lundi 9 mars 2020

Deux chansons pour pleurer

Play it again, Sam (Thanks, Mr Pop)
Votre amie, ami, ou, que sais-je, votre dromadaire de cœur vous a délaissé, dernier embauché dans cette entreprise, vous êtes le premier licencié, le petit dernier n'est pas aussi mignon qu'on l'espérait avec ses grandes oreilles, le découvert de l'ultime relevé bancaire a des allures de gouffre de Padirac et votre 33 tour des Modern Lovers est rayé.
Face à tant tristesse, il n'est d'autre solution que traiter le mal par le mal, car, comme l'écrivit Ambroise Paré, une bonne purge, il n'y paraîtra plus.
Voici donc notre rubrique des chansons déchirantes.

Un grand classique, à notre avis on a rarement fait mieux, qui aurait été écrit en 1916 ou en 1935, ça dépend des sources et vu qu'on n'était pas là...
Comme ça nous vient de Cuba, on dira que c'est une habanera. Sur des  paroles de Guillermina Aramburu, la grande, l'immense, Maria Teresa Vera (1895-1965) a enregistré, en duo avec Lorenzo Hierrezuelo, cette chanson désespérée qui connut une seconde gloire grâce aux anciens du Buena Vista, Veinte años.


Dans un tout autre genre, en 1980, un groupe de pub-rock britannique,The Inmates, pleure ses regrets du temps sur lequel on ne peut revenir, surtout quand on estime avoir déconné. Une discrète et assez réussie évocation du regretté Otis Redding.


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