mercredi 29 avril 2015

Gasoline, drôle de mélange

   
                                

A la base de cette histoire, il y a un drôle de personnage : Alain Kan (1944-1990 ???).
D'abord crooner de variétoche puis chanteur à l'Alcazar (ça ne s'invente pas) il se met à adapter du David Bowie en français avec plus ou moins de bonheur (la preuve !)
Il se lance alors dans le Glam rock avec deux disques franchement plus rigolos tournant autour de l'homosexualité et de la dope (dont le fameux Heureusement, en France on ne se drogue pas).
Avec Olivier Burger (guitare) Pierre-Jean Cayatte (basse) et Didier Laffont à la batterie, il monte Gazoline, qui deviendra Gasoline dès le premier 45 tour. 
Caractéristique : chant hargneux (et pas toujours compréhensible)  et pas mal de changements de personnel : Hugues Chichin à la batterie, puis son frère Fred (celui-là même qui cofonda Rita Mitsouko) à la guitare, Jean-Robert Jovenet ( futur Extraballe) à la basse, etc.  
La thématique est fraîche et légère : drogue, androgynie, homosexualité, cuirs noirs, cravaches, tapins, masturbation et sodomies, répression policière... 


Alain Kan a continué avec un album solo (Alain Z. Kan) qui se retrouvera interdit d'antenne pour cause d'omniprésence d'Hitler. 
Puis il commettra quelques compositions pour Christophe, un album solo underground chez New Rose avant de disparaître en fumée à la station Châtelet en 1990.
Faute de cadavre, il sera déclaré officiellement décédé dix ans plus tard.

dimanche 26 avril 2015

Les Étrangers familiers reprennent

Bien avant sa disparition, Georges Brassens avait été repris, parodié ou statufié. 
Ça c'est pas arrangé depuis. 
Du punk au hip-hop, ils sont une foule à puiser chez tonton Georges.
Toujours prête à attirer le touriste, la ville de Sète (que le bougre avait fui) en fit même un festival. 
Avec souvent le même problème : tout cela est terriblement respectueux. 
Comme si la statue du commandeur moustachu ou l'existence de ses ayants-droits paralysait l'honnête interprète.
Un cas bien intéressant dans ce marigot: les Étrangers Familier 

Deux exemples : La Guerre 14-18 et Le bistrot.

Au chant : Eric LAREINE, Loïc LANTOINE, Denis CHAROLLES, Claude DELRIEU.
Denis CHAROLLES
: percus, arrosoir, graviers, clairon, guitare - Julien EIL : flûte traversière, clarinette basse, sax baryton, synthétiseur - Alexandre AUTHELAIN : saxophone ténor, clarinette, synthétiseur - François PIERRON : contrebasse - Claude DELRIEU : accordéon
, guitares


Avis : Lectrices, lecteurs vous n'êtes pas sans avoir remarqué que suite à la "panne" de divshare, PUIS de Tilidom (que le séant les démange pour 1000 ans !) nous avons enfin trouvé un autre hébergeur pour le son.
Concrètement, ça signifie que les articles sur Vidalie, Pieds JointsMontéroLomaxDenainTramel, BerettaLa Gale, Igor Agar sont à nouveau écoutables. 
Merci, pour tes bons conseils, George.   

vendredi 24 avril 2015

Ceux du trimard

Livre, ô combien réjouissant, publié en 1928.

Autonome des lettres, le trimardeur Marc Richard, alias Stéphane (1870-1944), s'est payé le luxe d'inventer un langage. Son récit est un chamboulement linguistique quatre ans avant le Voyage de Louis-Ferdinand Céline.
On trouvera un bel article sur le sujet ici.

Son père mort en 1878 et ne supportant plus la tyrannie maternelle, Marc Stéphane se fait émanciper à l'adolescence, touche sa part d'héritage et quitte sa famille. Il parcourt la France à pied, devenant un chemineau parmi les coureurs de routes et autres trimardeurs, glanant ça et là expressions, anecdotes et personnages qu'il recyclera.
Après son service militaire, Marc Stéphane s'installe à Paris et publie à compte d'auteur en 1891 un recueil de poèmes "À toute volée".

