lundi 9 mai 2016

Mac Orlan et Morelli en hommage à Nerval

Ce 26 janvier 1855, on a retrouvé Gérard de Nerval pendu aux barreaux d'une grille qui fermait l'égout de la rue de la Vieille-Lanterne (aujourd'hui disparue, elle était parallèle au quai de Gesvres et allait jusqu'au Châtelet).
Il avait « délié son âme dans la rue la plus noire qu’il pût trouver », pour paraphraser l'épitaphe qu'en fera Baudelaire.
Le Desdichado (malheureux, pusillanime) était allé jusqu'au bout de sa folie.

Revenu vivre en 1957 à Montmartre, Pierre Mac Orlan y rencontre Monique Morelli et  son compagnon accordéoniste Lino Léonardi.
La première le chantera et l'autre mettra ses textes en musique, du moins en ce qui concerne les arrangements des enregistrements.
Le Tapis-franc, superbe hommage à Nerval, est sorti sur le disque "Chansons pour accordéon" ( Le chant du Monde LD-M 4242). Les compositions musicales y sont de V. Marceau.
Le V.  de Marceau signifie simplement qu'il s'agit d'un autre accordéoniste assez réputé : André Verschueren.
Errata : Il s'agirait plutôt de Marceau Verschueren, (1902-1990)
Merci à Loïc de nous l'avoir précisé.


Et en souvenir du poète :


5 commentaires:

  1. Sublime, évidemment. Mais LA VILLE MORTE et surtout la BALLADE DE LA PROTECTION marquent sans doute le sommet de beauté absolue de la collaboration Morelli-Mac orlan.

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  2. Sublime, oui, mais disons qu'on ne préfère pas préférer.
    Nous avons même la faiblesse de penser qu'il n'y a rien à jeter là-dedans.
    Jules

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  3. Ceci dit, le "Ballade de la protection" est tout de même un sommet. Faut un sacré talent pour interpréter ça sans être grandiloquent ni ridicule.
    Ouvrez grand vos esgourdes, on a retrouvé quelques documents sur le duo Mac Orlan / Morelli.
    À suivre...
    J

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  4. D'après Wiki, V. Marceau (Marceau Verschueren, 1902-1990) est un autre accordéoniste qu'André Verchuren (André Verschueren, 1920-2013).

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