samedi 30 juillet 2016

Pas là en août

Affiche d'il y a presque 50 ans, depuis...
Une fois de plus, le mois d'août sera fatal à l'Herbe Tendre. Comme l'an passé nous déserterons les ondes mais on vous laisse des archives.
L'Herbe Tendre et quelques amis
Avec un recommandation spéciale pour l'émission exceptionnelle sur Gaston Couté, inédite sur les ondes, une heure cinquante en compagnie du Vent du ch'min.
Si vous l'avez ratée, il suffit de cliquer sur le lien "Gaston C" ci-dessus.

Et comme les mauvaises nouvelles vont toujours en série, nous serons bien de retour à la rentrée de septembre avec nos obsessions, ce bon goût sophistiqué, cette bonne humeur proverbiale et une sélection accouchée aux forceps.
En ce qui concerne cet été pourri, laissons le dernier mot au poète :
"Honneur à tous, bonheur à ce qui vont survivre." (Missak Manouchian)

Pour illustrer notre bon goût, du rock crétin, léger et dérisoire à l'image des congés payés : d'abord une chansonnette surf / garage des Slickee Boys (1983). Vous avez dit Ramones ? Non, ils sont encore plus vilains...



Toujours aussi primesautier, une reprise d'OTH (1989) dans laquelle on est prêt à laisser sa place au soleil. 
Devinette : c'était de qui déjà l'original ?

OTH - Le soleil du Midi par Punpa

mercredi 27 juillet 2016

Putain de métier

Une reprise par Sue et les Salamandres

Un petit supplément à notre émission de mars sur le tapin.
Remarquez, ça passe aussi dans le thème turbin en général ou de la religion ...
Reprise inattendue que celle-ci : Sue et les Salamandres rejouent une méconnue du sympathoche Ricet Barrier.
La version originale est de 1977 (album Y'a plus de sous)




samedi 23 juillet 2016

Jacques Florencie, pote des lettristes

Pas facile de trouver des traces tangibles de Jacques Florencie.
On sait que les lettristes, d'aucun affirment qu'il s'agit de Debord lui-même, avaient réalisé quelques affiches décalées pour annoncer ses passages au cabaret La Méthode.
Talentueux amoureux de Bruant et Couté certes, mais il semble bien que ce bon gars n'ait laissé que deux galettes auto-produites (Florencie chante Bruant et Couté FLO 001 et Florencie chante Gaston Couté FLO 002 en 1983) en guise de postérité discographique.
Et lorsqu'on recherche sur internet, on peut commander un cd en appelant un numéro de téléphone qui n'est... plus attribué depuis quelque temps !

Question biographie, on va donc se contenter de reproduire ici celle concoctée par Chantal Willmann, qui semble-t-il, l'a bien connu.
Et pour le disque, on a fini par mettre la main sur le 33 tour Bruant / Couté. Un énorme merci au passage à qui se reconnaîtra.
Une fois la galette numérisée, y'a plus qu'à admirer le talent du gars en vous envoyant ici-même cette (hélas!) rareté faite de textes méconnus ou inédits. 

Bio :
Jacques FLORENCIE, musicien, guitariste classique et flamenco, chanteur, compositeur de musique contemporaine, a débuté en public dès 1955 dans de nombreux cabarets rive gauche, le Cheval d'Or, le Manouche,le Mont Blanc, la Méthode, Chez Moineau,etc. Il y interprétait alors des auteurs comme Aristide Bruant, Léo Ferré, Apollinaire, Rimbaud Verlaine et Gaston Couté.
Il se sentait proche de Bruant, son arrière grand-mère ayant partagé avec ce dernier le même banc d'école à Courtenay. 

Par ailleurs, Flo avait tenu le rôle d'Aristide Bruant dans un film réalisé par FR3 et consacré à la vie de ce dernier.
Passionné des gens et de l'authenticité, Florencie s'était très vite intéressé au parcours  de Gaston Couté et à ses œuvres dont il appréciait les textes. 
Il en avait mis beaucoup  en musique et en avait encore d'autres en chantier, mais il n'a malheureusement  pas pu terminer.
C'était un amoureux de la langue française et en particulier de l'argot qu'il maniait avec brio, du patois et de l'accent qu'il avait naturellement, souvenirs de l'enfance. 
Il avait encore beaucoup de choses à écrire, à dire et à chanter, forme d'expression qui   pour lui, l'humaniste, était un acte d'amour.
Chantal Willmann

