vendredi 30 mai 2025

Enfumage

 

Délinquants de bas étage

Il est assez croquignolet de constater que la même semaine où est officiellement rétabli l'usage de pesticides jamais éradiqués, où on reprend l'autorisation des méga bassines, où on apprend que l'absurde autoroute Toulouse-Castres va repartir de plus belle, la plus urgente tâche de notre ministre de la santé soit de traquer les fumeurs en plein air que ce soit sur les plages, dans les parcs et jardins ou à proximité des établissements scolaires (c'est beau comme du Churchill en 1940). Vous allez voir que les mômes finiront par s'en griller une dans les chiottes de leurs écoles, comme dans les films en noir et blanc.
Ah oui, nos petits génies suppriment aussi les ZFE pour pas pénaliser les pôvres. Et curieusement, l'augmentation du prix des clopes ne réserve toujours pas le cancer aux hautes sphères de la société car ces cons de gueux n'entendent toujours pas perdre leurs honteuses manies. 
Certes, il existe de multiples sujets tellement plus cruciaux et tragiques.
Mais avouez que dans le genre foutage de gueule et bonne conscience à deux balles, ça se pose un peu là...  
Le mot mascarade est encore faible. 
Enfin, ça aurait pu être pire, au lieu de naître en Absurdie on aurait pu voir le jour, je sais pas moi, au hasard à Gaza ou dans un camp réservé aux Sahraouis. 
Allez, honneur aux Dames :




lundi 19 mai 2025

Gattaca en ville

 


Les bonnes nouvelles étant rares, ne les boudons pas.
Sans hésiter à y rajouter un zeste de copinage.
Jeudi prochain, 22 mai, nos vétérans de la scène rock toulousaine Gattaca, délivreront en public leur deuxième album. 
Ce sera au Labo des Arts (8 rue Clement) à 19h30.
Outre, un nom, certes bienséant mais qui les rend un peu difficiles à dénicher sur un moteur de recherche standard, nos lascars (Bog, David, Nico et Léo) se définissent ainsi : Deux guitares acides, une basse génétiquement modifiée portée par une batterie incisive jouant un rock mutant aux accents rétro-futuristes. 
Vous voyez le tableau ?
Soyons plus clair : ces lascars ont digéré tout ce que le rock a produit pour nous faire vibrer, du Velvet au Gun Club, de Fugazi à The Sound pour ne citer que ceux-là (au hasard, tiens).
Illustrons ce propos par une vidéo qui a déjà cinq ans mais dont le titre renouvelé se trouve sur ledit album.


Et rappelons que Gattaca avait enregistré un disque, ADN Machine Drama, en 2018, chez le légendaire musicien et producteur bourguignon Lucas Trouble (remember les Vietnam vétérans ?) plus sobrement connu comme "Le Kaiser". 
On l'entend d'ailleurs triturer son orgue.


L'album en question se trouve à cette adresse
La soirée se déroulera en deux parties : nos héros joueront l'intégralité de l'oeuvre en première. La seconde sera l'occase d'une revue qui fera passer The Last Waltz (Scorsese, 1978) pour un aimable exercice de fin d'étude.
Enfin, normalement...



vendredi 25 avril 2025

Le triste sort d'Héctor

 

