dimanche 28 juin 2020

Les Vanneaux en liberté

Une prison brûle (Newgate, London, 1780)
Un concept excessivement flou au nom duquel on commet toutes les escroqueries possibles, au nom duquel on étripe des foules mais qui demeure une des aspirations fondamentales de l'humanité.
Liberté, liberté chérie, combien de crimes commis en ton nom ?
On te chantera pour la der des ders, l'ultime émission des Vanneaux, parce qu'il vaut mieux se séparer plutôt que de s'ennuyer. Surtout après huit années de rencard mensuel.
On s'envolera le lundi 6 juillet à 17h30 sur les 92.2 de Radio Canal Sud.

Fréhel Ohé les copains. Une vision assez radicale de la liberté



Une toute autre vision, celle du Sud africain Mzwakhe Mbuli en 1986. The day shall dawn (comme disaient aussi les Irlandais). Un peu déçu par la suite des événements, comrade ?

jeudi 25 juin 2020

Joan Pau Verdier 1947 / 2020


Joan Pau Verdier est mort le 21 juin dernier.
Il se revendiquait anarchiste et Occitan et avait même participé à l'éphémère FACO (Fédération Anarchiste Communiste Occitane) en 1969.
C'était l'époque où il avait ajouté une pointe (oh, pas trop tout de même) de rock et de blues dans un folk trop académique.  D'ailleurs ils envoyait volontiers chier les "occitanistes" et autres fondamentalistes de la cabrette.
Il a adapté Ferré et Brassens dans sa langue limousine. 
Et n'a jamais vu d'inconvénient à chanter et écrire dans les deux langues. 


Bien que n'ayant jamais eu de grand succès, il a continué sans jamais se renier ni céder à la moindre mode du moment. Sa mort n'aura fait des gros titres qu'à France Bleue Dordogne et ça l'aurait sans doute fait marrer.
Rien que pour ça, on l'aimait bien. Et pas uniquement parce que c'est encore un honnête homme d'une certaine époque qui a disparu. Et qui nous laisse quelques souvenirs de jeunesse.


Adishatz !

mardi 23 juin 2020

Confusion, tautologie et gloire posthume

La Palisse (cuistrerie historique)

Voici l'histoire d'une chanson qui fut à l'origine d'une confusion qui passa dans le vocabulaire courant.
Prenons une querelle entre deux souverains anxieux de s'emparer du duché de Milan qui débouche sur une guerre de 70 années, communément appelées Guerres d'Italie (1494-1559). Charles VIII, Louis XII puis François Ier vont s'y casser les dents.
Épisode désastreux pour les François et leurs mercenaires, la bataille de Pavie, le 24 février 1525, plus importante défaite infligée par les impériaux par une charge intempestive des chevaliers contre l'artillerie et les arquebusiers. Outre Sanseverino (pas celui-là) ou Charles de Bourbon, une bonne partie de la noblesse française honora sa fonction sociale historique en y laissant la peau. Le roi François Ier fut fait prisonnier. Mais le cas qui restera fut celui du chevalier Jacques de Chabannes dit "La Palisse" du nom de son domaine. Beau gosse et vaillant combattant, le chevalier s'étant fait trouer la paillasse fut chanté par ses troupes qui lui rendirent hommage en entonnant ces vers : Hélas, La Palice est mort, Il est mort devant Pavie. Hélas, s'il n'était pas mort, Il ferait encore envie.
La veuve qui savait de quoi elle causait, fit même graver le dernier vers sur la tombe de son galant.
Vous voyez venir l'embrouille ?
La chanson par Gilles Elbaz


L'ancien français avait deux graphies du s dont l'une est ſ. Une erreur de lecture a fait lire « hélas, s'il n'était pas mort, il serait (ferait) encore en vie ». Au XVIIIe siècle, Bernard de la Monnoye reprit alors l'ensemble de cette chanson sur ce modèle :  Il est mort le vendredi, Passée la fleur de son âge, S'il fût mort le samedi, Il eût vécu davantage.
Et voici comment l'infortuné gentilhomme devint le héros involontaire des expressions tautologiques ou des truismes. On est bien peu d'choses.

