lundi 7 janvier 2013

Histoire des musiciens et chanteurs de rue




Daumier, Le joueur d'orgue de barbarie, vers 1864-1865

  
 Notre joueur d'orgue de barbarie et sa petite chanteuse (pris en photo par Atget en 1898) vont se retrouver un peu moins seul sur notre site...

   Nous vous convions à aller découvrir sur "Ritournelles et Manivelles" l'intéressante histoire des ménétriers, bateleurs, escamoteurs, saltimbanques, joueurs d'orgue et autres faiseurs de tour... qui peuplaient -littéralement parfois : plus de 3 000 musiciens ambulants italiens en 1870 !- les rues de Paris.
   Oh ! La dive engeance !
   On y apprendra plein de choses surprenantes sur ces bien beaux métiers.
   On verra aussi que la préfecture de police n'est jamais trop loin... 
   ... Et que la situation de ces "cognes-trottoir" n'est guère reluisante en ces temps obscurs... On va quand même pas troubler la tranquillité du Bobo !  Ah ! Mais si vous payez une patente et que vous n'avez pas l'air trop roumain, c'est différent... on peut s'arranger ! On peut monter un spectacle subventionné qu'on sortira une fois l'an... ça vous va ?

    Pour l'histoire c'est donc par ici .
    Vous pouvez aussi consulter le site du Ludion, facteur d'orgues  : c'est par là.

    Et pour celles et ceux qui l'auraient ratés lors d'une de nos émissions radiodiffusées, voici Valérie Ambroise et son joueur d'orgue André Marié interprétants une chanson de Pierre Mac Orlan - qui n'est pas sans rappeler l'argot des Coquillards - Rue Saint-Jacques... chez Jacques Martin !






4 commentaires:

  1. "...vous n'avez pas l'air trop roumain..."

    c'est comment, "avoir un air roumain" ?

    moi, en tant que Roumain, de quoi j'en ai l'air ?

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    1. Ne faisant pas parti des corps de police ni d'aucune autorité politique constituée, je ne peux décemment répondre à votre question.
      Bien à vous.

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  2. Je vous ai demandé cela, parce que chez nous en Roumanie avoir un « air français » c’est synonyme de préciosité ridicule. Le français type pour nous c’est une sorte de clown inutile et fat, d’une gesticulation tant grotesque que grandiloquente, prenez par exemple Bernard Henri Levy. En plus, le français-homme a une touche pédé et surtout pédophile, tandis que la française est une pute moche et ridicule.
    En outre qu’avoir un penchant assez prononcé pour les enfants d’autrui, on sait des français qu’ils sont d’une hygiène douteuse, ont des habitudes alimentaire un peu saugrenues (hallal/haram, etc.) et aiment pratiquer l’excision du clitoris sur leurs petites filles.

    C’est l’image du français en Roumanie.

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    1. Bon, je pense qu'il va falloir préciser nos propos.
      Il est bien évident en lisant un tant soit peu le texte attentivement, en toute objectivité, que ce sont les autorités françaises qui parlent à travers le narrateur. Mais l'auteur qui écrit un texte ne partage pas forcément les idées qu'il fait dire, disons, à un personnage littéraire. On appelle ça une licence poétique, et il apparaît évident à qui sait lire (ou n'y met pas de la mauvaise volonté, de la paranoïa ?) qu'un tantinet d'ironie affleure en filigrane.
      Ce que dit effectivement le texte, c'est que les autorités françaises sont racistes, hier comme aujourd'hui. Si vous aviez pris la peine de lire le texte en lien qui est l'objet de ce post, vous le constateriez aisément. Et en effet, de nos jours qu'on soit noir,arabe, avec des airs de roumain ou de rom (les autorités ne font pas la différence), punk, alcoolique voire un peu poète, en gros qu'on ne ressemble pas à un bobo (cf par exemple le Daumier qui illustre le texte), on est pas le bienvenu pour dégoiser dans la rue.
      Il va sans dire que nous ne partageons aucunement ce point de vue anthropométrique fascistoïde.
      Par contre, vous semblez faire votre les préjugés ridicules qui, selon vos dires, émanent de votre pays. Nous pensons bien plutôt que ce ne sont que les ragots entretenus par une caste réactionnaire décrépite.
      Pour nous le débat est clos.
      Bien à vous.

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