Les personnages d'Héctor (à gauche dans le pneu) le recherchent encore

À l'heure où un obscène dirigeant argentin confesse sa nostalgie pour la dictature de Videla et de ses séides, rappelons un cas parmi plus de 30 000 autres qui donnera une idée de l'ambiance de l'époque. 
Héctor Germán Oesterheld était un pur Argentin (donc issu de père Allemand et de mère Basque) né en 1919. 
Il fut un des plus grands scénaristes de bande dessinée de ce pays si prolixe en 7ème art, en massacres et en militaires sanguinaires.
À l'époque où la BD était encore un genre mineur réservé aux gamins.
Ouvrons ici une parenthèse, loin de nous l'idée de faire dans la délation ambiante mais l'anecdote est plaisante : signalons que lorsque le jeune Hugo Pratt, Italien ayant fait ses armes au pays du tango, des grillades et des traîneurs de sabres débarqua faire carrière en Europe, il "oublia" de mentionner que ses oeuvres ( Sergent Kirk, Tigerconda, Ann de la Jungle, Fort Wheeling, Ernie Pike -auquel il donna la gueule d'Héctor-) étaient scénarisées par Oesterheld. Un certain manque d'élégance de la part du maestro ! C'est depuis réparé.
Mais outre son boulot avec Pratt, Héctor fut, entre autres choses fondateur de maisons d'éditions (Frontera) de magazines (Hora Cero), scénariste de l'unique biographie en BD de Che Guevarra sous la (déjà) dictature du général Onganía, en 1968, ouvrage censuré, de La Guerra de los Antartes, mettant en valeur ses idéaux montoneros (Péronistes de gauche pourchassés par... Péron et exterminés par les militaires) aussitôt interdit.
Avec deux de ses filles, Marina et Estela
Mais son oeuvre majeure est restée L'Éternaute, publiée en 1957 / 1958 avec un deuxième tome en 1976.
Cette pseudo science-fiction narrait une invasion de l'Argentine par des extra-terrestres qu'on ne voit quasiment jamais et qui s'attachent à faire disparaître toute velléité de résistance. 
Ça vous rappelle quelque chose ?
Visiblement, aux crevures australes galonnées aussi.
Mentionnons qu'avant la date officielle de l'ultime coup d'État dégénérant en dictature, en 1976, la situation argentine était déjà ultra-violente, avec des escadrons de la mort, dont la "triple A", qui seraient recyclés en organes officieux dans les années suivantes, et un mouvement de guérilla urbaine, ERP gauchistes ou Montoneros, qui tentait de rendre les coups.
Membre de l'appareil clandestin montonero, comme responsable presse, Héctor vit, lors des premières années du processus de réorganisation nationale (aimable euphémisme) disparaître assassinées ses quatre filles, Estela, Diana, Beatriz et Marina ainsi que ses gendres.
Séquestré à son tour dans les centres de tortures clandestins El Vesubio et El Sheraton, au lieu de simplement le martyriser avant de la balancer à la mer depuis un avion (chose courante) les ganaches sadiques s'étant mis en tête de lui faire réaliser une BD... à la gloire des forces armées, elles le conservèrent un temps.  
Ce qui sera un franc échec et débouchera sur la disparition d'Oesterheld dans le néant après janvier 1978, à presque 60 ans.
Ce scénariste spécialisé dans les ambiances ténébreuses peuplées de personnages luttant pour la justice sans tomber dans le manichéisme a connu le sort de ses créatures.
Depuis, il est devenu une référence, objet de nombreux hommages.
Ce qui doit lui faire une belle jambe au cas où...
Sa veuve, Elsa Sánchez, est logiquement mais vaillamment devenue une figure des Mères et Grands-mères de disparus (ou de la Place de Mai). 

Notre hommage pour terminer : nonobstant la terreur ambiante, il fut assez remarquable que le rocker argentin Charly García ait osé cette chanson en 1983 : Los Dinausorios, dans laquelle si tout le monde est susceptible de disparaître, ce sera aussi le cas des dinosaures (qui n'allaient pas tarder à tomber suite à une lamentable guerre des Malouines). Même si à cette heure, les dinosaures prospèrent un peu partout.


Le régime argentin était tellement entré en putréfaction en cette année 1983 que les punks los Violadores, s'essayaient eux à ce titre : Represión
 

Autre bel hommage : Héctor de Léo Henry (lui-même scénariste).