jeudi 18 juin 2020

Terroristes et casseurs (7) The Molly Maguires

Pennsylvanie 1877
Colonisés par l'Angleterre, expulsés de leurs terres par des propriétaires rapaces, crevant de famine par milliers, les Irlandais émigrèrent par vagues successives vers l'Amérique où ils furent traités comme des rebuts, à peine au-dessus des nègres. Ils y importèrent donc leur vieille tradition de répondre coup pour coup à leurs maîtres. 
Quand leur pays d'accueil ne les utilisait pas directement comme chair à canon*, ils étaient souvent recrutés comme mineurs de fond. Outre les conditions d'exploitations inhérentes à cette branche, dans la décennie 1860, les compagnies de charbonnage baissent les salaires de moitié après avoir endettés leurs mineurs et obtiennent des tribunaux l'interdiction de tout syndicat.
Contrastant singulièrement avec les organisations ouvrières ordinaires (et impuissantes) de l'époque, les Molly Maguires, société secrète de mineurs opérant en Pennsylvanie dans les années 1860-1870 avaient arrêté, pour atteindre leurs buts, une méthode principalement résumable en deux mots : terrorisme et assassinat. (Dynamite ! Louis Adamic)
On raconte que le nom pittoresque de cette société secrète de prolos émigrés catholiques en terre protestante vient de Molly, veuve Maguire, qui avec ses rejetons (les Mollies) avait fondé dans le nord-ouest de l'Irlande le Parti de la terre libre et pour mieux appuyer son programme se chargeait d'exécuter flics, huissiers, baillis, ou propriétaires indélicats. Personnage légendaire ou pas, la veuve fit des émules dans les bassins miniers des Appalaches.

 Sous couvert d'une société d'aide mutuelle L'Ordre ancien des Hiberniens, les Mollies recrutaient leurs membres après leur avoir fait prêter serment lors de cérémonies nocturnes.
Constitués en milice d'autodéfense, ils entament dès la décennie 1850 une série de sabotages et d'exécutions de cadres, contremaîtres tyranniques, vigiles abusifs et patrons intransigeants. Généralement, les concernés recevaient d'abord un avertissement puis, la vengeance s'exerçait froidement des mains d'un groupe de Mollies venus spécialement d'un bassin minier voisin.
L'âge d'or des Maguires se situa dans le bassin des Schuylkill dans les années 1873/1874. 
Le communautarisme irlandais allié au serment d'appartenance rendit ce groupe ininfiltrable durant près de deux décennies. Enfin, pas tout à fait puisque l'agence Pinkerton arriva à faire embaucher un de ses détectives, Irlandais pur jus, dans le bassin minier afin de le faire recruter par les Maguires. Le cafard, James Mac Parland, alla jusqu'à dénoncer 347 présumés Mollies. Son seul témoignage suffit à en envoyer une dizaine à l'échafaud dont le fameux "Black Jack" Keogh, innocenté par la justice américaine après un procès en révision en... 1979 !
Après ce coup dur, l'organisation secrète se volatilisa. Même si leurs pratiques ont perduré et que l'Ordre ancien des Hiberniens existe bel et bien encore à cette heure.
Il existe tant des chansons célébrant la veuve Maguire sur l'île que d'autres à la gloire des mineurs teigneux.
La plus connue est sans doute celle des Dubliners (1969)



Reprise, en plus bruyant, les Finnegan's Hell (2014)


Impossible de se quitter sans évoquer le film de Martin Ritt Les Molly Maguires, ou Un traître sur commande (1970) le plus chouette des westerns miniers qu'on ait jamais vu. Faut dire que c'est genre assez peu fourni.
En tout cas, il est magistralement servi par l'interprétation de Sean Connery (Jack Keogh) et Richard Harris (James Mc Parland) parfaits dans leur relation trouble faite de confiance, de méfiance, d'amour et de haine.
Vous ne l'avez pas vu ? Je vous envie....





