Tirant leur nom d'un texte de Céline, ils manifestent une prédilection pour la chanson d'entre-deux guerres, le musette, le grand guignol et des thèmes sombres (alcoolisme, meurtre, misère, racisme et années noires) en y conservant un certain humour. "Noir", bien entendu...
Ils se réclament également du cinéma de Pasolini ou de Fellini.
Ils ont réalisé sept albums jusqu'en 2003 et quelques tournées en forme de cabaret ou théâtre.
Une biographie détaillée se trouve à cette adresse. Elle détaille les quelques ajouts ou changements de personnel depuis leur origine.
Deux exemples de leur art : une reprise de l'année 1938 créée par Damia "Tout fout l'camp" (album Chansons noires 1993).
Et Lundi pénible, de l'album Casse-pipe (2000) en hommage à nos belles gueules (de bois).
Ca me rappelle des souvenir, j'avais un de leur CD et les écoutais quand j'avais 20-30 ans, il faut dire que j'ai de la (belle) famille en Côtes d'Armor. Ca ressemble un peu aux Têtes raides je trouve, écoutés à la même époque et dans les mêmes circonstances bretonnes et arrosées, mais plus réécoutés après, avec suivi discographique.
RépondreSupprimerCasse pipe a repris pas mal de chansons d'un album très difficilement trouvable (Fonds de tiroir, 1967), je pense, de Patrick Modiano chanté par Hughes de Courson (co-fondateur de Malicorne et spécialiste du métissage de musiques), comme me l'a appris un sympathique commentateur de mon blog ici, et dont on peut entendre des extraits là (c'est tout ce que j'ai trouvé). Casse Pipe a largement puisé dans cet album : Mélé Cass, La coco, Les escaliers... Le même commentateur m'avait fait connaître aussi ce titre des mêmes Modiano / de Courson repris par Françoise Hardy, mais je ne le vois pas sur l'album... Y en aurait-il eu un deuxième ?
On en causera...
RépondreSupprimerJules