lundi 31 mars 2025

Communication breakdown : IA et traduction


 Après avoir critiqué Wim Wenders et le jour même où on apprend la disparition d'Yves Boisset, dont les films n'ont finalement pas si mal vieillis (revoyez RAS, Dupont Lajoie, Allons Zenfants, Un condé ou Le juge fayard pour commencer) intéressons-nous au cas d'un autre indécrottable gauchiste, Ken Loach qui a manifesté une constance impeccable dans son propos et commis de nombreux films tout à fait remarquables (la liste serait là trop longue).
Certes, sa dernière oeuvre à ce jour, The Old Oak (2023) n'est certes pas dans nos cinq préférés mais on l'a trouvé mieux qu'honorable. 
Résumons l'argument : un bled du côté de Durham, au sud de Newcastle, ravagé par la fermeture des mines suite à l'écrasement des prolos de 1984-1985 et où le dernier lieu public ouvert est le pub donnant le titre du film, reçoit sans crier gare un groupe de réfugiés syriens alors en pleine débâcle.
Évidemment, cela va créer quelques tensions au sein d'une communauté délaissée qui voit par ailleurs ses maisons abandonnées bradées à des fonds de pensions "qui ne les ont même pas visitées et vont les louer à des crétins" (dixit). C'est sans compter quelques hommes et femmes pétris d'humanités et de valeurs désuètes telles l'accueil ou la solidarité qui vont essayer de recoller les morceaux entre les deux groupes : indigènes plus ou moins vernaculaires (bien des mineurs venaient d'ailleurs) et Syriens largués au milieu du froid.
Le DVD du film comprenant les scènes écartées au montage, on a découvert avec jubilation cette scène (dont on pige pas pourquoi elle fut coupée) : tentative de dialogue sur chantier entre plombiers de diverses origines qui passe par le traducteur automatique de l'IA.
Sauf que dès qu'on a l'accent working class et, circonstance aggravante, de la région de la Tyne, le pauvre logiciel est complètement largué.
Faut donc prendre des mesures radicales mais efficaces. 


Ce qui nous amène à nous demander ce que feraient ces fuckin' traducteurs automatiques avec non seulement la plupart des textes plus ou moins poétiques mais talentueux, ça c'est évident, mais plus simplement avec l'accent anglais de notre Adriano Celentano trop longtemps absent de ce blogue.


Et puisqu'on en est au cas de notre latin rocker, que ferait un logiciel à la con du cas de yaourt évoqué il y a quelque temps et repris ici par un certain Mike Reid en 1974, qui n'a pas osé pousser le bouchon jusqu'au bout.

mercredi 26 mars 2025

Trois minutes de bonheur


Osons enfin l'avouer en société, malgré toute la gloire qu'il généra, le film Les Ailes du désir (1987) de Wim Wenders nous a toujours paru être un pensum laborieux et boursouflé, générateur d'un implacable ennui, même pas sauvé par la présence du génial Peter "Columbo" Falk, bien plus à sa place chez Cassavetes.
Ce qui n'empêche pas d'avoir un certain respect pour le boulot et la carrière d'un réalisateur qui n'aurait peut-être pas dû, pour l'occasion laissé transpirer une empreinte catholique quelque peu pénible (comme dans Paris Texas, tiens).
Néanmoins, il existe trois minutes de joie* justifiant à elles seules qu'on s'enquille les 110 minutes qui les précédent. Je fais, bien entendu allusion au concert des Bad Seeds avec Nick Cave où le groupe (période Kid Congo, mazette !) y interprète les chansons The Carny, présente sur le quatrième album du groupe Your Funeral… My Trial (1986), et From Her to Eternity, issue du premier éponyme album du groupe (1984).
Et comme dernièrement, les occasions de se faire plaisir sont exceptionnelles, autant se rafraichir les yeux et les oreilles.


* Un peu comme la séquence avec les Yarbirds dans le très surestimé Blow up d'Antonioni (1967).

Ils étaient jeunes et pas très larges d'épaule


mercredi 12 mars 2025

Manu got his gun

 


Parfois, une citation vaut mieux qu'un long argumentaire :

« Si les haines, les mensonges de guerre, les instincts de la brute lâchée sous le casque et le masque déforment à nouveau le visage humain, il nous appartient de n’y point céder. De ne consentir à aucun aveuglement. De n’avoir en les pires jours que le souci essentiel de sauver ce que tout homme peut sauver par ses propres moyens de l’intelligence, de la dignité, de la vérité, de la solidarité des hommes… D’opposer un calme refus aux abdications de la pensée, aux fureurs fratricides, à la vaste conjuration des profiteurs de catastrophes. Cette ferme décision, si elle ne suffit pas à nous sauver du canon, nous dégage du moins de la complicité avec les seigneurs de la guerre. »
Victor Serge, 1938

Allez, une note optimiste pour la route



dimanche 2 mars 2025

Beyond the valley of the Dolls

 

