Il fut un temps, où dans les banlieues ou usines, la musique des prolos était avant tout du rock, de la soul, puis du reggae-dub. C'était avant le raz-de-marée du hip hop.
Représentants de ce courant des années 80, les Beurks ou Beurk's Band, étaient basés dans le quartier du Landy d'Aubervilliers.
Groupe formé en 1983, originellement punk, fréquentant la mouvance autonome autour des "Rock against police", ils étaient Franky au chant, Kim-Ahn batteur vietnamien, Christian, percussionniste martiniquais emprunté aux toulousains de Dau Al Set, Arto Skee pianiste américano-basque, Kômar à la basse et Mad Q 1à la guitare qu'on retrouvera postérieurement chez Catch 22. Ils définissaient leur style comme «tropical urbain»: reggae, ragga, rap, funk...
Au milieu du marigot de ska "festif", le plus souvent d'un désolant conformisme, ils surnageaient avant tout grâce à une présence scénique irréprochable. On les a pas mal vus en région parisienne ou au Pays Basque en compagnie des Ludwig von 88, de la Mano Negra, Bérurier Noir ou Kortatu ou en première partie de la tournée du jamaïcain Laurel Aitken.
En 1988, ils ont enregistré un album au studio Garage avant de sombrer cinq ans plus tard.
Un de leur classique Police, menottes, prison. Faut dire qu'ils avaient pas mal de potes à l'APAD (Asso des Proches et Amis des Détenus).
Sauf que Monsieur Artolsheim au clavier était en désaccord totale avec le groupe sur le plan politique, vu qu'il était carrément super de droite! Il a rejoint le groupe sur le deuxième album avec des idées musical bidon, et il a fait chavirer le groupe... Heu, moi, c'est merci sax!!!
RépondreSupprimerMarco sax pardon!
SupprimerArtosky. Pardon pour l'erreur !
RépondreSupprimerMarco sax
RépondreSupprimerAh ben merci pour la précision.
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