lundi 28 février 2022
Java around the bunker
vendredi 25 février 2022
Invasion
Déjà en 1945, la propagande était obscène |
lundi 21 février 2022
Qui sont les Hommes chats ?
Le maire de l'époque a reçu de nombreux individus et plus de deux cents appels téléphoniques. Il parlait aux journalistes, aux policiers, à la Maria Teresa Campos¹, aux émissions de la télévision basque et au président de la communauté autonome de Navarre. À un tas de gens connus. Il s'est pas mal affaibli. Il ne dormait presque plus. Mangeait peu. Il était sempiternellement entouré d'étrangers et répondait à deux téléphones portables en même temps. Une chose chassant l'autre.
Qui l’eut cru ? On avait vécu avec un collectionneur. Mais celui-là ne s'était pas passionné pour les timbres ou pour les images de footballeurs. Il se contentait de nettoyer la contrée de tous ceux qui rôdaient autour de son troupeau. Il les tuait et leur tranchait les mains. Aux voleurs de bétail. Pour les conserver ensuite dans le sel. Nous, on pouvait l'entendre. On doit défendre sa propriété envers et contre tous. Mais du monde extérieur, on n'a reçu que de la merde et du venin. Ce n'était que sauvageries incompréhensibles pour les esprits comme il faut.
Un village enchâssé dans les brumes des montagnes basques, non loin de la frontière française. Qui se maintient à l'écart d'un monde qu'il méprise et qui l'agresse.
Un village dont plusieurs habitants sont décrits comme correspondants à un félin particulier. D'où leurs surnoms d'Hommes Chats.
Un village dont une bonne partie de la population, traditionnellement catholique, a choisi le camp des vainqueurs durant la guerre civile mais autour duquel des guérilleros anti-franquistes ont longtemps rodé.
Un village qui cache de terribles secrets. Outre les jalousies, rivalités ou haines qui se résolvent de façon tragique ou cocasse, une rumeur persistante fait état de cadavres aux mains coupées, on ne sait par qui ni pourquoi.
Jusqu'à ce que le brouillard se lève sur la scène des crimes.mardi 15 février 2022
Curiosité : les Pingouins reprenaient les Coasters
samedi 12 février 2022
Une heure avec Colette Magny
Extrait du disque Kevork, ou le délit d'errance, Quand j'étais gamine (1989) chanson dont on a pigé la signification profonde qu'à l'écoute de l'émission ci-dessus.
dimanche 6 février 2022
Le camarade Rachid Taha et une traduction mystérieuse
Et là, magie de la traduction, on tombe sur deux trucs complètement différents. La première version est tirée d'un article en ligne du quotidien algérien El Watan. Ça donne:
Dehors, dehors / Il y a la convoitise, le tourment et les youyous/ Dehors, dehors/ Le désordre règne, la désolation et l'insécurité/ Il y a la soif (de vivre) malgré le désarroi des gens / Il n'y a plus de respect, plus de dignité mais l'obscurantisme / Dehors, dehors / Les rivières se sont asséchées et les mers polluées/ Les étoiles se cachent pour laisser tomber le soleil/ Dehors, dehors / Il n'y a plus ni bien, ni joie, ni destin / Il n'y a plus d'arbres, les oiseaux ont cessé de chanter/ Il n'y a ni nuit, ni jour, (mais) plus que l'obscurité/ Dehors, dehors / Et l'enfer, plus rien n'est beau/ Il y a la débauche, il n'y a plus de respect/ Il y a la corruption, la guerre et le sang qui coule/ Dehors, dehors/ Il ne reste que des murs, des murs debout/ La peur règne et les gens se taisent/ Dehors, dehors/ Il y a de la convoitise, du tourment et les youyous/ Le désordre règne, la désolation et l'insécurité/ Les rivières se sont asséchées et les mers polluées/ Les étoiles se cachent pour laisser tomber le soleil.
mercredi 2 février 2022
Deux reines du blues et une pochette de légende.
Janis en 1968 |
Publiant pour quelques miettes dans une ribambelle de revues et fanzines, témoin du naufrage hippie, c'est un Crumb épuisé qui est contacté, en 1968, par une Joplin en pleine ascension. Ça tombe bien, c'est vraiment la seule qui trouve grâce à ses yeux (le bougon trouve même Dylan préfabriqué).
Une version mythique de ce blues de 1953 avait été jouée par le groupe au Monterey Pop de juin 1967.
À titre de comparaison, la même par Big Mama, la bougresse ne se contentait pas de beugler, elle maniait aussi la guitare.
Et comme disait un animateur radio, depuis sacqué de l'antenne : "deux versions également aimables à nos oreilles".