David Johansen, Dee Dee Ramone, AlanVega, Max's Kansas City

Johnny Thunders 1952-1991
Jerry Nolan 1951-1992
Arthur Kane 1949-2004
Syl Sylvain 1951-2021
David Johansen 1950-2025

Ce coup là, c'est terminé.
Les revoilà tels quels en 1973 (commentaire du présentateur : "punk rock ! "


David & Johnny





vendredi 28 février 2025

Retour vers le futur (Travail)

 


Je n'avais jamais mangé
De langouste ni de crabe royal du Kamtchaka
(...)
Six jours sur sept de travail depuis trois semaines
à des horaires de nuit
Je m'estime dans mon droit de manger à ma faim
sur mon lieu de travail
Et d'emporter ce que mes poches peuvent à la maison
(...) 
J'ai beau n'être qu'un petit ouvrier
c'est bon
J'ai compris la technique
J'ai vu les horaires les planques et les moyens de sortir les trucs

Deux langoustes donc
Juste faites en rentrant hier avec un riz basmati
tiède et de la mayo maison
C'est pas mal la langouste

Je vole rien
C'est rien que de la réappropriation ouvrière
Tout le monde le fait

Joseph Ponthus À la ligne 
 

L'indispensable Béranger

 

Et une adaptation de l'auteur cité par Michel Cloup

mardi 18 février 2025

Retour vers le futur (famille)

 


Ma mère se fichait un fichu de laine sur les épaules et nous partions à la recherche du volage, de marchande de vin* en marchand de vin. À notre vue, incarnation réussie de la désolation, il devenait hargneux. Les appels à ses sentiments profonds, la douceur insistante: "Viens donc, mon p'tit homme..." restaient sans effet visible. Il redressait sa courte taille et renâclait de sa voix transformée, craquante.
Le ton du colloque changeait, montant du blanc de la pâleur au rouge du courroux. Elle lui demandait s'il n'avait pas honte de se soûler la gueule pendant que son pauvre gosse crevait de faim.
L'ingénieux chantage. 
Moi, le pauvre gosse, j'étais passé ouvertement dans le camp maternel et mes petits yeux se chargeaient de blâme. (...)
Tout piteux, mon père bafouillait des "ben alors" ou des "mince alors". Il n'y comprenait rien et nous rentrions en cortège.
La revanche se jouait à la maison. Ma mère recevait des coups durs dans sa belle figure. Son p'tit homme, raffermi, lui lançait, en faisant cela, des mots orduriers
, des mots courts qui, après avoir servi d'insulte, venaient se placer dans la mémoire.
La chambre était traversée de clameurs.
Calmé ou lassé, mon père sortait. Il s'en allait gueuler dans les rues voisines, tout seul, le feu au ventre. On dit de ces gens qu'ils ont le vin mauvais.
Maman, les chichis défaits et pendants, geignait longuement, ployée contre le bois du lit.
- Ce n'est rien mon petit, disait-elle en tamponnant son visage bouffi et rougi. Elle me souriait et découvrait des gencives saignantes, presque édentées sur le devant.
Tous les jours, dans notre logement, il y eut des disputes, des luttes. La rue suivait l'affaire avec intérêt et les commerçants me considéraient d'un oeil compatissant.
J'étais devenu l'enfant-martyr du quartier. 
Henri Calet La belle lurette.


* À ceusses prompts à dénoncer une culture de boomer, prière de remplacer "marchand de vin" par dealer, le jaja par la coke et "la rue" par les réseaux sociaux. Puisqu'il faut tout préciser. 

jeudi 13 février 2025

Retour vers le futur (Patrie)

 

Gosses tziganes, Rivesaltes, 1941

J'ai trouvé asile en France, reprit Papski. De grandes écoles m'y ont ouvert leurs portes, des confrères, inconnus de la veille, leurs bras. Pourtant, non, je n'aime pas ce pays.
Peut-être est-ce qu'à mes yeux d'astronome il s'étale trop complaisamment sous son maigre ciel cartésien. Peut-être est-ce sa gloriole de coquette sur le tard. Ou le ressentiment peut-être, parce que sous le faux nez d'un humanisme de façade la xénophobie s'y donne à coeur joie. 
Vous voyez, je ne sais pas au juste. toujours est-il que, écoles et confrères nonobstant, j'ai été raflé à l'égal de milliers et de milliers de mes semblables. Puis, avec la débâcle, les camps français sont devenus des antichambres de la mort. 

