mardi 28 février 2017

L'Herbe Tendre outre-Channel

Parfois, on ne peut s'empêcher d'aimer les Brits
 

De la bande à Robin Hood à celle des Monty Python, des luddites aux skinheads, de Michael Caine à Johnny Rotten, de Jonathan Swift à George Orwell, les sujets de sa gracieuse majesté nous ont toujours quelque peu esbaudis.
Et ces derniers temps, on ne peut pas nier que le Royaume-Uni (jusqu'à quand, au fait ?) soit l'objet d'une riche actualité.

Fascination, amusement ou haine, les rapports entre les deux nations impérialistes situées de chaque côté de la Manche ont été historiquement aussi riches que variés.
Bien évidemment, ça c'est pas mal reflété dans le domaine de la chanson.

L'Herbe Tendre fêtera (ou déplorera ?) donc le Brexit à sa manière le lundi 6 mars à 18h sur les 92.2 fm pour les amis de la violette et du cassoulet, sur canal sud.net pour le reste du monde. Thanks, mates !

Guerres sociales et mondiales, racisme, colonialisme, nucléaire : soixante-dix années de l'histoire britannique brillamment résumées par The Clash dans Something about England (1981)




De les aimer, un peu, beaucoup, passionnément...

2 commentaires:

  1. Un peu franchouillard et anglophobe, mais on peut prendre ça au deuxième degré : "Diable ! c'est une belle langue que l'anglais, il en faut peu pour aller loin. Avec God-dam en Angleterre, on ne manque de rien nulle part. Voulez-vous tâter d'un bon poulet gras ? entrez dans une taverne, et faites seulement ce geste au garçon. (Il tourne la broche.) Goddam ! on vous apporte un pied de bœuf salé sans pain. C'est admirable ! Aimez-vous à boire un coup d'excellent bourgogne ou de clairet ? rien que celui-ci. (Il débouche une bouteille.) God-dam ! on vous sert un pot de bière, en bel étain, la mousse aux bords. Quelle satisfaction ! Rencontrez-vous une de ces jolies personnes, qui vont trottant menu, les yeux baissés, coudes en arrière, et tortillant un peu des hanches ? mettez mignardement tous les doigts unis sur la bouche. Ah ! God-dam ! elle vous sangle un soufflet de crocheteur. Preuve qu'elle entend. Les Anglais, à la vérité, ajoutent par-ci, par-là quelques autres mots en conversant; mais il est bien aisé de voir que God-dam est le fond de la langue; et si Monseigneur n'a pas d'autre motif de me laisser en Espagne..." On a hâte d'écouter ça !

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  2. Diable ! Du Beaumarchais ! On ne se refuse rien à ce que je constate.
    En tout cas cet extrait explique pourquoi les Anglais étaient surnommés les "Godons" (à cause de God-dam, i.e."God damn me!") par les François lors de la guerre dite de Cent ans.
    La ligne de partage passant par la Garonne, on y trouve encore des "Godonville".
    Jules en pleine cuistrerie (mais c'est vous qu'avez commencé, Wrob)

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