C'est à 58 ans qu'il publie "Ceux du trimard". Entièrement écrit en argot de vagabonds à tendance picarde, ce bouquin rassemble les souvenirs décousus d'un vieux de la vieille sous lequel pointe l'auteur  
A ranger sur l'étagère des écrivains vagabonds entre Tom Kromer et Jean-Paul Clébert

 Un petit extrait pour mise en bouche :
 " Qu'est ce qu'un honnête homme ? Hein, je te prends sans verts, à ce coup pour l'définition ? Ben... te casses pas les méninges ilà-dessus, Batiss' te le va donner pour une fois et sans douleur, bon : un honnête homme, c'est un que les cognes ont pas ENCORE paumé sur le tas. Simp'ment." (...)
Et l'loi, qu'est ce que l'LOA, comme ils disent ceux qu'en ont plein le bec, sinon l'égoïsme collectif dressé contre l'individuel ? L'vacherie des repus qui s'efforce de prévenir l'révolte des vent' creux ?
Je dis prévenir, compagnon, et non pas apaiser, ce qui serait pas du tout l'même chose, faut pas confond'. Bon.
Toutefois, pour êt' équita', je dois ajouter que t'as qu'à remplir le vent' creux et le v'là qui passe de rif et d'autor dans l'catégorie des vent' pleins et qui crie, comme les aut' repus : l'lôa ! l'lôa ! Tu t'rends compte ? Bon."


L'auteur en journalier
En 1894, Marc Stéphane avait déjà pondu un roman autobiographique, sur sa courte expérience d'écrivain malchanceux et mal servi : L'Arriviste.

Puis, il a écrit une bonne douzaine d'ouvrages : contes, souvenirs, aphorismes, mémoires ou romans. 
Il a aussi rédigé un mémoire en défense de l'anarchiste Jean Grave, à l'époque du Procès des Trente.
Il a par la suite rompu avec le journal Le Libertaire, le jugeant trop doctrinaire.

À la fin de sa vie, il écrira également sur ses expérience de morphinomane ainsi que sur ses séjours en hôpital psychiatrique, à Saint-Anne.



Pour conclure, du Couté d'époque, patois de Sologne garanti.

mercredi 22 avril 2015

Parenthèse d'actualité : crever en mer

Longtemps, je me suis interrogé sur la signification de ce texte de Single Track  Le solitaire (tiré du mini Lp "Corporation" 1984) que je trouvais un chouïa trop ésotérique pour mon entendement de plouc.
Et puis, Frontex est arrivé.
Et tout s'est éclairé...


Quand se remémore que je ne sais plus quel dignitaire nazi préconisait de remplir des bateaux de juifs pour aller les couler au large, on est tout de même vachement soulagés d'avoir gagné la grande guerre contre le fascisme.
Ah mais non, t'exagères !
Ce massacre là, c'est pas la faute à notre politique migratoire de merde. C'est la faute à ces passeurs qui sont d'ailleurs tous des terroristes.

Petits propriétaires dont les biens ont été expropriés (utopie)

lundi 20 avril 2015

Brigitte Fontaine & le Art Ensemble of Chicago

La chanson Comme à la radio fut le générique d'une défunte émission mensuelle de Radio Canal Sud.
La version ici proposée est l'originale. Il existe une version "courte" (5.50 tout de même) rénovée en 1995 sur l'album "Genre Humain". 
Celle-ci a été enregistrée en 1969 avec le Art Ensemble of Chicago.
Le Free-jazz étant en ces temps-là considéré comme une musique à fort potentiel "révolutionnaire" accompagnant la lutte des ghettos Noirs aux États-Unis, cet album est un moment de rupture avec la chanson tout en restant dans la ligne déjantée.


