mercredi 25 mars 2020

Exode urbain

Ce serait bien la seule
Atteint par le virus de la mégalomanie, le ministre de l'agriculture a proposé hier d'envoyer 200 000 travailleurs inutiles aux champs. Ce matin, les comiques de la FNSEA annoncent 100 000 volontaires.
Sachant que la vague d'injustement nommés Parisiens (car il y a aussi des Bordelais, Lyonnais, Toulousains, etc.) qui ont fui la ville pour passer leur isolement au vert ont provoqué une vague de paranoïa et de ressentiments dans nos campagnes (Ces salopiots viennent nous contaminer !) imaginons comment seront reçus des milliers de gars qui n'ont jamais ramassé une fraise, une asperge ou cueilli une cerise, qu'on va entasser dans des granges (sinon où ?) et à qui on va donner un boulot de merde payé des miettes habituellement réservé aux Polonais, Maghrébins, voire Espagnols qui peuplent nos champs à la belle saison.
On souhaite bonne chance à nos gendarmes pour rétablir un semblant de calme là-dedans.
Pour approfondir le sujet nous avons pris l'avis d'un parisien, anciennement petit commerçant,

 

et d'un provincial (ça se dit encore ?) qui compte bien tirer son épingle du jeu. 
   
                            

Ces deux là avaient chanté ça en 1968. C'était mieux avant.

2 commentaires:

  1. J'ai l'impression que pour une fois tu sucres les fraises, Jules : cet appel est le signe d'une Révolution non pas nationale, mais bel et bien culturelle !

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  2. Je suis surtout indécrottable plouc confiné en centre-ville.
    Le contraire de vous, Georgie.

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