres du groupe.
TC Matic fut un mélange hétéroclite de rock, de new wave et de chanson en français au début des années 80, ce groupe reste une légende au Benelux
En 1981, le groupe réalise les enregistrements de la chanteuse Sonia Du Four à Bruxelles. Deux singles seront distribués suite à ces enregistrement coécrits par Arno et Sonia Du Four. Produits par Jean-Marie Aerts les morceaux sont interprétés par les musiciens de TC Matic.
Les quatre albums du groupe (TC Maticl'ApacheChocoYe Ye) obtinrent d'excellentes critiques. Avec Oh la la la en 1981, le groupe eut un premier succès d'importance en Belgique. 
Putain Putain, hymne européen issu de l'album Choco, sera repris plus tard par, entre autres, Stephan Eicher, Nouvelle Vague et Stromae,  et leur vaudra une reconnaissance éternelle. 
Le groupe est surtout vanté pour ses concerts ("Goodnight we come from Antverpen !") marquées par la personnalité et la voix particulière d'Arno. 



TC Matic a tourné dans toute l'Europe en attendant la gloire mais ses apparitions seront jugées décevants. Ils se feront huer lors du concert de Bercy en 1986, le groupe se séparera peu après.
Arno Hintjens va donc débuter une carrière solo sous le nom d'Arno, avec un certain succès  en France. 
Il a un temps collaboré avec Jean-Marie Aerts qui poursuivit une carrière de producteur, (entre autres pour Jo Lemaire et Urban Dance Squad). Deux autres membres de TC Matic, le batteur Tom Cruize (si, si !) et le claviériste Serge Feys, ont continué avec lui.



dimanche 18 août 2013

Catherine et Jean-Roger à la télé


Le temps du tango...






mercredi 14 août 2013

Si ça vous chante...





    Après avoir consacré une semaine à  la môme Piaf et nous avoir fait partager les mémoires (quelque peu roboratifs, certes) de Barbara , France Culture continue dans la veine de la chanson avec Si ça vous chante, qui reprend le créneau de l'excellente collection Poètes & Chansons chez EPM.
    Malgré un salmigondis en guise de générique-c'est désormais la règle sur les radios Nationales, ça rajeunit l'antenne, non?- , quelques portes ouvertes, des platitudes et des choix malencontreux (Joan Baez chantant Pauvre Rutebeuf...c'est comme  Iggy Pop chantant les Passantes), on trouvera quelques pépites...
    La pastille est à retrouver vers 14H20 ou ici.





mardi 13 août 2013

ARCHIVES DU SCOPITONE (1)

Notre cher Jacquot en 1966 et en grande forme.
Au passage, admirez la chorégraphie ainsi que le cadrage (Boire ou filmer...Il faut choisir)


dimanche 11 août 2013

Les cinglés du Music-Hall 


    La célèbre et néanmoins toujours inouïe audition de Jackie Bernard par Fernand Raynaud (1965). On se permettra de se moquer avec Raynaud de "l'imbécile heureux qui est né quelque part" vu son égo sur-dimensionné.


  

     Sur le coup, cette audition-catastrophe nous remet en mémoire un autre grand moment de l'histoire musicale. Nous nous permettons donc de vous faire partager, une fois n'est pas coutume, un peu de Mozart, interprété par l'implacable Florence Foster Jenkins.



    Et pour en finir avec Mozart, l'ex-homme-à-gnac a consacré aujourd'hui, un articule aux reprises chantées de sa marche turque. C'est ici.

samedi 10 août 2013

Tiens ? Nanard Lavilliers, vous ici ?

  On a beau avouer que le personnage du Corto Maltese Du Pilat nous a gonflé plus qu'à son tour, il a pourtant commis quelques chansons tout à fait audibles.
A moins que ce ne soit la nostalgie du temps jadis qui nous ramène à ce titre tirée de son premier disque "Le Stéphanois" (1975)  

 

jeudi 8 août 2013

PATRICK DENAIN au charbon


Finalement rien de tel que l'été pour revenir sur des chansons de prolos. 
Tiré de cet excellent disque qui mêle chants de ports et de voyous, une chanson qui n'appartient ni aux uns ni aux autres.

Ce chant en chti, a été écrit par Achille Saletzki (1881-1901) mineur à la fosse 5 de Loos-en-Gohelle qui fut aussi l'auteur de l'ouvrage  "Appolon dins l'carbon" consacré à sa ville.
Le galibot était un jeune apprenti mineur.
Certes, comme chanté "T'nom déviendra point el nom d'eune rue" mais l'école de la fosse 5 de Loos s'appelle bien aujourd'hui Samuel Merlin, le gosse héros de la chanson.

D'après les notes de pochettes de P. Denain

mardi 6 août 2013

Jean Yanne n'aime rien

Même pas le rock 

La preuve :

Admirons la sobriété de cet intéressant scopitone de 1962 comparé à son collègue italien, Adriano Celentano, qui en fait des tonnes en 1961


dimanche 4 août 2013

Dupain Feniant

DUPAIN FENIANT 

Comme promis en avril, le clip de nos marseillais préférés :

O moun bòn Joan, o moun coulèga m'en arriva una que'm pega. Mas de que paoun de mòun essian? M'an pas dit vai t'en mal, feniant. Veçì la causa: dins l'usina Ount eri desprès quarante ans Lou patroun me fesait la mina. Desièu ren, mis pichouns an fam, Maougar que je sitgi de paouva Aou travailh, el n'ès pas countent, Aou travailh, era pas countent. (Premier couplet)

jeudi 1 août 2013

herbetendre avril 2013 : Hommage à la paresse



Coluche                                             Sois fainéant
Juliette Nouredine                              La paresse
Manu Trudell                                     Fais néant
Georgette Michaux                            Je suis un fainéant
Fernandel                                          Le tango corse
Arlette Mirapeu                                 Je bats mon homme
Eddy Constantine                              Et bailler et dormir
Dupain                                              Feneant (L'usina)
Marc Ogeret                                     Les mains blanches
Barbara                                            Le sommeil
Les Olivensteins                               Fier de ne rien faire
Fayé                                                 Un beau dimanche matin
Kenzo Saeki                                    Le lundi au soleil




« Pour qu’il parvienne à la conscience de sa force, il faut que le prolétariat foule aux pieds les préjugés de la morale chrétienne, économique, libre penseuse ; il faut qu’il retourne à ses instincts naturels, qu’il proclame les Droits de la Paresse, mille et mille fois plus sacrés que les phtisiques Droits de l’Homme concoctés par les avocats métaphysiques de la révolution bourgeoise ; qu’il se contraigne à ne travailler que trois heures par jour, à fainéanter et bombancer le reste de la journée et de la nuit. »
Paul Lafargue 1880


Un grand merci à GWFW pour ses précieux conseils