Sorti quelques mois avant l'album, le 45-tours Lettre à monsieur le chef de gare de La Tour de Carol a été le premier titre français diffusé dans le Pop club du défunt José Arthur contribuant ainsi au succès du disque. 

Comme la plupart des enregsitrements de la dame, celui-ci fut édité sur le label indépendant Saravah, fondé par Pierre Barouh avec les droits d'auteurs de "Un homme et une femme" (Chabada bada) pour Lelouch. On reviendra sur son cas .
Même si l'indispensable George a déjà pas mal défriché son cas dans un récent article. 



vendredi 17 avril 2015

On a chanté les voyous de papier


Le grand Franquin le proclamait haut et fort : il est bien plus enrichissant de créer  et dessiner des méchants plutôt que des héros positifs. À coup sûr, les truands les plus célèbres de l'histoire de la BD francophones sont restés les Pieds Nickelés, inventés par Louis Forton et apparus en 1908 dans l'Épatant. Mélange d'apaches et de baltringues, leur nom est passé dans la langue pour désigner des malfaiteurs à la mie de pain. 
Fallait s'y attendre, ces drôles quelque peu anarchisses, qui s'attaquaient surtout aux puissants (quitte à exproprier le Président ou à dîner chez la Reine) sont tombés dans le panneau de l'Union Sacrée en 14-18 et les planches de ces années sombres sont marquées par un racisme anti-boche d'autant plus étonnant que chez Forton, tout le monde en prend également pour son grade et que Ribouldingue est tout de même marié à une Africaine.   

La chanson a fini par s'attaquer au mythe.
En le prenant souvent tardivement et comme un résidu de culture populaire déjà momifié. Plus tôt, ça aurait certainement pas fait assez sérieux (la BD, c'est pour les chiards, quoi ! )
Une fantaisie d'Arthur H :







Le succès de Forton fut tel que ses personnages ont été repris par Perré et Badert en 1934, puis par Pellos, créateur de Bibi Fricotin à partir de 1948.
Depuis 2008, nos pignoufs, tombés dans le domaine public ont été repris par de nombreux auteurs.
Les Pieds Nickelés ont inspiré au moins trois films.





Plus curieux : une adaptation, d'après Forton, réalisée au thêatre San marco de Trente en décembre 2011.
Emilio Galante, flûte; Gianni Gebbia, sax alto; Tiziano Popoli, laptop, piano ;
Luca Bellemo Elisa Bertoldi Lucas Da Tos Denise Fondriest Isabella Magnanini Valentina Melchiori Martin Muscente Camelia Tapurica Marianna Weber, bruitages, voix.


Et puis, malgré la niaiserie réactionnaire du monde de Disney et ses stupides adaptations  par Chantal Goya, nos rockers d'OTH ont chanté l'autre bande de balourds américains, nettement moins truculents que les précédents, en 1986.


On reste quelque peu sur sa faim.
À quand Zorglub, Raspoutine (celui de Pratt ou de Sokal), Lady X, Angel Face ou Fu-Manchu servis par de vrais interprètes ?
Lecteurs, lectrices si vous avez des tuyaux, gi ! On prend !
Où sont les rengaines pour nos salauds d'enfance ?

samedi 11 avril 2015

Une soirée dans une MJC de Varsovie : Krysys



En 1981, la Pologne vit en plein match de catch à quatre : Moscou / Vatican / Solidarnosc (ses autogestionnaires, ses cul-bénis) / Jaruzelski (ses lunettes fumées, son coup d'état). 
Le Canard Enchaîné titrait alors "L'ordre règne à Varsoviet".
C'est au sein de cette confusion que le groupe KRYZYS enregistre, fin 1980, un concert à la Maison de la Culture d'Ursus (Varsovie) qui deviendra, un an plus tard, un 33 tour chez Barclay.

