Sortie en 1929, la chanson est traduite dès cette année là en italien. L'année d'après c'est au tour du français avec des paroles d'André Mauprey sous le titre C'est mon gigolo.
Il laisse tomber l'histoire du militaire pour en faire la complainte d'une femme accrochée à son salaud, thème récurrent de la chanson dite réaliste.
Si la première interprété en France fut Irène Bordoni, on a tout de même un gros faible pour la reprise de Damia.
Irving Caesar signe l'adaptation aux États-Unis en y revenant aux mésaventures d'un officier déchu, ce coup-là, français (déjà !).
Mais la version immortelle restera celle du chanteur de swing de la New Orleans, Louis Prima, enregistrée en 1943 pour le bon moral l'armée. Il va transformer la version originale en y incorporant un blues des années 1930, I ain't got nobody.
On ne résiste pas au plaisir de passer un (faux ?) live d'un Prima qui trouillote quelque peu du goulot. Du moins si on en juge par l'air plutôt surpris de sa choriste et future épouse, Keely Smith
Miam miam.
RépondreSupprimerZ'êtes trop bon, m'sieur Pop.
SupprimerJules
Nan.
SupprimerGoût très sûr, rigueur historique et documentation de qualité : vous déchirez grave votre race, donc gros kiffage de votre fidèle public, donc compliment mérité.
C'est comme ça, y a pas à tortiller.
Même au sujet de la mauvaise haleine de Louis Prima ?
RépondreSupprimerPour tout avouer, on n'y était pas.
On suppute....
J
Vous avez pas la version récente, par François-marie Banier ?
RépondreSupprimerOn ne passe pas les duos avec Lady Gaga.
RépondreSupprimerJ
Hum, votre interprétation des mimiques de Louis et Keely semble hasardeuse... Ils s'amusent plutôt sévères, pas d'histoire de refoulage là-dedans. D'ailleurs, lors de la même émission (approximativement vers 1958-59), ils interprèteront le super Old Black Magic : https://www.youtube.com/watch?v=uzUXuBeXN44
RépondreSupprimerAh, et non, ce n'est pas du playback. A preuve cette autre vidéo des hilarants duos de Keely & Louis : https://www.youtube.com/watch?v=yoP-CCnmY7U
RépondreSupprimerComplètement hasardeuse en effet.
RépondreSupprimerDisons que vu l'air surpris de la dame, ça paraissait plausible.
Mais nul doute que ces deux-là adoraient jouer ensemble.
Quant au l'interrogation (?) sur le direct, il vient d'une qualité sonore assez rare pour l'époque et du fait qu'on ne distingue pratiquement aucun micro chez les musiciens. À croire qu'hors champ de la caméra se trouvaient une multitude de micros et un sonorisateur aux doigts d'or.
Ceci dit, il est vrai que l'interprétation est inédite et spontanée.
Salud !
J