* Comme lors de la guerre américano-mexicaine de 1846 où tout un bataillon irlandais, le St Patrick, déserta pour passer du côté mexicain par refus de jouer un rôle impérialiste.

lundi 15 juin 2020

Ces statues qu'on abat


Le 12 octobre, jour anniversaire du débarquement du Christophe Colomb aux Bahamas, est commémoré en Espagne et en Amérique Latine sous la délicieuse appellation de Jour de la Race. Comme on le voit sur la photo, cette date n'a jamais été une occasion de réjouissance pour les autochtones du continent. Ainsi, le 12 octobre 1992, date du cincentenaire de la catastrophe, à l'appel de l'Alliance Nationale Indigène et Paysanne Emiliano Zapata (faux nez de la future Armée Zapatiste) plus de cinq mille indigènes, certains armés d'arcs et de flèches ont occupé les rues de la ville coloniale de San Cristobal de Las Casas (Chiapas) et tombé la statue de Diego de Mazariegos, conquistador local, reprenant à leur compte une tradition vieille comme les pharaons.
Quand le peuple n'aimait plus son petit Père
 Car des bannissements de la Rome antique, s'accompagnant de l'effacement mémoriel du concerné à la guerre des iconoclastes de Byzance, des statues religieuses décapitées par les huguenots ou les sans culottes, aux manifestations de la déstalinisation, la coutume de mettre à bas ou gommer les mauvais souvenirs ou les  ennemis du moment est vieille comme l'Histoire.
Ça peut même être l'occasion pour certains maires languedociens  mégalomanes de redécorer leur ville.
On ne s'étonnera donc pas que quelques images d'esclavagistes ou de colonialistes notoires fassent les frais de l'actuelle vague de colère.
Tant qu'à faire dans le symbolique, on suppose juste que ça ne suffise guère à résoudre les problèmes qui ont généré cette situation. On n'efface pas les mémoires, même les plus dégueulasses reviennent toujours vous hanter, voyez en Espagne ou en Italie. Mais ça fait toujours plaisir de voir la statue de ce vieux criminel de Churchill pourrie comme elle le mérite.
Tout ce qui précède n'est qu'un prétexte à se repasser les Redskins à l'époque où ils conseillaient le déboulonnage.


samedi 13 juin 2020

L'or par P'tit Louis

Favre, Garnier,Trochu, Ferry et Thiers livrant Paris à Bismarck
Une chanson du XIXème siècle, amputée de son septième couplet et interprétée en reggae par P'tit Louis dans le disque accompagnant l'ouvrage sur les goualantes de rues paru il y a deux ans chez l'Insomniaque.
Le passage entre parenthèse n'est pas repris ici. 
Au vu des cinq premiers couplets, elle conserve quelque actualité.

Pour écouter ou télécharger, il suffit de clique sur ce lien.

V
Car la police n'est plus abordable,
elle a le droit mêm' de vous insulter.
Si vous lui dites des choses désagréables,
Elle se dépêch' vite de vous coffrer.

VI
Parlons aussi de ces hommes politiques,
Ces mannequins qui changent de parti,
Qui pour de l'or  trahissent la République,
Ces gredins-là vendraient bien leur pays

(VII
Des maréchaux tels que monsieur Bazaine*,
Des généraux tels le Breton Trochu**,
Et d'autres noms dont je me rappelle
Qui pour de l'or à l'enn'mi se sont vendus.)

Cette chanson, en l'honneur des malfaiteurs qui l'interprétaient quand ils se réjouissaient, aurait été chantée pour la première fois au bal Colbus par les vidangeurs de la Vilette. D'après ceux-ci, c'est un des leurs collègues déporté à Cayenne en 1848 qui en serait l'auteur, lequel composa par la suite les deux dernières strophes suscitées par les événements de la guerre de 1870***.
La musique et les paroles de l'Or furent recueillies et arrangées par Gaston Blondelon et M. Marcel Labbé, l'affable éditeur bien connu, fit paraître cette chanson il y a moult années, avec six couplets au lieu de sept, le deuxième étant inédit.

Émile Chautard Goualantes de la Villette et d'ailleurs (l'insomniaque)

* Racaille militaire, maréchal d'empire. Rendit Metz aux Prussiens sans combattre en 1870 (Plutôt Guillaume que la République!).

