Parmi les collègues de la multinationale blogger (elle-même émanation de l'entreprise la plus puissante au monde), certains nous ont donné récemment quelques conseils avisés façon wild west. Un bon , une brute (qui fit, pour quelques dollars de plus un Chuncho au dessus de tous soupçons)... Nous nous permettons de rajouter un truand et non des moindres...
Et, en sus, un voeu pieux : ne jamais se départir de son colt, même à la plage.
Avec quelques jours d'avance, voici la livraison du mois d'août. On s'est attaqué à un gros morceau par la face nord. Sommes-nous arrivés à nous tirer honorablement de l'énormité du sujet ?
A vous de voir (sic) :
François Béranger L'état de merde
Henri Tachan Mon état civil
NTM Le pouvoir
Dick Annegarn Le Père Ubu
Renaud Société
Bernard Haillant La bande à Riquiqui
Red Noise (intro) Petit précis d'instruction civique
Zoufris Maracas Le peuple à l’œil
Assassin L'état assassine
Luna Parker État d'âme
René Binamé La révolte
LKDS Bonne soirée
Michel Farinet Milite pour un monde plus éthique
Zone Libre Purgé ma peine
Oulahlou Pouvoir assassin
Les 4 Barbus Le parti d'en rire
Marc Ogeret Plus de gouvernement
Tichke Rasputin
Véronique Hachloum Les bureaucrates se ramassent à la pelle
Vous en avez marre de voir l'interminable série "Treme" ? Ou vous voulez en savoir plus ? Ladies and gentlemen, voici un documentaire de Nick Spitzer (1986) dans un anglais assez compréhensible où on retrouve une belle série de prolos de la zizique du Delta : Dolon Carriere, Armand Ardoin, Alphonse "Bois Sec" Ardoin, John Delafosse... Du prol, du populaire, du mélange comme on les aime.
Qu'est ce qu'il aura été malheureux, le Nino Agostino, d'avoir été pris pour un rigolo le reste de sa vie et sur les centaines de chansons qu'il écrivit, le public n'en retienne que quatre ou cinq !
Mais il y aura parfois mis parfois du sien, comme sur ce scopitone de 1967.
Et allez donc, encore une chorégraphie aproximative*...
*Remarquez, je dis ça, je dis rien. La concurrence directe pour le Rythm 'n Bluen en céfran c'était
Clo-Clo et ses Clodettes. C'étaient là des chorégraphies parfaitement huilées et elles ont trop
longtemps ravagé nos contrées.
Souvent, dans les années soixante, les seconds couteaux français n'hésitaient pas à piller les succès british ou ricains en espérant ramasser ainsi quelques miettes.
Jetons donc une oreille cette version revendicatrice et franchouillarde que n'aurait pas reniée Gérard Nicoud et qui nous permet, au passage, d'annoncer un prochain thème d'émission consacrée à l'Etat.
Au passage, ne confondons point l'état des choses et les choses de l'état.
Et merci à Georges Weafer, el Lexomaniaco loco, pour cette découverte !
Constatons donc qu'au niveau des paroles, il ne s'agit que d'un honteux pompage des 4 petits gars sur leur LP "Revolver" de 1966, la preuve...
Taxman dont la musique fut aussi fort plagiée par The Jam pour ce 45 tour, Start, de 1980...
That's all folks !
Pour cause de mois auguste, l'émission sur l'état, ses sbires, le pouvoir, etc. sera avancée au lundi 28 juillet à 18h.
C'était à la radio en 1953, à l'émission "La joie de vivre" enregistrée en public au Châtelet. La dame nous y interprète "Les croix" et "Y'a tant d'amour". Malgré le ton niaiseux des animateurs de l'époque, voilà encore un aperçu du talent de cette chère Louise-Marie.
Son nom signifie "Main de sorcier" et lui a été donné par des Gitans de Carcassone.
En
1975 il met en musique le célébre slogan VVAP (Volem viure al pais)
Slogan auquel, dans notre souci d'internationalisme, nous répondions alors
"Jou savou pas parler la lengou !"
Mais Mans de Breish (Gérard
Pourhomme, de son état civil) fut aussi un communiste conséquent (pas ceux du
parti, donc) et son disque de 1975 contient ce poème de Joan Bodon commémorant
la grève des mineurs de Decazeville en 1962 et 1963 (un an d'une grève
toute aussi perdue que celle de leurs camarades britanniques quelques temps après !).
Suivi d'une chanson qui conseille d'exproprier le patronat, ce qui reste on ne peut plus d'actualité.
Aux dernières nouvelles on en est encore là et Mans de Breish est remonté sur scène au début des années 2000...
Comme prévu, soyons donc bucoliques, au menu du soir : Musique à ouïr Il suffit de passer le pont ??? La caille Ricet Barrié Isabelle, voilà l'printemps Roger Riffard Les paquerettes Loic Lantoine Jour de lessive François Béranger Département 26 Richard Desjardin Développement durable Nadau Araust ta Joan Petit Jean Yanne Les émancipations d'Alphonse Marc Robine Les mangeux d'terre Séquence enfants Ricet Barrié La java des hommes grenouilles
Pour écoute et téléchargement, c'est encore et toujours là Et comme on n'a pas eu le temps, on vous la remet mais en italien :
Extrait jubilatoire de "Quai des Orfévres" de Clouzot (1947) avec Bernard Blier en époux malheureux et Suzy Delair en grande forme (généreuses).
Un régal de music-hall classique d'après guerre, une chouette séquence d'un film un peu trop délaissé où on retrouve également un Louis Jouvet irréprochable en ex de la coloniale au cœur d’artichaut et un Raymond Bussières égal à lui-même en petit truand.
Osera-t-on l'avouer à nos camarades Québecquois, l'abbé Leclerc nous a toujours passablement ennuyé.
Avec quelques exceptions notables comme cette "Alouette en colère" enregistré dans les années (1970) où le Front de Libération du Québec (FLQ) avait enlevé quelques politiciens et financiers et où le premier ministre Elliott Trudeau* avait décrété la loi martiale sur la province. s'ensuivirent plus de 30 000 perquisitions et 475 arrestations. de quoi faire pâlir de jalousie notre SDAT nationale!
Vous l'aviez deviné, une majorité de l'Herbe Tendre est formée d'indécrottables bouseux.
Nous qui avons connu l'arrivée des cabines téléphoniques (à pièces) dans nos villages et celle des pesticides à go-go, les voyages scolaires pour admirer l'unique feu tricolore du département (celui qui était posé en bas de l'unique "grand-magasin-qui-vend-des-robes" de la préfecture), les bastons du samedi soir au ballôche et ses gendarmes munis de mitraillettes, l'arrivée du surgelé, des routes à péages, des trotskystes, des parcmètres, de la publicité, des touristes d'abord bataves et britanniques, puis de tous les autres, des métayers, des travailleurs saisonniers espagnols, polonais, maghrébins puis banlieusards, des sans-papiers, du Tour de France, de la sous-préfette, du punk agricole et du régionalisme béat et nombriliste.
Nous, les éternels attardés (Millodiou ! Y'a plus de réseau !) nous donc, avons décidé de rendre hommage à ce truc situé entre deux autoroutes, entre deux supermarchés, entre deux ZAD, entre deux éoliennes industrielles (celles qui sont pinquées sur la colline en face de la centrale nucléaire) entre le festival du melon et celui de l'espadrille : La Campagne !
Ce sera le 7 juillet à 18h sur radiocanalsud.net ou 92.2 FM pour les zurbains. Et un indétronnable classique :