On y trouve cette reprise furieuse et décousue en fin de parcours.
Censuré un peu partout en Europe, le disque de Gainsbourg "Je t'aime moi non plus" s'est vendu sous le manteau suite à une condamnation papale.
On constatera à l'écoute, que pour les punks polonais, les grands symboles sexuels français restent De Gaulle et Bardot .




Krysys, groupe mythique, se situait dans la mouvance post punk régnant dans l'underground de l'époque.
Ils ont passé à la moulinette tant le punk américain (mouvance Pere Ubu ou James Chance & the Contorsions) que le ska (grandiose fin de la reprise de Gainsbourg) dans un collage musical assez Dadaïste.
Adieu croix, marteau et faucille.
Bonjour franche déconnante.
Le groupe deviendra Brygada Kryzys durant l'année 1981 et prolongera l'expérience musicale durant trois décennies.
On les verra par ici en première partie des Béruriers Noirs. 

Pour mieux les honorer, on envoie la face A du disque, pourvu d'une pochette très "Bazooka".
Et non, youtube l'a viré, à la place vous aurez une reprise de Bob.




jeudi 9 avril 2015

Marianne Oswald


Sarah, Alice Bloch est née en 1901 à Sarreguemines (Lorraine), alors ville allemande. Elle était fille d'un couple de juifs polonais exilés. À seize ans, orpheline, elle se retrouve en pension à Munich avant de migrer  "après s'être fait trancher la gorge" (opérer d'un goitre thyroïdien) à Berlin où elle monte sur les planches, décidée à devenir tout de même chanteuse.

En 1931, Berlin se peuplant de croix gammées, elle déménage à Paris où elle popularisera l'Opéra de quat' sous.
 Là, elle chante Kurt Weill et Bertolt Brecht (Opéra de Quat' sous) avec un certain succès partout où elle passe.
Elle enregistre quatorze 78 tours entre 1932 et 1937.
Au Bœuf sur le toit, elle introduit dans son tour de chant les techniques de l'expressionnisme allemand. Elle séduit par sa diction particulière, son « parlé-chanté » brechtien, avec accent mosellan, une voix tour à tour brute et tendre.
Premier disque (auteur : André Mauprey)
 

Elle chante Brecht, Cocteau, Prévert et même des chansons d'Henri-Georges Clouzot.  
Elle chante  la misère, les amours raté, le désespoir, la vie tragique, la mort, le suicide et même la chasse à l'enfant. Elle sera donc complètement décalée en première partie de Charles Trénet.
Les patriotes professionnels la qualifient tour à tour de sale juive, de bolchéviste, de sale boche.

                     Du Prévert 1935

En 38, elle entame une carrière d'actrice dans Le petit chose de Maurice Cloche avec Arletty.
Entre 1940 et 1946, elle s'exile aux États-Unis où elle se produit dans les cabarets et à la radio (parfois en anglais).
De retour à Paris, on la retrouve dans une série d'émissions à la radio, présentées par Cocteau, Camus, Seghers, Ribemont-Dessaignes et Gaston Bonheur, sous le titre de Le retour de Marianne Oswald où elle chante et récite des textes d'Apollinaire, d'Éluard, de Prévert et de Jean Nohain mais son style commence à être dépassé.
Elle repart de nouveau au cinéma, dans Les Amants de Vérone (1949) dans Le Guérisseur (1954), Notre-Dame de paris (1954), Montparnasse et Sans famille (1958).
Elle se consacre ensuite à la production d'émissions télévisées et radio pour enfants sur Paris Inter (Terre des Enfants dans l'émission les Beaux Jeudis de Maurice Pauliac).
Elle meurt en 1985.