** Racaille militaire, général très catholique. Livra Paris aux Prussiens en 1871 (Plutôt Bismarck que la Commune!)

*** Dont le dernier couplet "blanquiste" à la gloire de Raspail et Blanqui.

mercredi 10 juin 2020

Quand Passion Fodder passait à la télévision

En 1984, Theo Hakola, trentenaire nord américain débarqué en France à la fin des années 70 après un passage en Espagne saborde son premier groupe Orchestre Rouge, qui avait pourtant connu un succès d'estime, pour refonder aussi sec un autre combo Passion Fodder avec Pascal Humbert à la basse, Lionel Dollet aux guitares et claviers, Bénédicte Villain au violon et Nicolas Magnet à la batterie.
Au niveau des influences, on pense, bien entendu, au Velvet Underground mais aussi souvent à Nick Cave ou à Gérard Manset. Les critiques étant toujours à court d'images, le NME qualifie Theo de "Baudelaire avec une guitare électrique".
Après avoir sorti un maxi EP dédié à George Orwell en 1984 (voir dernière émission) le groupe sort l'album Hard words from a soft mouth l'année suivante et plus ou moins un disque  par an avant de déménager à Los Angeles en 1989. Les pochettes étaient toujours réalisées par le peintre Ricardo Mosner
C'est aussi l'année où Theo présente à Barclay un jeune groupe bordelais, Noir Désir, dont il produit le premier LP, Où veux-tu que j'regarde.
La bande a cessé ses activités en 1991, depuis Theo continue en solo avec Bénédicte, Pascal Humbert et Jean-Yves Tola (deuxième batteur) ont fondé 16 Horsepower avec David Eugène Edwards et Nicolas, le premier batteur continue un itinéraire de danseur peintre et musicien.
On les voit ci-dessous en faux live, dans l'émission Tam Tam d'Alain Maneval, en 1986, interpréter Luz blanca. Quand on vous causait du Velvet...

dimanche 7 juin 2020

L'insurrection qui court

Les Black Riders dans le centre de Houston
Il est parfois un assassinat de trop. Pour quoi celui-ci et pas un autre ? Nul ne saura le dire avec certitude et nul ne saurait donc prédire quelle iniquité est susceptible de soulever les foules. Amateurs de charognes, passez votre chemin...
Pourquoi, le tabassage de Rodney King a-t-il ravagé Los Angeles en 1992, pourquoi le suicide de Mohamed Bouazizi, a-t-il déclenché la révolution tunisienne de décembre 2010, pourquoi l'électrocution de Zyed Benna et de Moussa Traoré a-t-elle enflammé la France d'octobre 2005, pourquoi eux et pas d'autres ? Et pourquoi le meurtre de George Floyd a-t-il embrassé les États-Unis ? Pourquoi était-ce à lui de passer du statut d'une victime de plus sur la liste à celui de symbole ?
 On ne peut qu'affirmer qu'il est des gouttes de sang qui font déborder la coupe. Et qu'il n'est certainement pas innocent que ce crime ait eu un tel retentissement dans le cadre d'une crise sanitaire qui est essentiellement marquée par un massacre des plus fragiles, des mesures autoritaires généralisées et une guerre aux pauvres pendant et après (sic) le passage de l'épidémie.
Au temps du totalitarisme, technologique ou pas, du victimisme communautaire, voire concurrentiel, les rues de plus de 140 villes des USA se sont retrouvées aux mains de Noirs, Blancs, Latinos, Asiatiques et autres êtres humains qui ont pris la justice en main. Et ce mouvement a fait tâche d'huile  partout où, appelons-les des prolos, sont confrontés au racisme et à un appareil d'État armé.

Ce n'est sans doute pas un hasard si les derniers mots du malheureux George Floyd sont devenus un cri de ralliement pour ceux qui trouvent ce monde de plus en plus irrespirable.
On a même eu la joie de voir cette obscénité humaine de président parvenir à se mettre à dos à la fois une partie de son électorat évangéliste après son exhibition de la Bible et une part de ses militaires pour avoir joué à la guéguerre civile.
Et on est désolé, Gil, il semble que de nos jours, la Révolution sera filmée et même archi filmée. On va finir par s'y faire.

