Poète, écrivain, chanteur revendiqué occitan, il est né à Carcassonne en 1936. Étudiant toulousain, c'est lors d'une soirée organisée par le Monde Libertaire à la Mutualité qu'il est poussé sur scène par ses potes.
Pour le reste ce fin bavard se raconte très bien lui-même.
Extrait de son site :
La vie de
saltimbanque, pour Henri, ça commence à la fin des années 50. Il
« monte » à Paris, fait la manche dans les restaurants,
découvre la « Rive «gauche » et ses cabarets. Léo Noël
l’engage à l’Écluse. Il y partage la scène avec Christine
Sèvres, Gribouille, Barbara, Marc et André…
Climat exaltant.
C’est une famille sans motivation commerciale, on y compose des
chansons sur un coin de table en essayant de faire au plus beau.
Il n’est pas
chanteur mais homme qui chante. Nuance. Un jour, il a l’occasion de
proposer des chansons à Serge Reggiani. « Paris ma rose »
est choisie.
Quand les autres
commencent à chanter pour lui, il cesse de se produire car son désir
est avant tout d’écrire. Jacques Bertin, Gribouille, Christine
Sèvres, Juliette Grèco, Jean Ferrat, Lise Médini, Martine Sarri,
Colette Mansard, Marc Ogeret, entre autres, chanteront ses
chansons...
Vient le grand vent
de 68. En 1969, il créé avec des amis la maison d’édition
Bélibaste* qui publiera sa traduction des « Poèmes politiques
des troubadours »et divers textes anarchisants comme les
« Lettres de prisons » de Rosa Luxembourg (…)
Il conte aussi. Ses
soirées s’intitulent « Le grand parler » ou « Conte
des origines ». Dans « Beau désir », il exalte
avec des contes dits « paillards » la jubilation de la
vie. S’il se rattache à une lignée, c’est celle des
saltimbanques, ces gens intemporels capables d’improviser sur une
scène, un bout de trottoir. Libertaire définitif, il invente sa vie
tous les jours.
Il a écrit seul ou en collaboration plus d'une trentaine de romans et sorti huit disque de 1964 à 1976, dont un en occitan.
"Béton armé", qui fut d'abord chanté par les Frères Jacques se retrouve sur "Chansons pour la ville" de 1973.
Une autre chanson dédiée à Nazim Hikmet, poète communiste turc.
* En hommage à Guilhem Belibaste, dit "le dernier parfait", cathare tardif brûlé à Villerouge-Termenès en 1305. En fait, il s'était converti pour se racheter d'un meurtre, après des années de cavale, il tomba sur un agent provocateur de l'inquisition qui le ramena sur les lieux où on le recherchait. Gougaud en a fait un roman.
* En hommage à Guilhem Belibaste, dit "le dernier parfait", cathare tardif brûlé à Villerouge-Termenès en 1305. En fait, il s'était converti pour se racheter d'un meurtre, après des années de cavale, il tomba sur un agent provocateur de l'inquisition qui le ramena sur les lieux où on le recherchait. Gougaud en a fait un roman.
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