La pochette a, elle aussi, un air de déjà vu |
False prophet, est un blues de bon aloi : voix traînante, éraillée à souhait et guitares avenantes.
À ce stade là, on n'y voit qu'un seul problème : ça ressemble un peu, beaucoup, passionnément, à un titre de Billy "The Kid" Emerson, obscur (et pas uniquement par sa couleur de peau) pianiste et chanteur de chez Sun Records, tout de même un peu connu pour avoir été le compositeur de Red Hot, titre dont Billy Lee Riley a donné, pour le coup, une version nettement supérieure à l'original et aussi avoir écrit If it rain it pours, repris par le King lui-même.
Les artistes noirs n'étaient pas légion chez Sun, même si les frontières entre musique "de Blancs" et "de Noirs" étaient bien plus poreuses que ce qui en a été dit ensuite.
Pour illustrer notre propos, If loving is believing, enregistré le 11 janvier 1954 aux légendaires studios du 706 Union Av. (Memphis, Tenessee)
Après, ce qu'on en dit... il y a des choses tellement pires que d'être pompé par le Zim'. Le plus drôle est que Billy Emerson (93 ans) est toujours vivant. Que peut-il bien penser d'être ainsi pillé par un jeunot de 79 balais ?
On tient cette affaire de Greil Marcus qui lui-même la sait par un certain Mr Moon, qui lui-même...
Je remets $10 dans ton indignation, et je remonte le son !
RépondreSupprimerhttps://jesuisunetombe.blogspot.com/2018/12/deux-doigts-dans-la-reprise-2.html
Même si l'histoire de la musique n'est qu'un long plagiat (Rouget de Lisle n'a-t'il pas pompé sa Marseillaise sur Mozart ?) il y en qui n'ont jamais manqué d'air.
RépondreSupprimerVoilà, c'était notre rubrique délation sur réseaux sociaux.
C'est du Pellaert sur vot billet ?
Salud !
Et merci de nous faire connaître le site "Ils ont osé".
Bob le Baltringue a plus d'un trou dans son sac, mais on ne pète qu'aux riches.
RépondreSupprimerhttps://jesuisunetombe.blogspot.com/2013/11/bob-dylan-when-deal-goes-down-2006.html
ilaosé, oui, c'est à ça qu'on le reconnait, ils sont superbes, ces deux-là.
la photo qui orne mon article représente apparemment Bob et sa première épouse Sara Lownds,juste avant qu'il lui fasse quatre enfants.
"Emprunté à Charlélie Couture du temps de sa splendeur" ! Pourquoi tant de haine pour Bob le Flambeur ?
RépondreSupprimerj'étais sous Blasphémator® 1000 mg, de la famille des inhibiteurs de recapture de la sérotonine. Globalement j'ai eu beau temps, bien qu'il soit épuisant de foutre le feu partout.
RépondreSupprimerMais aussi, j'avais vu Charlélie en concert à la MJC de Castelnau, et ma femme avait vu Dylan au Fillmore de San Francisco. En remontant chacun dans les souvenirs de l'autre, on s'est aperçus que c'était le même homme.
Evidemment, personne ne veut nous croire, et nous n'avons que notre mauvaise foi pour nous.