La petite histoire veut que cette chanson fut un message personnel adressé à la chanteuse Suzanne Gabriello, (dite Zizou, à l'époque membre du trio "Les filles à papa) alors sa maîtresse, qui, le Jacques refusant de quitter sa légitime, Miche, et ses gosses, s'éloigna vers une nouvelle vie.
Hymne à la veulerie amoureuse, elle fut coécrite par son pianiste, Gérard Jouannest et était, à la base, destinée à la chanteuse Simone Langlois avant que Brel ne se décide à la graver lui-même.
Et en faire ainsi, une de ses chansons certainement la plus reprise de par le monde.
Adaptée en anglais par Rod Mc Kuen comme If you go away, elle fut chantée en allemand, italien, portugais, catalan, tchèque, polonais, hébreu, arabe, turc, wolof, kabyle, malgache, etc.
Lapidaire, Édith Piaf commenta : "Un homme ne devrait jamais chanter des trucs comme ça".
Par conséquent, voici une femme, miss Nina Simone herself :
Et au rayon chamallows, monsieur The Voice, himself
Bien plus surprenant et porté à notre connaissance par Joseph Ponthus, ce charmant document qui fait suite à l'enregistrement de Vesoul. Grandeur et déboires de la Haute Saône !
Cerise sur le gâteau : les Belges de Summer Rebellion, chouette groupe relativement influencé par Tom Waits et Loic Lantoine dans une autre immortelle :
Émouvante reprise, celle de Nina Simone. Merci.
RépondreSupprimerTout le plaisir est pour nous.
RépondreSupprimer(Précédent com mal passé, je réessaie)
RépondreSupprimerMerci pour la Nina dont les différentes versions live de NMQP (dont une à Paris vers 1971 avec My Way enchainée est pfffffffffiou !!!!) farfouillées sur le ouèbe ont ravi mon aprème
Mais par contre qui diable sont les deux énergumènes au début de la vidéo ???
https://www.youtube.com/watch?v=GT8slxIPB9g
Sinon pour transition parfaite avec ce billet et la prochaine émission, il y a of course la reprise d'Arno de "voir un ami pleurer"
(et je m'étais planté dans mon dernier com/suggestion je pensais en fait au "copain de mon père" du Leprest encore plus parfaite que le "poing de mon pote" - quoi que jolie)
et j'avais oublié "J'ai trois amis" du Dimey, cette honte !!!
Les énergumènes sont Roger Pierre et Jean-Marc Thibaud, comiques de cabaret puis télévisés des années 70.
RépondreSupprimerMon Dieu, mon jeune âge ne m'a fait connaître que Jean-Marc Thbaud un peu plus étoffé du bide dans Magguy…. merci !
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