Jean Malaquais. Planète sans visa.
 

mardi 21 janvier 2025

Des mégalos pour mes galas

 

Elon Musk vu par Kubrick (anachronisme de base)

Le plus désolant n'est pas le triste spectacle d'une bande de guignols fascistoïdes et mégalomanes tous alignés derrière un bouffon*, le plus désolant n'est pas que la gauche du monde entier soit devenue la gauche la plus bête du monde, comme on qualifiait la droite à l'époque.
Le plus désolant est le sort des migrants qui ne seront pas tous et toutes traqués ni déportés, les grossiums ayant trop besoin de main d'oeuvre pas chère, le plus désolant est le sort des réserves indiennes, tristes confettis désolés, où les projets de mines, d'exploitation pétrolières et gazeuses, d'oléoducs vont repartir comme en quarante (pardon, comme sous Obama et Trump Premier, le plus désolant est le sort des malades, des pauvres, des femmes, des taulards, des... Mais vous savez tout cela par coeur et les néfastes plus près de nous sauront sûrement en prendre de la graîne.
Dédié au pantin obscène.


Et puis dégoûté qu'on était pas le cours des événements, on n'avait pas osé mettre ça en plein incendies de Los Angeles. Mais puisqu'il paraît qu'on est entrés dans l'Armageddon, autant danser sur les ruines.



* The venal, lying, racist, misogynistic, hateful, crude, vulgar, socially and environmentally destructive reactionary crap, leavened by blatant greed and coated in the most abysmal stupidity that we in the United States (and you innocents in the rest of the world) will be subject to on a constant basis starting today. (pioché du blog "Kvetchlandia")

dimanche 12 janvier 2025

Du Baudelaire quelque peu inattendu

 


On avait jusqu'alors plutôt l'habitude d'entendre du Baudelaire bramé par Ferré, susurré par Gainsbourg, déclamé par Reggiani, entonné par Georges Chelon, bref, rien que d'assez classique (voir lien).
Quelle ne fut pas notre agréable surprise de découvrir une jeune chanteuse dénommée UTA, reprendre le poème Recueillement, tiré des Fleurs du Mal, sous le titre bizarre de l'auteur même du texte et en une version rock psyché d'assez bon aloi. 
Le nom de la dame fleure bon une certaine consonance germanique que vient étayer son charment accent mais on n'a aucune certitude à ce sujet.
Et sinon essayez voir de chercher des renseignements sur une chanteuse au pseudo (en est-ce seulement un ?) aussi improbable, même en écartant toutes les compagnies aériennes imaginables... Et qui n'a, en outre, qu'un seul 45 tour répertorié au compteur.
Heureusement, l'indispensable Discogs est là. 
Donc, l'objet est sorti en 1969 chez Disc' Az (ref. AZ 10 458) avec en première face une reprise d'une chanson des Shangrilas, Past, present and future , pas leur plus connue, écrite par les forçats de la plume Jerry Leiber, Arthur Buttler et George Morton qui avaient joyeusement repomper Beethoven au lieu de lui rouler dessus.
Cette Face A, toute à fait dispensable, sous le titre prévisible de hier, aujourd'hui demain est à ce clic là. 

                                 

La face B, de bien meilleure tenue, est interprétée par on ne sait qui, mais la musique fut composée par Pierre Groscolas, honnête artisan ayant vécu à la frontière du rock et de la variétoche et qu'on vit officier derrière Eddy Mitchell ou Johnny Halliday.
Sinon, le single en question serait sorti... au Liban !
Mais qu'est donc devenue UTA ?

mardi 7 janvier 2025

Au suivant !

 


Illustration en hommage au Tenancier et à l'ami L. qui nous apprirent une des rares bonnes nouvelles de cette période bourrique. Comme quoi, ce ne sont pas toujours les meilleurs qui...

C'est pas nous qu'on le dit, c'est la Grande.