 Le disque FLO 001 ci-dessous est ici enregistré en deux fichiers
Face 1 : L'Aumône de la bonne fille (Couté, Florencie) La Chandeleur (Couté, Florencie) Saint Lazare (Bruant) Le Grelotteux (Bruant) La Julie jolie (Couté, Florencie) L'enfermée (Couté, Florencie)

 
Face 2 : Petit porcher (Couté, Florencie) À Saint-Ouen (Bruant) Place Maubert (Bruant) La complainte des trois roses (Couté, Florencie) Le Fossoyeur (Bruant) À La Bastoche (Bruant) La casseuse de sabots (Couté, Florencie) 


En attendant qu'on finisse de faire fonctionner ce bouzin, vous pouvez avoir la Face 1 sur ce lien et la Face 2 sur celui-ci. 
On tâche de faire mieux...

Extrait des notes de pochette de Raymond Cousse : La qualité première de la musique de Jacques Florencie est sa simplicité. Une simplicité voulue, étudiée, qu'il oppose aux ghettos culturels. (...) Parce qu'il refuse à la fois le show-business de la variété débile et le sectarisme d'une avant-garde prétentieuse, il se situe au confluent de musiques réputées irréconciliables. (...)
Ce parti pris de dépouillement, de refus des effets, nous le retrouvons dans le récital consacré à Bruant et Couté. (...)
Au total, il s'agit moins d'un spectacle au sens conventionnel du terme que d'une petite cérémonie dédiée à l'amitié, à la fraternité.  

mercredi 20 juillet 2016

Un peu de lecture pour fêter l'anniversaire

Photo tirée du film "Los aguiluchos de la FAI"

Bruno Salvadori est un jeune anarchiste italien, vagabond, qui comme tant d'autres a fui sa terre d'origine et de chemises noires et doit échapper à la police politique fasciste, l'OVRA.
Il se trouve à Lerida, en Catalogne, lorsque le putsch éclate en Espagne, le 18 juillet 1936 et que la révolution libertaire déferle sur la région. Bruno, devenu Antoine Gimenez,* prend le train de la révolution en marche et s'engage dans un groupe de miliciens de la colonne Durruti venus de Barcelone pour reprendre Saragosse aux fascistes.
Extrait des carnet de Gimenez :
 En 1936, j’étais ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui un marginal : quelqu’un qui vit en marge de la société et du code pénal. Je croyais être un anarchiste. Je n’étais en réalité qu’un révolté. Mon action de militant se limitait à faire passer la frontière à certaines brochures imprimées en France et en Belgique, sans jamais chercher à savoir comment on pourrait reconstruire une nouvelle société. Mon seul souci était de vivre et de démolir l’édifice existant. C’est à Pina de Ebro, en voyant s’organiser la collectivité, en écoutant les conférences données par certains copains, en me mêlant aux discussions de mes amis, que ma conscience, en sommeil depuis mon départ d’Italie, se réveilla.

S'étant enquillé la guerre au sein du Groupe International de la colonne Durruti, puis dans la 26ème division (les mêmes en version "militarisée"), ayant connu la déroute, l'occupation de la France, la résistance, le désormais Gimenez va s'établir à Marseille et devenir maçon. C'est à la demande d'une petite-fille adoptive, en 1974, qu'il va rédiger ses souvenirs de la période 1936/1937 au sein des miliciens anarchistes.

Ce témoignage de première main sera refusé, méprisé par les quelques éditeurs libertaires de l'époque, trop cul-serrés et orthodoxes pour admettre que des jeunes gens en train de changer le monde et qui frôlent ou embrassent la mort tous les jours ne se consacrent pas à la révolution à plein temps et profitent de l'occase pour se livrer à une saine activité : l'amour sous toute ses formes.**  Qui a dit que les années soixante-dix étaient débridées ?
C'est en 2006 qu'un groupe de passionnés, qui se baptise "Gimenologues," va non seulement faire éditer les carnets d'Antoine sous le titre "Les Fils de la nuit"*** mais y adjoindre un appareil de mise en perspective historique, politique, biographique des personnages cités qui atteint le double du récit d'Antoine.
Le bouquin originellement paru chez les camarades de l'Insomniaque étant épuisé depuis belle lurette, les furieux l'ont fait reparaître, augmenté, sous forme de coffret chez les camarades des éditions Libertalia.
Mille pages et le cd de l'émission radio originelle qui servit de base à l'idée de l'ouvrage à un prix relativement prolétarien. On arrête là avant de se faire accuser de copinage flagrant.
Une citation pour la route :
Le groupe [international] fut formé avant qu’il ne soit question d’accorder une solde aux miliciens. (...) la plupart de ses membres avaient abandonné leur profession et leurs occupations habituelles pour accourir en Espagne. Bianchi, le voleur qui offrit le produit de ses cambriolages pour acheter des armes. Staradolz, le vagabond bulgare qui mourut en seigneur. Bolchakov, le makhnoviste qui, bien que sans cheval, perpétua l’Ukraine rebelle. Santin le Bordelais dont les tatouages révélaient la hantise d’une vie pure. Giua, le jeune penseur de Milan venu se brûler à l’air libre. Gimenez aux noms multiples qui démontra la puissance d’un corps débile…. » (Mercier Vega, alias Ridel, en 1976).

