Avec Josephine Baker (1932) |
Elle débute à 14 ans au théâtre de Grenelle avec une vraie popularité dans l'opérette. Mais, en 1926, quelques une de ses cordes vocales se font la malle, la privent d'une bonne partie de ses octaves.
Le musicologue Pierre Wolff lui fera tâter du folklore, puis un répertoire inspiré d'Yvette Guilbert dans des cabarets de Montmartre. Elle aura un certain bon goût dans le choix de ses auteurs (Carco, Rictus , Mac Orlan...)
Le concept "d'artiste totale" n'existait pas, mais dans ses tours "de chant", la Marie danse, chante, joue la comédie, mime, intercale chansons réaliste et comiques, monologues, chansons folkloriques, chansons pour enfants et mélodies classiques.
En 1932, elle inaugure la formule du récital à Bruxelles puis à Paris, au Théâtre des Champs-Élysées, l'année suivante : 35 chansons, sans micro. La môme Piaf va largement s'en inspirer. Colette la vénère. Son public l'adule.
Elle crée La Charlotte prie Notre-Dame (Jehan Rictus - 1934), "La java d'un sou" (Batell, Valray - 1935), Mon légionnaire (R. Asso, M. Monot - 1936)...
Bannie des ondes pendant la guerre pour cause d'origines juives, elle se verra obligée à prendre le large en Suisse pendant quatre ans alors que sa sœur et son neveu seront flingués par les nazis.
Elle remonte sur les planches en 1954 puis se retirera en 1958 à cause de la maladie de Parkinson : "J'ai payé trop cher : ce métier m'a tué".
Relativement oubliée, elle sera reprise par Édith Piaf, Patachou, Suzy Delair, Anny Cordie, Juliette Gréco, Anne Sylvestre, Sylvie Vartan, etc.
Elle a aussi deux films et six pièces de théâtre à son actif.
Un de ses gros succès, 1930.
Comme quoi, dans sa vie y'a eu du haut et du bas…
RépondreSupprimer(bon d'accord, je sors, mais j'ai un vinyle marrant avec Marie Dubas sur la face A et Mistinguett sur la face B. Normal, c'est un peu le même registre)
Marie dubas est la marraine de Hélène dubas ma grand-mère
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