Osons enfin l'avouer en société, malgré toute la gloire qu'il généra, le film Les Ailes du désir (1987) de Wim Wenders nous a toujours paru être un pensum laborieux et boursouflé, générateur d'un implacable ennui, même pas sauvé par la présence du génial Peter "Columbo" Falk, bien plus à sa place chez Cassavetes.
Ce qui n'empêche pas d'avoir un certain respect pour le boulot et la carrière d'un réalisateur qui n'aurait peut-être pas dû, pour l'occasion laissé transpirer une empreinte catholique quelque peu pénible (comme dans Paris Texas, tiens).
Néanmoins, il existe trois minutes de joie* justifiant à elles seules qu'on s'enquille les 110 minutes qui les précédent. Je fais, bien entendu allusion au concert des Bad Seeds avec Nick Cave où le groupe (période Kid Congo, mazette !) y interprète les chansons The Carny, présente sur le quatrième album du groupe Your Funeral… My Trial (1986), et From Her to Eternity, issue du premier éponyme album du groupe (1984).
Et comme dernièrement, les occasions de se faire plaisir sont exceptionnelles, autant se rafraichir les yeux et les oreilles.
* Un peu comme la séquence avec les Yarbirds dans le très surestimé Blow up d'Antonioni (1967).
Bonjour et merci pour le billet..."très surestimé Blow up" ?
RépondreSupprimerDR.
Un peu dans notre souvenir, lointain il est vrai. faudrait revoir.
SupprimerOn sent une certaine joie de vivre bien contagieuse. Ce qui nous ramène à cette belle année 1938 (sans fin) que nous vivons.
RépondreSupprimerBerlin l'enchanteur.
RépondreSupprimerEt dois-je entendre par cette métaphore de 1938 que la désastreuse bataille de l'Ébre se rejouerait présentement. Entre Koursk et Zaporijia, par exemple ?
SupprimerToussassailafotalotan.
SupprimerOtan, suspend ton vol, comme on disait à Belgrade en 1999.
SupprimerCrever pour l'Ukraine, comme autrefois pour les polaks ou les tcheques, voire les espingouins ? Jamais. Quelle connerie, la guerre !
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