Première pause musicale cafardeuse par ce vieux rocker de Loquillo.
Petite précision lexicale : les "naranjeros" ne sont pas des orangers mais les mitraillettes espagnoles type MP 18.

Et comme si cette réédition fort bienvenue ne suffisait pas, les Gimenologues sortent, chez les toujours camarades de l'Insomniaque, un ouvrage retraçant l'itinéraire de quatre anarchistes aragonais dont l'histoire est reconstituée par ces rescapés ou leurs descendants.
Comme désormais de coutume, ces récits sont suivis d'une histoire et analyse de la mise en place du communisme libertaire en Aragon (qui a duré quatre fois plus longtemps que la Commune de Paris) et de quelques éclaircissements sur la question de la violence révolutionnaire ainsi que la fabrication de la "légende noire" anarchiste. D'actualité ?

On ne vous expliquera pas ici la raison du titre étrange de l'ouvrage qui fait référence à une blague du XIXème siècle. Lisez le bouquin, volez-le ou commandez-le à votre bibliothèque municipale si en plus d'être fauchés vous êtes maladroits. 

Deuxième pause par le groupe navarrais  "Virus de Rebelion" en 1986



* La plupart des combattants internationaux en Espagne ont des pseudonymes, que ce soit pour éviter des représailles à leurs familles ou pour se ménager un avenir en cas de malheur. À l'instar d'Antoine, ces noms de guerre deviendront parfois leur nom d'usage.
** Hilarant passage où, tout comme Orwell, Gimenez se retrouve à Barcelone en mai 37 au milieu des affrontements entre staliniens et révolutionnaires. Mais à la différence de l'Anglais, il se trouve aux prises avec deux demoiselles dans une piaule et rate ainsi la plupart de ces événements historiques.
*** "Hijos de la noche" est le nom employé pour qualifier les groupes de franc-tireurs, saboteurs et guérilleros en général dans les troupes républicaines.

dimanche 17 juillet 2016

Tovaritch Tristesse

C'est l'été ? Et y a toujours pas de quoi rire.
Pour accompagner notre mélancolie, voici un poème de David Markish, écrivain russe, né à Moscou en 1938. Son père, Peretz Markish, poète de langue Yiddish originaire de Volhynie, a été membre du comité antifasciste juif et, à ce titre, fusillé en 1952, lors de la purge antisémite dite des "blouses blanches". David Markish est l'auteur de nombreux romans.

Il est là mis en musique par notre très regretté Vladimir Vissotski.
C'est un clin d’œil au blog Stengazeta qu'on salue bien bas pour nous faire voyager par là-bas.
Le Monde est si sombre :
 

Le monde est si sombre,
Été comme hiver, il est enneigé,
Un homme marche de par le monde,
Un homme bon, un pauvre pécheur,
Qui est ton Dieu, quel est ton idole ?
Toi-même, tu ne le sais
Et, tu souffres en chemin,
Mon cher être humain.

Écoute, gamin Vania,
Ce monde est tel les Gitans,
Fleurira, puis se fanera
Et à nouveau refleurira.
Peut-être, laisseras-tu un fils sur cette terre,
Peut-être, est ce ainsi, qu'aux ténèbres, tu retourneras,
Telle une paire de pavots bleus,
S'épanouiront, à nouveau, tes yeux.