 
Alors, on n'ose trop rêver car tout est en ordre de marche pour éteindre l'incendie : la justice qui rectifie le tir, les artistes qui performent, les sportifs qui crachent au bassinet, les potentats locaux dans la grande scène du 2, le candidat centriste en rassembleur de la Nation et tous les habituels intermédiaires, récupérateurs ou négociateurs autoproclamés qui y vont de leurs simagrées.
Mais tout de même on va pas bouder, merci pour ce beau moment de dignité, camarades.

Rappelons aux connards racistes ce superbe graffiti vu à Brixton, en 1984 en réponse à une Thathcher qui qualifiait les troubles d'alors "d'émeutes raciales" : There is no race but the rat race*.

*

*Intraduisible, Le "Rat race" étant la course à l'ascension sociale.


vendredi 5 juin 2020

Tranche de poésie : l'art de l'insulte


À Toi Satan turc, frère et compagnon du Diable maudit, serviteur de Lucifer lui-même, salut !
Quelle sorte de noble chevalier au diable es-tu, si tu ne sais pas tuer un hérisson avec ton cul nu ?
Mange la vomissure du diable, toi et ton armée.
Tu n'auras jamais, toi fils de putain, les fils du Christ sous tes ordres : ton armée ne nous fait pas peur et par la terre ou par la mer nous continuerons à nous battre contre toi.
Toi, souillon de Babylone, charretier de Macédoine, brasseur de bière de Jérusalem, fouetteur de chèvre d'Alexandrie, porcher de Haute et de Basse Égypte, truie d'Arménie, giton tartare, bourreau de Kamenetz, être infâme de Podolie, petit-fils du Diable lui-même,
Toi, le plus grand imbécile malotru du monde et des enfers et devant notre Dieu, crétin, groin de porc, cul d'une jument, sabot de boucher, front pas baptisé !
Voilà ce que les Cosaques ont à te dire, à toi sous produit d'avorton ! Tu n'es même pas digne d'élever nos porcs. Tordu es-tu de donner des ordres à de vrais chrétiens !!
Nous n'écrivons pas la date car nous n'avons pas de calendrier, le mois est dans le ciel, l'année est dans un livre et le jour est le même ici que chez toi et pour cela tu peux nous baiser le cul !

Signé le Kochovyj Ataman Ivan Sirko et toute l'armée zaporogue

À tous ceux qui s'imaginent que les situationnistes avaient atteint les sommets de l'insulte, ce petit rappel, écrit en 1676, par les cosaques au sultan Mehmed IV qui leur demandait alors benoîtement de se soumettre.
Ça peut toujours servir d'inspiration pour s'adresser à nos supérieurs respectifs.
En souvenir des zaporogues et de leur haine des souverains : Sloboda ili smrt !
Et en honneur aux makhnovistes...

lundi 1 juin 2020

Les Vanneaux et les belles lettres


En guise de littérateurs et autres poètes nous vous présentons ce soir

Velvet Undergound                      Venus in furs
Cure                                             Killing an arab
Ekoué                                           Pâques à New York
Mansfield TYA                              Pour oublier, je dors
Guy Marchand                             Le slam de Victor H
Victor Jara                                    Poema 15
Billy Bragg                                   A pict song
Marcel Khalifa                             Rita et le fusil
Passion Fodder                             Freedom is slavery
Paco Ibáñez                                  La poesia es una arma cargada con futuro
Armée Rouge                                Polyushko Poliye
Marianne Oswald                         La chasse à l'enfant
Radiomatic                                   Étonnez-moi, Benoît
Cream                                           Tales of brave Ulyses
Arsenik                                         Une saison blanche et seiche
Oscar Chavez                                Macondo
The Doors                                     End of the night

On peut choper ce programme à cette adresse.

Willie Alexander, petit gars de Boston, revendique son amour pour le clochard céleste sur son premier 45 tour, en 1977.