emprunté à kmalden.centerblog.net |
Né à Vierzon, grand amateur de dive bouteille, le père Maurice Mac Nab avait parfois la dent un peu dure pour les classes qui bossent.
Dans ce classique immortel de 1887, "Le grand métingue du métropolitain", repris ici par Grello, un prolo plutôt assoiffé narre un rassemblement agité au prétexte de la construction du métro parisien.
Petits rappels :
La grève de Vierzon est celle de chez Bernardon, patron la "Société française de matériel agricole et industriel" qui eut un retentissement national en 1886.
Émile Basly, ancien mineur et patron d'estaminet à Valenciennes, a servi de modèle à Zola pour son personnage de Lantier. Il finira maire de Lens, puis député du Pas-de-Calais de 1891 à 1928. Non sans s'être durement affronté à Benoît Broutchoux, secrétaire de l'Union Syndicale des mineurs et anarchiste, dans les années 1902/ 1910.
Zéphirin Camélinat, ancien communard, ami de Proudhon, passera à la SFIO en 1885. Il sera même député de Paris de 1885 à 1889 avant de devenir fondateur du Parti Communiste au congrès de Tours en 1920. Candidat à l'élection présidentielle de 1924, il meurt huit ans plus tard.
Piquet de grève en 36 (trouvé dans l'excellente série du CRAS) |
On vous a connu plus inspiré. Il aurait suffi de lire Wiki pour apprendre que le Métropolitain est une salle de meeting lilloise et que la SFIO ne voit le jour qu'en 1905. Mais bon, c'est l'automne, le climat est lourd et l'herbe est moins tendre...
RépondreSupprimerBien vu !
RépondreSupprimerOn en rougit de honte. L'erreur provient de la correspondance avec le début des travaux du métro parisien.
Vivement qu'il pleuve sur l'Herbe.
Jules
Et eut-il fallu préciser que la SFIO avait eu comme ancêtre l'alliance républicaine et socialiste dans les années 1880/1890...
RépondreSupprimerComme toujours, c'est l'pauvre ouverrier qui trinque.
RépondreSupprimera que revienne le temps des cerises et de la commune il ne faudrait pas que vous soyer morts pour rien moi je reste fidèle a votre esprit roro le vieux prolo
RépondreSupprimerEn espérant que l'histoire ne se répète pas sous forme de comédie, comme disait le barbu.
RépondreSupprimerMais pour ça, y'a du boulot.
J