 Traduction: Sarah P. Struve

jeudi 14 juillet 2016

Morelli chante Couté


Petit résumé lacunaire :
Monique Dubois (1923-1993) est née à Béthune.
après ses études, elle monte à Paris s'essayer au théâtre, puis à la chansonnette.
À partir de 1958, Monique, devenue entre-temps Morelli, et généralement accompagnée de son mari, l'accordéoniste Léo Léonardi, se met à chanter les poètes (Mac Orlan, Aragon, Villon, Carco, etc.).
En 1962, elle ouvre son propre cabaret Chez Ubu au 23 rue du Chevalier De-La-Barre sur la butte Montmartre. Jusqu'en 1969, elle y reçoit entre autres Brigitte Fontaine, Colette Magny, Brassens, Gérard Pierron, Antoine Blondin, Albert Vidalie, René Fallet... .
En 1969, elle fait la première partie des mythiques concerts de Brassens à Bobino.
Elle tâte de la télévision dans le Valmy d'Abel Gance (1967) en compagnie de Gainsbourg (en marquis de Sade) ou Lenny Escudéro (en simple brigadier) ainsi que dans le feuilleton Mandrin (1972) sur un scénario et des chansons originales d'Albert Vidalie..
En 1963, elle enregistre le disque, huit titres, Gaston Couté / Jehan Rictus (le Chant du Monde-LDX 74399) dont le titre ci-dessous est extrait.
Alors que dehors, on tresse ad nauseam des lauriers à l'armée, on ne résiste pas au plaisir d'envoyer cet extrait un jour de fête nationale.

Le Chant Du Monde ‎– LDX 74399

Couté/Morelli par N99

lundi 11 juillet 2016

Petit florilège antimilitariste

En 1907, à Béziers, les soldats du 17ème d'infanterie refusent de tirer sur la foule et mettent crosse en l'air. Ils le paieront cher.
C'était le 22 juin 2016, la fabrique de l'Histoire avec Jacques Vassal (traducteur, ex responsable de la rubrique folk dans le premier "Rock & Folk") Christian Marcadet (de la maison CNRS) et Marie Plassart de l'IEP de Lyon.
L'émission se penchait sur la chanson antimilitariste, d'abord en France, puis aux États-Unis.
Au vu de la gestion de l'ordre de ces dernières temps et d'un 14 juillet qui s'approche à grand bruits de godillots, voilà qui nous fera toujours un peu d'air frais.


Remettons-en une grâce à cette vieille complainte poitevine à laquelle Vassal fait allusion dans l'émission. Elle est chantée par Marc Ogeret et s'appelle Le déserteur (et n'a rien à voir avec le classique de Vian de 1954).
On peut la retrouver, parmi d'autres, dans notre modeste anthologie maison.


Et allez, encore une facétie de nos gouvernants : À Fricourt, le secrétaire d’État Jean-Marc Todeschini, a refusé que soit entonnée la Chanson de Craonne, appel à la grève des soldats contre «Tous ces gros qui font la foire (…) feraient mieux de monter aux tranchées pour défendre leur bien, car nous n’avons rien nous-aut' les pauv' purotins». (Le Courrier Picard du 3/07/2016)
Centenaire, hein ? Mais jusqu'où ça va se nicher.... 

vendredi 8 juillet 2016

Bandits biens aimés en Argentine

Le bandit fantôme
C'est l'été, vingt dieux, profitons-en pour voyager un peu et prolonger notre virée américaine !

Bandits ruraux,difficiles à capturer
Cavaliers rebelles dans le vent sauvage
Bandits ruraux, difficile à capturer
Autant tâcher d'enclore les étoiles sur cette terre sans maître.

Tel est le refrain de “Bandidos rurales”, véridique histoire de quelques bandits de grand chemin argentins du début du XXème siècle, parmi lesquels deux des plus fameux : Juan Bautista Vairoleto "Le protecteur des pauvres" et David Segundo Peralta "Mate Cocido"( rien à voir avec l'infusion mais plutôt avec une vieille cicatrice), les justiciers du peuple.
Ce blues qui fleure la pampa (les violons sont d'Anastasio Peñaloza et de Don Custodio) est extrait du douzième disque de l'Argentin Leon Gieco ("Bandidos rurales" 2001).
Commentaire de l'auteur : "C'est un appel à lutter, même si dans ce pays la vie est en elle-même une lutte permanente. Seul un peuple faible peut avoir voté pour des Busi, Rico, Patti ou réélire Menem*. On passe notre vie à croire aux affiches collées dans la rue. Et on est aussi un pays de beaux parleurs qui s'imaginent que le prochain va venir nous sauver de tous les maux."


