samedi 16 mars 2019

We are the Mods !

Nostalgie préfabriquée, le film Quadrophenia (1979)
Il fut un temps, certainement pas meilleur que l'actuel, où une jeunesse particulièrement énervée pouvait s’entre-tuer pour une accord de guitare, un blouson ou un regard. Avec en toile de fond un teenager vu comme un consommateur auquel on mitonnait une contre-culture aux petits oignons que ce soit en musiques, en images, en lectures ou en sapes. Du sur mesure, quoi, comme les costards de Carnaby street.
Fils et filles de la classe ouvrière britannique en rupture avec la génération de la Guerre, ces angry young men de Mods (abréviation de Moderns) ont succédé aux Teddy Boys dans les années 1962-1968 pour imposer en Grande-Bretagne, outre un certain dandysme et l'usage massif d'amphétamines, le Rhythm 'n blues, la soul, le rock steady et donc le ska ainsi que les bastons de rues à grande échelle.
Dans son émission du 09 mars, Juke-Box, Amaury Chardeau revient sur leur âge d'or.
On a particulièrement biché sur l'accent cokney à couper au couteau de ces jeunes gens classieux (écoutez l'entretien de Kit Lambert). Et un peu regretté le peu de place accordée à ce groupe de petits gars qui swinguaient méchamment The High Numbers. Leur premier 45 tour au beat très Orange Mécanique, Zoot Suit, ne sera acheté que par leurs mamans et leurs cousines.
Faut préciser qu'ils n'ont pas encore changé de nom pour devenir The Who.





On retrouve les empereurs du revival de 1978 - 1980. The Jam dans leur Going underground. 'Hanx Paul, Bruce and Rick.



12 commentaires:

  1. Hautement approuvé par le Tenancier !

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  2. J'aurais parié que vous aviez un côté Carnaby street de la grande époque.
    Jules

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    1. En fait, pas trop jusqu'à ce que j'écoute Eton riffles à la radio dans le temps. Il a fallu réviser...

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    2. Probablement la meilleure chanson du plus grand album de Jam.
      On en recausera un de ces quatre de celui-là.
      J.

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  3. Et sur la photo, à gauche, on reconnaît Sting, avant qu'il ne jette des bouteilles dans la mer de la pop anglaise.
    J'ai grave kiffé l'émission en direct, j'ai envoyé direct le lien à ma gaminette de 13 ans fan des Kinks mais j'ai oublié de le transmettre ici-même.
    Aujourd'hui, l'émission causait des bagnoles.

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  4. Oui, le Sting dont le trio commençait à avoir un certain succès, joue le rôle de "the Ace" dans ce film qui pour être préfabriqué n'en est pas moins distrayant. Même avec sa dernière scène interminable.
    Quant à la ch'tite, elle bien du bon goût d'apprécier les Kinks.
    Moi, je suis toujours fan.
    J.

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  5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  6. Bon, voici ma petite contribution à ces sympathiques commentaires. Comme vous l'avez peut-être compris, je suis un peu branché Japon en ce moment. C'est donc mon hommage aux Who à la sauce wazabi. Jaane !

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  7. Marrant !
    Côté Japonaiseries, on vous recommande The Stalin de 1977.

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  8. Ça me rappelle une bonne raclée prise contre des forains anglais un 14 juillet 1989 du côté de Folkestone...Heureusement ma K7 des Jam échappa à la furie brit',miraculeusement intacte. A défaut des apparences, il faut savoir sauver l'essentiel...

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    1. Des Brits qui manquent bousiller les Jam.
      Y'avait déjà plus de valeurs.

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