Puisqu'il était question de blues dans l'article précédent, voici la première apparition de Colette Magny dans les médias en 1963.
Grâce à ce document on constatera
- que les Français ne sauront décidément jamais claquer des doigts à contre-temps
- que malgré son ton niaiseux, le Petit Conservatoire de Mireille a vu défiler un nombre réellement impressionnant de futurs piliers de la chanson.
Quant à St James infirmary, le blues interprété ici, il s'agit d'une chanson américaine dont l'origine doit remonter au moins jusqu'à la Guerre d'Indépendance.
À la base, elle conte les tristes aventures d'un soldat qui meurt de la vérole suite à sa fréquentation assidue des bordels, ambulants ou pas.
L'incroyable réside dans le fait que cette histoire, parfaitement amorale, a donné lieu a plus de 400 versions depuis Joe Primrose ou Louis Armstrong en 1928.
Pour le plaisir, une version du bluesman Josh White*, à mon avis une des plus belle jamais enregistrées.
* Ce pote à Leadbelly sera, lui aussi, une proie de la chasse aux rouges. Sa carrière en sera ravagée.
Ah mais tonnerre, quelle coïncidence !
RépondreSupprimerC'est dingue, à croire qu'on pourrait être potes…
Ah ben merdalors !
RépondreSupprimerVous en êtes un autre, cher George.
J