Fils d'émigrés italiens, Vairoleto**, cavalier errant, fin danseur et tireur de winchester émérite est, en 1919, l'objet de la haine et des abus d'un officier de police, tortionnaire ordinaire, pour rivalité amoureuse. Après avoir éliminé le nuisible, il sera poursuivi pendant 20 ans par les flics de six provinces. Aimé des anarchistes des pauvres et des filles de joie,***  il s'unit à la bande de "Mate Cosido", homme fort bien éduqué, expert en travestissement et fausses identités, qui se consacre à exproprier
Le protecteur du peuple
méthodiquement les entreprises de la région en évitant de faire couler le sang et en payant le moindre service qu'on lui rend.
 

Continuateur de la geste des gauchos rebelles, ils s'associent aux anarchistes**** agraristes de cette époque ultra violente (1500 ouvriers fusillés suite aux grèves de 1921 en Patagonie) durant laquelle compagnies forestières et gros éleveurs ravageaient le pays et payaient leurs ouvriers en monnaie de singe. Attaques de trains, de banques, enlèvements de gros propriétaires seront leur quotidien de deux décennies.
Vendu par un de ses amis, Vairoleto, cerné, se tirera une balle dans la tête en 1941. Il se convertit aussitôt en saint miraculeux pour bon nombre d'humbles qui vont en pèlerinage sur sa tombe à General Alvear (Mendoza).
De son côté Peralta, grièvement blessé à la hanche suite à une attaque de train, avait disparu sans laisser la moindre trace en janvier 1940. On ne sait toujours pas où se trouvent ni son corps, ni sa tombe.
Comme beaucoup d'autres, ces deux-là sont encore l'objet de contes, romans, chansons, films ou pièces de théâtre.

* On peut avec plaisir remplacer ces noms par n'importe quels autres d'ici.
** Comme on le constate sur la photo, son nom est diversement orthographié.
*** Dans le texte de la chanson de Gieco.  
**** Une partie des cotisations des adhérents du syndicat argentin FORA allait aux camarades illégalistes qui se chargeaient, de leur côté, de "récolter" des fonds.  

mardi 5 juillet 2016

Juillet en Amérique

An american prayer

L'Herbe Tendre se promène outre-Atlantique. Et remettra ça de temps en temps pour explorer diverses contrée. D'ici là, la rentrée sera violente puisque tel est le thème de la prochaine. Hier soir, ça donnait :

La Tordue                                    Nouveau monde
Richard Desjardins                    Akanasi
MC Solaar                                   Nouveau western
Tom T. Hall                                That's how I got to Memphis
François Béranger                     Nous sommes un cas
Nougaro                                      Bidonville
Colette Magny                            Libérez les prisonniers politiques
Harry Choates                           La Fayette
Aldus Roger & Lafayette Boys  Grand Texas
Pierre Perret                              Tonton Cristobal
Akhénaton                                  l'Américano
Iggy Pop                                     Syracuse
Parabellum                                La bombe et moi
Les Riffs                                     Pancho Villa
Bashung                                     Rebel
Balfa Brothers                           La dans de mardi-gras

Écoutez et téléchargez en cliquant à cette adresse.
Un petit vertige urbain pour supplément

 




Et une fameuse reprise par les Nantais d'Éveil Musical

 

dimanche 3 juillet 2016

Le pasage de l'Arno

Aujourd'hui, on revient à notre petit génie Belge qui patauge un peu dans la semoule ces derniers temps. Pas de raison de ne pas se faire plaisir avec quelques archives en concert et deux clips.
Arno Charles Ernest Hitjens, donc...
Qui ne s'est pas gêné  pour recycler les morceaux de son ancien groupe. Et pourquoi ne l'aurait-il point fait puisqu'il les avait écrit ?
Pour une idée de la jeunesse du monsieur, voici une première version de Elle adore le Noir par TC Matic en concert. Arno l'a ensuite repris en solo en 1997 dans l'album "A la française".

Et une autre archive : la vidéo de  Ho la la c'est magnifique !
Pure rock én Belgisch!


Pour aboutir à une carrière solo en 1986, suite à la séparation du groupe.
Illustration de 2007, cette jubilatoire vidéo : "Mourir à plusieurs", single issu de l'album "Jus de box".
Gloire à nos majorettes et mourrons en bonne compagnie !