 Sa biographie est titrée "Je n'ai pas appris à vivre."

mardi 7 avril 2015

Avril : une heure et quart de haine


Ce fut un bel anniversaire. Un peu décousu, vu la qualité de l'assistance.
Entre deux verres, on a passé ça :

Bijou                      Je hais les mecs comme toi
Starshooter            Get baque
Henri Cording        Va t'faire cuire un oeuf, man
Marianne Oswald   Jeu de massacre
JC Pascal                 Les imbéciles
Les Casse-pipes       Viva la muerte
Barbara                   En relisant ta lettre
Michel Vivoux          Gilette
Mouloudji                 Pauv' gosse des rues
Casey                       À la gloire de mon glaire
Svinkels                   C'est des cons
Les Colocs               Pass' moe la puck
Nonnes Troppo        La haine des moutons
P. Katerine                Je vous emmerde
B Fontaine                Inadaptée
Beppe Chieri            Chi e stronzo resta cosi

On peut écouter et télécharger ici-même.

On en remet une couche à la santé de la patrie

vendredi 3 avril 2015

Mac Orlan, auteur

 Mac Orlan avec Juliette Gréco et Gilbert Roussel, chez lui, en 1964

Pierre Mac Orlan (né Pierre Dumarchey, 1882-1970) s'est d'abord lié d'amitié avec Gaston Couté au lycée d'Orléans. Adolescent, il a envoyé ses premiers textes à Aristide Bruant.
Celui-ci, avec son amabilité coutumière, lui conseillera d'acquérir d'abord un peu de bouteille.
Dès son arrivée à Paris, en 1899, il a gagné quatre sous en écrivant des couplets pour quelques interprètes de second ordre.
Sa fréquentation assidue du Lapin agile à Montmartre l'a poussé à persister dans l'écriture de chansons, généralement laissées telles qu'elles, sans musique, dans ses romans.

Extraits d'une entretien avec Max Croce en 1963 
On remarquera à quel point l'anecdote sur "Le temps des cerises" et la Commune est fantaisiste. Tradition orale montmartroise ?



C'est à la fin des années quarante que, poussée par le succès des chansons de Prévert, la Radio Télévision Française a appelé divers poètes (Queneau, Soupault) pour écrire ses programmes.
Mac Orlan fut sollicité pour mener l'émission "La chanson de mes villes" puis "Souvenir de la nuit."
Ne trouvant pas suffisamment d’œuvres à son goût, il a donc décidé d'écrire la matière première du programme.

Présentation, en compagnie de Françis Carco, de ses chansons de soldats (1950). Ces six là sont chantée par Laure Diana, première à enregistrer du Mac Orlan sur 78 tours.



C'est donc à près de 70 ans qu'il a entamé sa grande carrière de parolier.
Au total, il a écrit plus d'une soixantaine de rengaines qui furent éditées en trois volumes.
Mis à part Patrick Denain, les Frères Jacques et Yves Montand (pour un seul titre dans les deux derniers cas), elles seront toutes chantées par des femmes : Laure Diana, Germaine Montéro, Monique Morelli,Francesca SollevilleJuliette Gréco, Simone Bartel, Béatrice Arnac, Barbara, Catherine SauvageMarie Dubas et on en oublie...

Le Dumarchey en accordéoniste (photo André Kerstesz)

mercredi 1 avril 2015

Avril : un anniversaire tout en méchanceté

Notre équipe va-telle enfin s'atteler à préparer une émission ?
Qui l'eut cru ? 
Suite à une discussion nocturne, correctement arrosée sur une terrasse arabo-andalouse, voici trois années que l'Herbe Tendre s'est mise à hanter les ondes puis le ouèbe via ce blog. 
On a manqué s'appeler "La balade des pendus". 
Suivant les avis du grand Villon, certains sont allé se faire pendre ailleurs. D'autres sont arrivés. Mais l'un dans l'autre, voici notre trente sixième émission. 
Et comme on avait de la matière, on a décidé de refaire un tour dans notre quart d'heure de la haine, comme il y a déjà deux ans, on va se vautrer dans la méchanceté. 

Illustration : du Dutronc en grande forme, faut dire qu'il était alors acoquiné avec un célèbre marcheur.


 


On vous attend donc le lundi 6 avril à 18h à Canal Sud pour boire un verre en zizique
Après réflexion, l'équipe a convenu d'un choix judicieux