vendredi 12 janvier 2018

Otis honteusement pompé

Et c'est parti pour une reprise trèèès limite qui prouve, une fois encore, que les gars de chez nous faisaient ça tellement moins bien que les gars du Tennessee. 
Lamentable et néanmoins divertissante version d'un classique du grand, de l'indispensable Otis Redding par les Jelly Roll (1968) ex Piteuls et Bain Didonc (nom sous lequel ils jouèrent brièvement avec...Charles Trenet !) et (soupir) futurs Il était une fois. En fin des années soixante ils avaient commis un 45 tour relativement écoutable sous le nom des Papyvores.
Serge Koolen (guitare) monta ce combo en 1968 avec Jacques Mercier (guitare, chant) Riquet Serre (chant, basse), Christian Burguiére (orgue) et Richard Dewitte (batterie).
Ce groupe un peu balochard, un peu parodique, passa de temps en temps au Golf Drouot et tourna surtout dans l'Est (Aisnes, Ardennes, Marne...).
Romain Bouteille se laisse voir dans cette séquence en total play back où la peine de cœur laisse place au le dégoût du travail.


Try a little tenderness en concert en 1967, peu de temps avant le fatal accident d'avion, et là, au moins, on vérifie où sont les cuivres. Quant au sieur Otis, il ne perdait pas son temps à régler sa chorégraphie, c'était plutôt un bûcheron ayant atterri sur une scène.



Et pour notre plus grande joie, un des titres les plus sauvages mais pas des plus connu que le petit gars de Dawson (puis de Memphis) ait jamais enregistré. Un coup de pied au cul de l'Alabama profond : Shout Babalama


2 commentaires:

  1. Merci pour l'indispensable, je suis d'accord, ascenseur rougissant !

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  2. Vous devriez avoir honte de ce calembour.
    Au passage, on s'excuse pour les annonces parasitant la vidéo qui doit provenir de la "Stax Revue" de 67. Mais vous savez, ioutube, c'est comme le ferrailleur, si on y déniche quelques pépites, elles sont souvent rouillées.
    J.

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